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Remerciements suite à Ce qu'elles me disent... |
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Si la métaphore est un parallèle qui par une image interposée veut favoriser le dévoilement d'une intention poétique, elle se doit de maintenir une dépendance par rapport à son originel objet. Dans ma proposition, force est de constater, au vu des commentaires reçus, que ce lien s'est si distendu qu'il s'est rompu.
Un parallèle se constituant de deux parallèles, l'une et l'autre associées en un couple fécond, propose un mariage à finalité génératrice. Or mon poème a dû avouer l'unilatéralité de sa déclinaison, il n'a pu, n'a su accomplir le lien, les liaisons, même invisibles, le justifiant à son initiative première, son regard en quelque sorte. Car les deux êtres originels qu'il regardait, et qui se regardaient étaient une jeune enfant, la petite féline, "amoureuse" de son chat et celui-là même, formidablement câlin et attentifs à sa petite amie (non pas "maîtresse"). À force de connivence et de compréhension mutuelle, une osmose s'est installée entre eux. Et dans le moment de l'écriture, l'un a pris les traits de l'autre, et vice versa ; chacun offrant à l'autre ses particularités, ses richesses… À l'enfant les mots, la conscience, l'humanité. Au chat l'agilité, l'instinct, la primarité. À eux deux, le jeu, la curiosité, mais aussi la douceur et la fragilité. L'ambivalence se vouait au cœur de cette poésie à une entente si cordiale que la posture de l'un conviendrait aussi à celle de l'autre. Je voulais raconter l'un par l'autre, l'un pour l'autre par le biais de leurs "oreilles qui parlent". Car le chat sachant les moduler dans une langue des signes non pas de malentendant mais paradoxalement de super-entendant, il était celui qui saurait dire, par elles, ce que celles de l'enfant, d'apparence assez inerte, ne peuvent prononcer. L'enfant sur ce plan de la parlance de ses oreilles est un handicapé ; elles sont muettes. Et quand bien même elles "entendraient bien", elles ne sauraient exprimer par elles-mêmes leur écoute ; ce que le chat sait faire. D'où cette idée de partager leurs capacités : la parlance des oreilles du chat pour compenser le mutisme de la richesse émotionnelle de celles de l'enfant. Mais l'animal a surplombé ici le petit d'homme ! J'aperçois une leçon de modestie de l'homme à l'animal, mais aussi pour l'auteur que je suis qui était assez persuadé que l'enfant sourdait sous "les mots du chat". De fait le bon dosage a failli. J'ai hésité dans la formulation de l'exergue, initialement elle était : "À ma féline enfant". "petite" plutôt que "enfant" laissait plus de vacance possible au lecteur, plus d'errance potentielle cependant. Je vais donc revenir à l'exergue initial. Excusez-moi pour ce faux-pas, cette perfectible entrée. Je remercie donc mes commentateurs d'avoir prouvé que ce qui m'était assez évident en tant qu'initié dans ce projet restait assez insaisissable à mes interlocuteurs. Désolé donc de vous avoir proposé un plat ainsi peut-être un peu basique, et sans la synergie révélatrice d'un bon vin. @Gemini – (un peu↑) Peut-être "une erreur de syntaxe « s'empare » sans de" ; je reconnais une petite contraction, le "de" a été "aspiré [par] le fugace trait" ! Pour le verbe "s'épointe", je serais moins fugitif car je vois comme vous le sens qui émousse la pointe, chez le chat il s'agit du moment où les oreilles se couchent en un geste de rejet, un peu de menace aussi, enfin un signe de contestation assurément. Ensuite effectivement, je reconnais ces néologismes, souvent je trouve qu'il manque des formes, des sens, alors j'aime bien les constituer… Merci beaucoup d'avoir apprécié "malgré cela", l'émotion suggérée. @Queribus – (bcp) Un "plein de charme et de douceur" dans votre regard du propos et de "l'écriture très moderne" qui a su vous procurer un charmant plaisir de lecture "de bon matin". Un plaisir aussi pour moi de vous entendre ainsi. @papipoete – (bien) Alors vous les avez bien vues ces oreilles qui parlent, "en langage des signes" ou en paroles subliminales, elles ont su vous attendrir, en souvenir de votre "petite chienne Maddy". J'en suis touché. Sinon, il faut bien lire "au gué de ton émoi", un petit saut, un pas de danse, un enjambement vers l'émotion qui attend juste à portée de pavillon… @Bellini – (bcp) Vous aurez remarqué que si le ronron de cette chatte, félin de ma féline petite-enfant, venait surseoir aux dires de ses oreilles bavardes, elles devraient se taire pour laisser vacant l'espace libre pour qu'elles s'adonnent au ronron ; ça me dérangerait un peu. Donc je ne revendiquerai pas une incise complémentaire les assourdissant sous un doux ronron rassurant. Peut-être d'ailleurs qu'en classique, le phénomène du ronron peut s'installer plus facilement par sa métrique systématisante ; ici je préférerais le fantasque à la régularité. Mais ceci dit ça me plaît bien que Baudelaire ait agréé la gente féline dans sa poétique ; je me réjouis de ce parrainage. "La magnifique métaphore du cœur" ne vous as pas échappé. J'aurais bien voulu éviter le montré du doigt "dessin", oui trop "explicite", je pense donc le supprimer : "ô siamoise sœurs / joli cœur". "… sentir le poids de l'élégance.". Merci d'en avoir soupesé… :) Quant à ce "confort" où peut "s'entendre bruisser l'onde". Je reviens à mon idée signalée plus haut, j'entendais dans ce poème parler de l'incontinence verbale, et de son côté fantasque, plus que d'un "ronronnement" purement "félin" ; et puis la petite fille dont je parlais, si elle est très féline, est assez peu "ronronnante"…. Désolé si ce côté un peu râpeux de la langue des chats a pu vous déranger un peu. @Pouet – (bcp↑) Tu as pu apercevoir un félin aux sens très larges, la fillette, son amie, y trouve donc une place réservée. Merci de cette "ouverture d'esprit". "Amour inconditionnel" et "réciprocité" sont vraiment bien aussi au cœur de ce poème. Je me réjouis de ce que tu as pu ressentir et en particulier cette notion de "particularisme touchant à la diversité de nos émois", également très invitée dans mon intention poétique. @Cyrill – (bcp↑) "C'est aérien, vaporeux et plein de tendresse". Sympathique. "Les oreilles et leur labilité", oui pas facile la com féline, c'est pourquoi la décrypter aidé par la petite-enfant son amie, je t'assure que c'est assez probant ! Désolé donc, Féline est plus le surnom de la fillette. Le jeune gentil chat s'appelle Taistu (à la japonaise ; à nouveau une barrière de langage qui demande un mode de com "parallèle"). @Eskisse – (bcp) "Aspect sonore…et focus sur les oreilles du chat", dans un texte en forme de "caresse de sons". Joli interprétation. Et tu as apprécié particulièrement le vers "les voici qui dansent au gué de ton émoi", c'est aussi mon préféré. *** Je n'oublierai pas de remercier particulièrement et chaleureusement le Comité éditorial et les lecteurs en Espace lecture. Merci à tous, et bonne continuation.
Contribution du : 12/11/2021 14:25
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Re : Remerciements suite à Ce qu'elles me disent... |
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Maître Onirien
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Slt Vincente,
Ah ah... En lisant le poème en EL, ma première impression fut celle de ton intention, à savoir qu'il s'agissait d'une petite fille, cette petite féline. Et puis en y revenant et en lisant les commentaires -et même si mon impression initiale ne s'était pas totalement estompée je me suis laissé influencer... Pas bien ça. Donc non non, tes métaphores n'étaient pas si éloignées que ça de leur but premier.
Contribution du : 12/11/2021 14:32
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Re : Remerciements suite à Ce qu'elles me disent... |
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Ah super alors Pouet, tu me rassures...
Les quelques proches qui l'ont lu avaient fait le rapprochement, mais ils avaient des clés implicites que seul l'exergue aurait pu donner aux lecteurs anonymes. N'en reste pas moins que j'ai cru et espéré que plus sourdement cela apparaisse tout-de-même sans cela.
Contribution du : 12/11/2021 14:47
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Re : Remerciements suite à Ce qu'elles me disent... |
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Maître Onirien
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Et pour être totalement complet, j'avais même pensé (en EL) avoir reconnu ta patte (pas de chat...). Je trouve qu'on peut y retrouver un peu du style de ton poème "Balancée" par exemple...
Contribution du : 12/11/2021 15:13
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Re : Remerciements suite à Ce qu'elles me disent... |
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Bonsoir Vincente,
Je parle en mon seul nom, mais je ne m’habitue décidément pas à commencer toute mes phrases par : « pour moi… » :) L’exergue « À ma petite féline » est destructeur puisque non seulement il perturbe la focale, mais en plus il désoriente le lecteur par l’impossible reconstitution du duo que vous nous dévoilez (chat-petite fille), à moins qu’il ne s’agisse même dorénavant d’un trio (le chat, la petite fille et un locuteur). J’avoue que j’en suis encore un peu retourné, et comme je n’ai pas la souplesse cabriolante de votre chat… :) De la confusion sémantique nait la confusion de ce que le lecteur perçoit et donc ressent à la lecture d’un texte. Et pour dire la vérité, je n’aime pas ça du tout, c’est la raison pour laquelle j’abandonne en général dès les premiers vers la lecture de toute poésie qui m’apparaît hermétique. Je crois m’en être déjà expliqué ailleurs, je n’aime pas avoir commenté un texte que l’auteur n’a pas écrit. Pour apprécier un texte j’ai besoin de savoir ce qu’a voulu dire l’auteur, c’est-à-dire palper le signifié, alors seulement je suis capable d’évaluer sur mon échelle de valeur personnelle le mécanisme de la pensée poétique qui a produit le signifiant. Mais un signifiant sans signifié implicite n’a de valeur que la « punchline » assez artificielle dont l’empreinte disparait plus vite encore dans le souvenir du lecteur, en tout cas du mien. Des grands auteurs, je ne garde en mémoire, indélébiles, que leurs vers que j’ai pu rendre les plus accessibles, les plus pénétrants, ceux qui ont marqué mon esprit par l’intelligence du signifiant, capable de rehausser hors limite le poncif du signifié. C’est cela pour moi, la poésie, et rien que cela. Et lorsque j’y ai accès, j’essaie de ne jamais dissocier ce qui a produit l’intention, du résultat lui-même. Il y a deux temps dans ma lecture d’un poème. Le premier est primaire, animal, organique, viscéral. Je tente d’y mettre à l’épreuve mon instinct personnel, celui qui rejette l’autre (le texte) instantanément par un mécanisme de défense, ou au contraire qui commence à se fondre dans quelque chose d’impalpable dont on voudrait apprivoiser le mystère. Le second est la quête de ce mystère, mais pas à la manière d’’un tour de magie dont je souhaite au contraire ignorer les ficelles. Le dévoilement du mystère poétique est pour moi le moment le plus intense, celui qui me fait mettre à genoux ou au contraire celui où la bulle se dégonfle. Ma personnalité ne reste donc pas suspendue à un état primaire de lévitation, elle me porte vers l’analytique davantage que vers le retentissement immédiat et définitif des représentations. Pour dire la vérité, je suis à la fois heureux de votre dévoilement et frustré de ne pas avoir pu produire un commentaire en phase avec vos intentions d’écriture. Je vais donc relire votre poème à la lumière de ce nouvel éclairage, car il n’est pas question pour moi d’avoir apprécié quelque chose de plausible mais devenu artificiel. Pour autant, je ne modifierai pas mon commentaire sous votre texte. J’ai dit récemment sur un autre forum, à propos des commentaires de textes en général : « Je me suis toujours trouvé assez pitoyable dans mes dithyrambes après m’être égaré sur une route fantasmée ; c’est un peu comme si mon amaurose n’avait pas porté toute l’attention que méritait le texte. » C’est un peu ce que je ressens aujourd’hui, mais je vous sens capable, cher Vincente, de me trouver des excuses et surtout de me pardonner. Bien cordialement Bellini
Contribution du : 12/11/2021 17:29
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Re : Remerciements suite à Ce qu'elles me disent... |
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Maître Onirien
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Salut Vincente,
J'ai lu tes explications et relu ton poème mais je ne parviens pas vraiment à introduire ta petite fille. Je ne sais décider où tu la fais causer exactement. Ce que je connais bien en revanche, c'est la relation d'un tout petit enfant avec la minette de la maison. Les miens, de petits humains, lui apportaient des jouets, et causaient avec elle comme avec un comparse, la jalousaient quand elle venait sur mes genoux ou s'accaparait leur chaise, par exemple. Je t'ai moi aussi reconnu en EL, à cause de cette forme particulière de poésie, et je me suis questionné sur le sens de ce texte-là : n'est-il vraiment question que d'un chat ? Ce me semblait trop simple pour un esprit comme le tien qui cherche et analyse toujours Mais j'ai tout de même misé sur ma lecture initiale et basique
Contribution du : 12/11/2021 18:28
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Maître et Talons |
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Re : Remerciements suite à Ce qu'elles me disent... |
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Pouet, Cyrill, cette question de patte qui transparaît d'un poème à l'autre, ça me plaît et me gêne un peu. Bon je ne développe pas, sauf à dire que sans cultiver une originalité, je ne la renie pas le moins du monde si elle doit exister… Merci en tous les cas de me le signaler.
Contribution du : 12/11/2021 21:07
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Re : Remerciements suite à Ce qu'elles me disent... |
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Organiris Animodérateur
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Bellini,
Ne vous inquiétez pas, ce "pour moi" en préalable m'est implicite. Je "me sens capable"… de ne pas vous chercher "d'excuses" parce que je vous sais non coupable. Et je ne vous pardonnerai pas non plus parce qu'on "ne pardonne pas" un avis sincère, honnête. Et puis de plus, je suis globalement d'accord avec vous. Avec l'exergue fourvoyant tout d'abord. Non seulement désorientant, mais en fait inutile formulé ainsi. Si je devais lui trouver des circonstances atténuantes, je ne trouverais donc qu'une mini raison : le "féline" me semblait peu crédible pour qualifier une chatte, facile et redondant, j'ai cru que le lecteur l'imaginerait donc comme pouvant être autre que chatte ; mais c'était une erreur. En fait, je pense même que je supprimerai purement et simplement cette première info "inflexive" dans mes prochaines publications. Originellement je n'en rédige pas. Sur Oniris, comme les contextualisations préalables d'auteur, dont son intertextualité, sont très sommaires, je pensais que cette béquille pouvait aider le lecteur. Mais non car ou elles sont piégeuses, pour l'auteur dans leur définition, pour le lecteur dans sa compréhension. Que la béquille soit trop appuyée et elle devient une prothèse du texte ; ou qu'elle soit trop faible, elles sera inutile ou même déviante dans la chute. En tous les cas ce n'est jamais sûrement gagné ni tout-à-fait opportun. Je ne présenterais que des textes lisibles sans elle ; voire je modifierai à la marge les textes pour les fourbir du nécessaire à leur "compréhension". Concernant la confusion sémantique, il faut à mon sens distinguer deux cas : celui accidentel et celui intentionnel. Je dirais que dans ce poème, j'avais une volonté d'évoluer et de profiter d'une ambivalence (je ne dis pas que j'y ai réussi), celle de la complémentarité chat/enfant que j'ai évoquée post#1. Je la résume cependant puisque je sens que je n'ai peut-être pas été assez clair : J'ai vu, dans les "curiosités" qui excitent l'enfant, ses oreilles s'exprimer à la façon de celles de son chat, elles qui sont si expressives ; l'enfant n'est pas forcément très parlant, en tous les cas pas à la hauteur de toutes les émotions qui le traverse, par les non-dits expressifs du chat par contre je les ai vues sourdre… La confusion accidentelle ici est victime de l'exergue "toxique" ; je ne reviens pas dessus, je l'écarterai. Sachez que je partage complètement votre point de vue : " Des grands auteurs, je ne garde en mémoire, indélébiles, que leurs vers que j’ai pu rendre les plus accessibles, les plus pénétrants, ceux qui ont marqué mon esprit par l’intelligence du signifiant, capable de rehausser hors limite le poncif du signifié. C’est cela pour moi, la poésie, et rien que cela.". De même en cela : " Et lorsque j’y ai accès, j’essaie de ne jamais dissocier ce qui a produit l’intention, du résultat lui-même.". Et pratiquement de aussi à 100%, pour les deux phases de nos lectures. Je me situe parallèlement à votre trouble, gêné de votre "frustration" et heureux que mon "dévoilement" recadre et libère celle-ci. J'espère que notre prochain croisement sur nos textes sera plus accordé. À la prochaine donc.
Contribution du : 12/11/2021 21:29
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Re : Remerciements suite à Ce qu'elles me disent... |
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Organiris Animodérateur
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Cyrill, voici la vision dans laquelle j'invitais le lecteur dans ce poème, invitation peut-être trop peu accueillante.
La petite féline est une fillette. Elle et son chat sont les deux sujets qui avancent de concert, l'un est l'autre et l'autre est l'un. Ce que ne sait exprimer la fillette par des mots, elle l'exprime par ses oreilles de chat, car dans l'accord profond qu'elle entretient avec son animal, elle a acquis ses compétences. L'on peut l'imaginer lui, en symétrie, doué de parole, là il ferait de sa gueule une bouche, etc… Il n'est donc pas suggéré d'apercevoir une petite fille au premier degré. C'est aussi parce que dans l'exergue, le terme féline devait à mon sens paraître trop primaire ou littéral, que j'ai cru que le lecteur, le prendrait au second degré. Mais c'était un saut sémantique trop grand et incertain en fait, d'où les problèmes subséquents. Ceci dit, la lecture "basique" devait aussi se montrer "suffisamment" satisfaisante, mais incomplète par rapport à l'intention ambitieuse, très ou trop…
Contribution du : 12/11/2021 21:31
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Re : Remerciements suite à Ce qu'elles me disent... |
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Maître Onirien
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Expliqué comme ça Vincente, ça cause mieux à mes oreilles ( que j'ai parfois un peu labiles ).
D'autre part, je ne sais pas si on peut aller contre sa patte, d'oie ou de chat s'entend. Si on peut écrire tellement différemment d'un texte à l'autre. Lâcher ses propres codes et en adopter d'autres, en inventer d'autres. Ça me gêne aussi quand on me dit me reconnaître. Ne saurais-je pas me renouveler ? Non, peut-être.
Contribution du : 13/11/2021 07:48
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