Je remercie le comité d’édition pour la parution de ce sonnet que vous, lecteurs et vous, très nombreux commentateurs, avez plutôt bien accueilli.
Merci. Dommage que les trois derniers commentaires pourtant très positifs avec leur bien+, aient arraché, in extrémis, la petite plume que l’imprévisible algorithme d’attribution lui avait longtemps octroyé.
Ayant remarqué que les textes les plus accessibles ont curieusement souvent besoin d’explications, je voudrais préciser, ce que laissait entendre l’exergue, que dans ce poème, le SENTIR est évoqué dans son aspect le plus large : le plaisant, le désagréable, celui qui s’impose et peut déranger, celui qu’on recherche et dont on se souvient, en somme celui de la vie de tous les jours qu’on découvre pêle-mêle au fil des instants et des lieux traversés.
Pas étonnant donc que les odeurs les plus variées puissent se succéder d’un vers à l’autre.
Certains l’ont déploré, mais c’était une volonté recherchée et totalement assumée de ma part.

EtienneNorvins (bien) en EL
Vous avez passé une agréable lecture en relevant le bon et le moins bon, avec quelques clichés et idées redondantes mais aussi de « [[i]b]vraies réussites »[/i].[/b] Merci
Le sonnet classique a ses règles exigeantes que vous qualifiez de « maniérisme ».
Oui éternel débat…. J’ai fait mon choix depuis longtemps et j’essaie d’écrire pour le respecter, ce qui est pour moi loin d’être simple.

Hanancke
Vous dites : « Forçat du classique, sacré Lebarde, on ne vous changera jamais. Mais j’aime bien vos textes, ils montrent souvent ce qu’il ne faut pas écrire en poésie ».[/i]
Vos critiques peu amènes et cinglantes d’hier se transforment en railleries « rigolotes » mais humiliantes.
J’en déduit que je serais donc en progrès et sur la bonne voie ?
De la part d’un poète classique reconnu et prolifique, pas moins d’une cinquantaine de poèmes à votre compteur, un tel intérêt de votre part me touche à tous les sens du terme.

Miguel (Bcp+)
J’avais déjà constaté que nos goûts en matière de poésie pouvaient être proches. Votre commentaire le confirme encore.
Merci, votre appréciation me comble.

Marité (bcp)
Vous avez compris l’esprit que j’ai voulu mettre dans ce sonnet et mes [i]« senteurs » déclinées dans mes vers vous ont séduites. Pourquoi pas, je sens rarement mauvais en effet. Grace à mon eau de toilette peut-être ?
Merci, votre commentaire me fait bien plaisir.

papipoète (passionnément)
Votre sentimentalité bienveillante habituelle transpire de vos propos et soulage de certains autres moins « amènes » comme vous les qualifiez.
L’important est de persévérer, de prendre plaisir et parfois de réussir ce qu’on avait l’intention de faire, ce qui a été mon cas avec ce poème.
Pour autant le classique n’est guère « fastoche » quoique vous en disiez en plaisantant!
Concernant votre bémol sur le 12ème vers j’avais une autre option qui vous aurait peut-être mieux convenu mais que je n’ai pas retenue, pour rester avec les rimes, dans le sonnet régulier.
« Mon nez sensible au gaz que le moteur refoule Trouve encor, c’est heureux, la volupté qui soule «
Merci pour votre belle appréciation.

Provencao (Bcp+)
Vous avez bien compris le sens de mon propos, loin de moi en effet était l’idée d’écrire un texte publicitaire sur la parfumerie !!
Vous avez bien aimé ce sonnet et votre commentaire me convient.
Merci.

Corto (un peu).
Vous n’avez pas trop aimé le patchwork d’odeurs qui n’est ni « de l’audace ni de l’étourderie », comme vous le dites mais simplement une volonté de ma part comme je l’ai indiqué précédemment.
Vous « ne respirez pas ce fumet là… », pas grave du tout et c’est votre choix que je respecte bien évidemment.
Merci pour votre commentaire.

Myo (bien)
Désolé bien sûr pour votre perte d’odorat, ce poème ne pouvait que vous donner des regrets.
Je compatis et souhaite de tout cœur que vous puissiez retrouver bientôt toutes les odeurs, les bonnes et les moins agréables comme « l’haleine de la foule » par exemple, qui vous a dérangée.
J’aurais pu remplacer « haleine «, un mot qui me plait bien, par relents, puanteur, pestilence, remugle ou aux autres synonymes ( pas si nombreux en fait) à mon sens bien moins poétique.
Merci pour votre commentaire.

Cyrill (bien-)
Pas toujours facile en effet de traquer toutes les répétitions et les mots de même racine. A part « sentie et senteur » que vous faites remarquer, je croyais avoir réussi. Ben non mais tout est perfectible.
Certaines autres évocations vous ont plu ou étonné, j’en suis heureux.
Merci.

Virou64 (bien+)
Vous approuvez mon obstination à écrire « avec plus ou moins de bonheur de la poésie classique ».
En effet je m’obstine en dépit des railleries qui me giflent de temps en temps. Le classique n’est pas trop « fastoche » dira papipoète.
Mais comme je ne sais (ou ne veux) pas faire autre chose, sauf par erreur ou incompétence et que je prends beaucoup de plaisir, je n’ai guère de mérite.
Si comme vous le soulignez il y a là l’occasion de reconnaitre et de faire vivre un peu la catégorie classique, c’est tout bonus !
Merci en tous cas pour votre commentaire encourageant.

Inconnu1 (bcp)
Vous avez repéré que j’avais trouvé dans les SENS un sujet d’inspiration que j’exploite à fond, au risque de saturer les lecteurs, mais il n’y a que cinq sens et tout à une fin….sauf de prendre les sens interdits.
Alors à bientôt pour la suite.
Merci pour votre note bien agréable.

Sphyria (bien).

Vous avez bien lu, même entre les lignes, compris mon intention d’auteur et appréciez mon propos. Que demander de plus.
Merci

Donald75 (bcp).
Ce sonnet serait réussi à vos yeux et d’une » musicalité poétique si puissante à la lecture » qui toucherait (peut-être) « l’universalité » ?
Comme vous y allez ! je suis flatté mais pas dupe !
Merci quand même et si j’essayais de continuer sur cette lancée….

Gil (bien+)
Je ne vous avais pas dit que ce sonnet n’est pas fait pour être lu plusieurs fois ni pour durer dans le temps ? J’aurais dû !!
En le lisant trois fois en suivant, vous découvrez forcément ce que vous appelez des chevilles et des rimes forcées, mais convenez qu’Il faut bien malgré tout répondre aux exigences de la prosodie : « Toujours au top de la forme vos sonnets !« dites-vous par ailleurs. Merci et j’en rougis de plaisir.
Merci pour votre commentaire.

pieralun (bien+)
Quand un maitre de la poésie classique regarde avec bienveillance un de ses sonnets, le petit novice bombe le torse à en faire sauter les boutons de sa chemise.
Sérieusement je prends bonne note de vos quelques remarques judicieuses et me prépare à vous faire « Goûter » un prochain sonnet qui essaiera d’en tenir compte.
Merci, je garde tout de votre commentaire flatteur.

Cristale (bien)
Pour finir je bois les commentaires toujours bienveillants de notre poétesse qui reconnait mon opiniâtreté et mon désir de bien faire et qui une fois encore renonce à « me ligoter à la branche d’un arbre », dans l’attente d’un prochain sonnet « sans fausses notes » que j’espère pouvoir lui faire « Gouter » bientôt.
Merci pour vos encouragements qui me touchent sincèrement.

le sujet des " plumes " est un puits d'illusion, auquel il ne faut pas compter s'abreuver !
combien de fois je trouvai un de mes textes emplumé la veille, et le lendemain plus désolé que le crâne de Barthès...
mais l'important, ce sont les commentaires ! qu'il est frustrant de trouver sous une parution, un désert d'écriture, la surface de l'oeuf d'un ara...
bien à Vous

Bonjour

Désolé Lebarde, mais vous n'aurez jamais un commentaire de complaisance de ma part ( comme il en fleurit trop souvent, ce qui fait perdre de plus en plus son identité au site mais c'est un autre problème) pas plus vous qu'un autre d'ailleurs.

Et si, comme vous le pensez je m'attarde beaucoup sur vous c'est que
je sens qu'il ne faudrait pas grand chose pour que vos textes
deviennent intéressants, poétiquement parlant, bien sûr.

A vous de me montrer si je me trompe ou pas.

Cordialement.

H

Bonsoir Hanancke
Merci pour votre retour explicatif que je n’attendais pas vraiment, mais sachez bien que je ne sollicite et n’attends de complaisance, ni de vous, ni de personne d’autre, ce serait mal venu et offensant si cela devait se produire.
Chacun doit évidemment, faire les commentaires à sa guise et en toute conscience, en fonction de ses compétences littéraires et ses sensibilités.
J’ai lu un certain nombre de vos poésies, souvent superbes que j’ai volontiers appréciées et commentées avec enthousiasme.
Vos poèmes révèlent, je veux bien en convenir, une maitrise et une qualité d’écriture dignes d’un spécialiste en la matière, dont je pourrais profiter.
Pour autant est-ce suffisant pour légitimer une quelconque supériorité de vos jugements, parfois cassants, ou pour accepter sans sourciller et avec le sourire, les certitudes abruptes de vos commentaires ?
Comprenez que je puisse en douter.
Cordialement.

Salut,

nous ne nous commentons guère mutuellement, même si cela a pu arriver sur un malentendu, Lebarde...
Toutefois je m'immisce subrepticement pour vous indiquer que je partage entièrement votre ressenti. Entre la complaisance et la suffisance voire la méchanceté, il y a une large palette d'approche du commentaire.
J'ai en outre tendance à penser que ce ne sont pas forcément les plus talentueux qui sont les plus acerbes, mais ce n'est que mon pâle avis de pouet béotien.

Bien à vous.

Bonjour Lebarde

Il me semble que vous avez la mémoire bien courte. Lorsque vous
sévissiez en E. L. je vous ai lu torpillant des textes avec une certaine
facilité en proférant les mêmes injonctions que vous me reprochez.

Mais c'est normal, si l'on tolérait aux autres ce qu'on se permet,
la vie serait infernale.

Vous ayant reconnu en E.L., ce n'est pas difficile, j'aurais pu à loisir
matraquer votre texte sous le couvert de l'anonymat supposé,
comme vous le faisiez vous-même sur d'autres mais non, j'ai
préféré vous le dire en direct.

Autre chose, dans votre réponse, vous dites que le choix des odeurs
est assumé mais ce n'est pas parce qu'un texte est assumé
qu'il est meilleur, le votre en est une preuve éclatante.

Un dernier conseil Lebarde, avant d'écrire, posez vos gros sabots,
vous verrez, votre écriture n'en sera que plus légère.

Bonne journée.

H

Nous retrouvons là un peu nos défauts à tous. Nous avons tous quelquefois été un peu sévères et blessants, nous avons tous d'autres fois été un peu susceptibles, moi le premier dans les deux cas. Je ne suis pas sûr de m'être encore entièrement corrigé. On ne peut plaire à tout le monde, là encore j'en sais quelque chose. J'espère que nos amis Lebarde et Hananke reviendront à leur poésie et que cet échange un peu vinaigré les lassera. Uune fois de plus, je m'érige en sage conseiller alors que j'ai méchamment croisé le fer souventes fois. Mais il n'est pas interdit, et il n'est pas difficile, d'être meilleur que moi.

Remarques fort justes de Robot ; aussi pensé-je qu'un auteur doit s'attacher davantage au nombre de lectures de son texte qu'au nombre de plumes.

Pour moi, Miguel, l'auteur doit surtout s'attacher à ce que disent les coms, qu'ils soient nombreux ou non. Qu'ils aient un ton avenant, rigolo, cassant, ou je ne sais quoi. Et s'ils disent des choses qui nous choquent, qui nous froissent, ils méritent d'être considérés autant, et même plus peut-être, que les choses qui font plaisir (qui sont, elles aussi, essentielles)

je pense qu'il faut se situer au-delà de la forme, parce que le virtuel n'est pas forcément propice aux bons contact. Mais c'est tout ce que nous avons pour nous retrouver.

Et s'il y a rejet, c'est dommage, mais personne n'y peut rien, je crois.

Les plumes sont un amusement. C'est dommage qu'elles prennent tant de place dans la reconnaissance d'un écrit.