Un grand merci au CE, aux correcteurs, qui ont permis la publication de ce texte, aux lecteurs et aux commentateurs qui ont pris le temps de se pencher sur cette vague retorse.

@gemini : le narrateur " devient même cette vague". Merci pour cette remarque, c'est l'effet que je voulais produire.

@Cyrill : Je comprends tout a fait ce qui pêche dans ce poème, cette retenue dont vous parlez. Je suis restée à l'extérieur. Cette transcription du laisser-aller de la conscience, j'aimerais bien pouvoir la faire mais cela me paraît difficile, à vrai dire, je ne pense pas en avoir le talent. Je pense à certains auteurs dont on pourrait s'inspirer ( Racine et son Oreste: "Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur nos têtes", ou Maupassant, ou même Sarraute.)
Merci pour avoir relevé: " mes yeux aux cils inconsolables"

@Papipoète : Je suis désolée si je vous ai "torturé" avec mes allusions :) Il est effectivement question d'une douleur.

@Miguel : Merci d'avoir souligné le rythme du poème. Merci pour votre commentaire et votre appréciation.

@Vincente : "Dans ce premier ressenti, j'avais plus qu'aperçu l'insoutenable avance prégnante d'un monde qui balaye l'individu, dont la narratrice, je l'ai vécu avec elle. Car les images qu'elle convoque sont sans échappatoire, l'emprise de la "vague invincible aux rebords sensoriels" est totale ." Cette remarque me rassure un peu : vous me faites penser que ce poème peut avoir un impact sur le lecteur que j'ai plutôt eu l'impression d'effrayer...Merci pour la délicatesse de votre analyse.

@Provencao : Merci pour votre appréciation et pour votre fidélité.

Bonne soirée

Merci Pouet pour ton com.
Un "tsunami émotionnel" : j'aime bien la formule, ça me fait sourire.
Je décris plutôt dans ce poème une perte de contrôle ou comme le dit Cyrill un laisser aller de la conscience. Mais bon, je ne maîtrise pas toujours l'effet produit par l'écriture ! J'aurais sûrement dû m'y prendre autrement, faire une sorte de monologue intérieur complètement incohérent.Je ne sais pas si cela aurait plu.

Salut,

Ok, il est vrai que la fin du deuxième et le troisième quatrain sont un peu venus troubler mon impression d'ensemble.
Oui,, une perte de contrôle.. Perte d'adhérence avec le réel, point de dépression (des pneus)

Et, "tsunami émotionnel", expression consacrée par les psychothérapeutes de comptoir ou par tata Irma venant de terminer un article de Voici hein ? Peut-être mon ça qui a écrit cela...