Mes remerciements vont au CE pour avoir une fois de plus permis la publication d’un sonnet classique dans la série sur les sens que j’ai commencée.
Merci également aux lecteurs et commentateurs qui m’ont suivi sans trop sourciller, malgré le côté un peu répétitif de l’opération engagée.
La source va bientôt se tarir et pour l’auteur en manque d’inspiration que je suis, c’est bien dommage. J’avais là un « bon tuyau » que j’aurai exploité jusqu’au bout (ou presque).

Myo (Bien)
Vous avez reconnu l’auteur en EL (pas trop difficile en fait) et regrettez le côté répétitif de l’affaire. J’assume !
Je vous demande encore un petit effort de compréhension car ayant comme vous dites « de la suite dans les idées » et j’ajoute, peu d’inspiration, je n’ai pas totalement épuisé le sujet.
Merci d’avoir bien noté la forme.

Marité (Bcp) en EL
Je vous inviterais volontiers à ma table mais pas sans vous avouer que si je sais « goûter », je ne sais absolument pas cuisiner, ni le sucré ni le salé.
Je suis parfois à la cuisine mais simplement pour l’épluchage et la plonge !
Merci d’avoir apprécié mes alexandrins.


Embellie (bien) en EL
Merci d’avoir reconnu mes goûts « éclectiques » qui ont fini par éveiller chez vous des souvenirs pleins de saveurs et de flaveurs.
« Papille » est rarement employé au singulier, je vous l’accorde volontiers, mais rime classique oblige….
Je vous remercie de m’accorder ici la licence poétique !

papipoète ( Bcp+)
On découvre sous votre commentaire, l’épicurien/poète émoustillé par les bonnes choses gustatives et poétiques.
Comme je l’ai déjà dit : « Raymond Oliver, pas plus que Catherine Langeais » ont réussi à m’appendre la cuisine alors je compense en apprenant l’écriture comme je peux chez Oniris!
Merci pour votre appréciation.

pieralun (bien)
Les règles du sonnet imposent des rimes répétitives parfois difficiles à faire oublier à la lecture.
Je suis bien d’accord mais dans le cas présent, j’étais assez fier des rimes en » veur ». Pas vous semble-t-il !! Dommage.
Vous avez apprécié, la « douce musique, bien rythmée, sans contrainte, donc un ensemble assez joli à la première lecture ».
Merci je prends tout.

Hananke (bien)
Une bonne note de votre part pour « une poésie qui cette fois, tient la route sans fautes de goût… » mais ne « vous fait pas monter dans les tours », dommage.
Nous serions donc, vous et moi en léger progrès !
Merci pour votre commentaire.

Miguel (Bcp)
Vous suivez avec intérêt ma démarche parmi les sens qui « vous réconcilierait avec la vie » à l’approche des fêtes.
Diable ! mais en y mêlant Baudelaire vous n’en faites pas un peu trop ? Ça me touche mais je ne suis pas dupe !
Merci d’avoir savouré.

Véro (Bcp-)
Vous avez modérément aimé, vous qui préférez le salé au sucré.
Heureusement il y avait aussi « l’amer d’une endive », « l’arôme d’un bon vin » et « les plats épicés domptés par le saucier ». En somme tout pour faire un bon repas.
Faveurs/flaveurs, des rimes faciles (mais riches)?
Je l’ai pensé aussi et ai hésité jusqu'à ce que je découvre qu’étymologiquement flaveur venait de l’anglais « flavour » lui-même issu de l’ancien français « flaour ».
Quel rapport ? Aucun.
Merci

Socque (un peu-)
Vous avez trouvé le propos fluide mais les rimes peu inventives et vous me reprochez de ne pas avoir présenté les cinq sens dans un seul texte. Soit.
Je l’avais déjà fait dans le premier texte que j’ai présenté sur Oniris : un très long poème contemporain bourré d’imperfections et dont je ne suis guère fier aujourd’hui avec le recul, mais qui avait pourtant obtenu quatre plumes ?
Merci pour votre commentaire argumenté.

Cyrill (un peu+)
Ne relisez pas trop mes textes comme vous le faites. Vous risqueriez de les trouver de plus en plus fades, ce serait dommage, non ?
Vous jugez la description et le vocabulaire sages, beaucoup trop sages et me demandez de « me décrisper, bon sang de bois ! »
Puisque vous m’y invitez, j’ose vous rapporter une pensée d’un « hermétisme précis » que vous connaissez sans doute et qui me parait de circonstance :
« A chacun ses goûts, la m…. a bien le sien ! »
Tout cela pour vous aider à sourire bien sûr.
Merci pour votre commentaire stimulant.

Cristale (Bcp+)
Encore un commentaire et une notation qui me flattent et me plaisent bien. Certains vont encore crier à la complaisance !
Vous avez aimé les alexandrins, il faut dire que la recette classique est bonne, la « fluidité » du propos coulant comme un fondant au chocolat ( j’adore !).
Vous avez relevé quelques fautes de goût ici ou là, mais je ne connais pas grand-chose en cuisine et vous me donnerez des cours bientôt.
Merci je savoure votre commentaire.

Robot (Bcp)
Vous avez aimé tous les sens traités jusqu’à présent.
Le reste arrive en suivant vous avez vu juste.
Merci.

Inconnu1 ( bcp+)
Vous soutenez volontiers mes écrits que je voudrais bien voir servir le classique, catégorie que vous-même vous souhaitez encourager.
Alors je vous suis sans retenue.
Merci je suis ému.

Virou64 (bcp)
Je bois vos propos flatteurs et prends note de votre petit regret concernant le dernier vers.
Un 6ème sens à examiner ? pourquoi pas, le filon est tellement bon à exploiter.
Merci

AdeJardin (un peu)
Un dernier avis, un peu moins plaisant à lire mais que je prends quand même bien sûr.
Merci

Joyeux Noel à tous, Bonne fin d’année et à l’année prochaine avec beaucoup de nouveaux textes.

Bonjour Lebarde,

Je ne pense pas que "beaucoup - " signifie aimer modérément .
Pour aimer "modérément" , un "un peu + " aurait fait l'affaire.

J'ai hésité entre bien+ et beaucoup -, j'ai donc, me semble t'il beaucoup aimé avec un moins pour la rime.
Mais peut-être n'avez-vous pas la même vision d'une évaluation que moi...

Bonnes fêtes de fin d'année.

Bonjour Lebarde,

Tant pis pour les grincheux qui ont du temps à perdre à crier à la complaisance, je ne fréquente pas les mauvais caractères.
Je commente les lectures que j'aime en donnant mon avis sur les points forts et les points faibles, à ma façon, mais toujours avec respect et gentillesse.

De plus j'ai plaisir à encourager les auteurs qui se donnent du mal pour offrir à leurs lecteurs des textes réfléchis et travaillés et dont les progrès s'affirment au fil des publications, des auteurs qui "bossent", des passionnés quoi.

Pour les cours "de cuisine", je vous sais suffisamment déterminé pour choisir les meilleurs ouvrages et acquérir le fameux tour de main qui fait d'un plat lambda un délice.

Vous dites arriver en fin de "sens", puis-je vous suggérer "les émotions" ?

Merci pour ce retour et joyeuses fêtes de fin d'année,
Cristale

je pense être un peu votre copain, j'en serais flatté ! Et je vous commente régulièrement, avec ma notation qui reste haute ( peut fluctuer autour de BEAUCOUP ) et salue à chaque parution ce niveau d'écriture, parti de TIEDE et monté jusqu'à CHAUD...
à part être né avec un alexandrin sur la langue, on ne poétise pas comme l'on babille des areux, c'est en travaillant ( et bien conseillé, appuyé par maître ou maîtresse ) que l'on parvient en haut de l'affiche !
un souvenir :
- " nous allons apprendre à écrire un SONNET, en vers de 12 pieds classiques
- waou, c'est compliqué ?
- tant pis, faut y aller ( hiatus à Y/A )
- waou, c'est trop compliqué ! ça m'soule !
- faut savoir c'que tu veux !
- ben, sans moi... "
Nous avons ici des poètes sachant écrire avant d'ici venir, et d'autres qui dans ces colonnes apprirent... on ne peut que les applaudir ! et tant pis, si ce sont des copains ! Mais bonne notation n'exclut pas une éventuelle mauvaise note !
Moi, je ne peux me plaindre, car je maniai le " vers à pied " avec succès ; aujourd'hui, 8 ans après ma plume s'est émoussée, et peu à peu, elle rechigne à suivre ma volonté... j'écris différemment, et il arrive comme pour ma " Jeannette " que l'on me note hautement ( pas que des copains ! )
Entre parenthèse, Jeannette me téléphona hier, avec sa gouaille pour me dire qu'elle avait prévenu tout le monde :
" pour mon enterrement " je veux qu'on lise le poème de P... et écoute la chanson de Pizzi, non point un texte recopié dans un livre ! "
Je peux affirmer que c'est ma " copine ! "
Bonnes fêtes à toutes et tous, même à qui n'est de moi " copine ou copain "

Bonjour Lebarde

Vous écrivez :

Nous serions donc, vous et moi en léger progrès !

Non, non, Lebarde, je ne suis pas en progrès mais vous un peu.
Je n'ai rien changé dans mes commentaires.

D'ailleurs votre prochain que j'ai lu en E.L. ne confirme malheureusement pas ce progrès mais on en reparlera.

H

bonjour,
si cette série est un hommage aux sens aristotéliciens, ne durera-t-elle en effet plus longtemps
autrement, il en reste grande quantité : nociception, proprioception, thermoception, par exemple
c'est peut-être ces sens, qu'on rattache moins évidemment à un organe, qui appelleraient au plus grand travail d'imagination
le thème du poème ici n'étant ni le goût d'une chose ni le goût à portée universelle, je me trouve dans une lecture d'un "ce que j'aime manger" étrange, où des spécificités présentent un vocabulaire assez rare en poésie (l'endive, par exemple) donc intéressant mais ne fouille aucun aliment
c'est une espèce de banquet abrégé de roman russe où les bons artisans sont salués pour leur savoir faire
peut-être que l'auteur de ces vers est trop gourmand pour traiter ce sujet dans la forme condensée d'un sonnet, et peut-être y aurait-il eu de l'intérêt à différencier la forme en rapport avec le sens traité, mais ce n'est pas l'exercice ici effectué
bonne journée,
Évariste

Si j'ai évoqué Baudelaire, c'est bien que mon esprit avait fait une association d'idées, comme on dit. Je n'ai pas pensé à Lamartine, à Chénier, à Ronsard, encore moins à Breton ou Éluard. Il faut donc croire que le rapport existe !

Bonjour à tous et un grand merci aux uns et aux autres pour vos retours.


Vero :
En effet, « modérément » est un terme tout à fait inapproprié dans le cas présent ; il se rapporte maladroitement, à vos préférences gustatives plutôt salées que sucrées et en aucune façon à votre notation (beaucoup-) qui pour moi aussi, est une évaluation bien positive que j’apprécie en rougissant.

Cristale :
Bien d’accord avec vous, laissons les « qu’en-dira-t-on » et les propos acerbes. Je suis d’autant plus zen sur le sujet que je commente le plus souvent en EL, mais…. pas n’importe quoi.
Merci pour vos conseils toujours précieux et vos encouragements qui m’aident à avancer.
Vous avez compris que je « bosse » beaucoup mes textes mais c’est un vrai plaisir. Le résultat n’est pourtant que rarement à la hauteur du travail fourni mais je m’accroche.
Je prends votre suggestion pour la suite, mais je crois avoir trouvé une nouvelle piste d’inspiration pour l’année prochaine. Affaire à suivre.
Bonne fin d’année, je vous embrasse.



papipoete :
Bien sûr cher ami/poète, j’accepte volontiers, c’est un honneur, d’entrer dans le cercle de vos copains, sans pour autant attendre de votre part autre chose que des commentaires, mesurés et courtois, venant du cœur, bienveillants mais jamais complaisants, comme vous savez si bien les faire.
Vous dites avoir manié « les vers à pied » depuis votre plus jeune âge, et les autres « verres » un peu plus tard dans la vie. Pas question donc de vous raconter des carabistouilles sur le sujet.
Moi je suis de ceux qui ne connaissaient strictement rien à la poésie avant de pousser la porte d’Oniris, pas même une fable de La Fontaine en entier…et tout juste le nom de quelques poètes des plus célèbres mais rien de leurs œuvres.
Vous pensez si je souris dans ma barbe (oui parce que j’ai une barbe blanche bien épaisse) quand un lecteur flatteur sans doute, égaré à coup sûr, ose rapprocher l’un de mes vers de ceux de tels ou tels poètes dont je n’ai même jamais entendu parler !
Trêve de confidences pour aujourd’hui, le travail m’appelle, il me reste tant à faire et à apprendre !
papipoète vous saluerez Jeannette de ma part avec des fleurs des champs si la saison le permet
Joyeux Noël.

Hananke :
Toujours égal à lui-même, avec le souci permanent d’entretenir sa réputation : droit dans ses bottes, plein de certitude, intransigeant et incorruptible… C’est tout à son honneur.


Evariste :
Votre érudition est confondante. Alors comme ça mes cinq sens ne seraient donc qu’aristotéliciens ?
Moi qui croyais avoir tenté de « poétiser » simplement sur Voir, Entendre, Sentir, Gouter et bientôt Toucher, je n’aurais fait qu’un menu pour banquet russe ! Ah bon.
Pour la suite, je retiens vos suggestions, toujours utiles lorsque l’inspiration est en berne.
Amicalement et Joyeuses Fêtes

Miguel :
Et si vous ne pensiez qu’à Lebarde quand vous lisez ses écrits!
Comme je l’ai dit avant, ma culture poétique est si faible que je ne peux même pas imaginer « vos associations d’idées » qui pourtant me flattent.
Cordialement, Bon Noël.

Bonsoir Lebarde

Non, désolé de vous décevoir mais je n'ai pas de réputation à entretenir, c'est souvent les autres qui font la réputation de tel ou untel.
Plein de certitudes non plus : non les certitudes
n'existent pas sauf pour dire l'heure qu'il est et encore puisque ce n'est
pas la même partout.

Intransigeant : peut-être car je suis assez respectueux des règlements
n'hésitant pas demander moi-même le changement de catégorie
de l'un de mes textes lorsqu'il y a erreur avérée.

Droit dans mes bottes et incorruptibles, ça oui, là vous tapez
dans le mille.

Bonne soirée et bon Noel.

H