Bonjour à tous,

Tout d'abord merci au CE pour la publication de ce texte, de même qu'aux lecteurs et commentateurs, et plus particulièrement à Gemini, Cyrill, Donaldo75, Corto et Atom.

Merci à vous pour votre ressenti, votre analyse, vos remarques, vos interrogations, car je sais que cela prend du temps. Qui plus est les commentaires ont été constructifs, et je les ai lu avec la plus grande attention.

J'en profite pour dire que mes propres commentaires se font rares, faute de temps, et qu'il m'est difficile d'analyser un texte comme vous le faites, mais soyez sûrs que je lis la plus grande partie des publications poétiques sur Oniris, et que je ne manquerai pas de lire vos propres textes et de les commenter de temps en temps, dans la mesure du possible.

S'il m'est difficile de commenter les autres textes, cela devient proprement impossible concernant les miens (au risque de m'attirer les foudres de la plupart des lecteurs), sachant que parfois - pour ne pas dire souvent - tout n'est pas très clair dans mon esprit, ce qui est le cas ici, et je pense que chacun d'entre vous a su amener une pièce au puzzle à travers ses propres explications.

Je ne sais pas ce que j'ai voulu dire exactement. Au départ, j'avais en tête de décrire un peintre peignant la plupart des maux qui composent notre existence afin de les retranscrire sur la toile pour en extirper "le mal" au sens littéral. Finalement, le poème a pris une toute autre tournure et le peintre s'est peu à peu effacé pour laisser place à quelque chose de plus subtil. Quoi exactement ? Difficile à dire... J'imagine le Mal en personne susurrer à l'oreille des hommes que le Mal, justement, est plus important le Bien. Ce Mal dont je parle, ne s'illustre pas seulement à travers la guerre ni par un quelconque fléau, mais simplement par une existence banale, quotidienne, comme le fait de se lever le matin pour aller travailler - que ce soit à l'usine où dans un bureau confortable ; peu importe, en somme, ce que nous faisons, nous vaquons à nos occupations sans nous soucier du lendemain ni même en ayant conscience de ce que nous faisons véritablement.

Cela pourrait se résumer à : sommes-nous heureux ? Sommes-nous aussi conscients de notre véritable condition ? Sommes-nous réellement éveillés où sommes-nous le produit d'une société de consommation avilie et désuète ? Peu-être que quelque chose nous pousse inconsciemment à mener une existence passive, à suivre les conventions comme la plupart des membres du troupeau, etc. Peut-être y a-t-il une voix extérieure à notre conscience qui nous pousse à être ce que nous sommes sans nous poser de questions, en nous menant à notre propre perte...

J'ai peut-être voulu dire tout ça : le peintre n'est sans doute qu'une représentation symbolique de ce Mal qui nous ronge...

Merci encore,

Stéphane

Merci également à Cristale et papipoete !

Et merci également à Larivière pour son commentaire enthousiaste !