Bonjour à toutes et tous,

tout d'abord merci d'avoir pris le temps de lire et commenter une nouvelle assez longue, sur laquelle j'ai beaucoup travaillé, sans parvenir au résultat que j'escomptai. Et c'est bien pour cette raison que j'ai souhaité la présenter, tout en la sachant inachevée. Vos commentaires m'ont éclairé sur ce qui lui manque. Mais je l'ai tellement travaillée, retravaillée, re et re travaillée que je ne reviendrai plus dessus. Alors pour répondre à vos commentaires:

- Socque: je ne voulais pas du tout célébrer le surhomme, mais je comprends votre interprétation. Dans une autre version, les personnages qui composent Jürgen étaient plus ordinaire, mais cela ne fonctionnait pas. Car l'idée de base est en fait double: le génie d'une part, la création de l'autre (et son antithèse: la non création), et il me fallait cette "épice" du génie pour tenter de le montrer. Visiblement, je n'ai que partiellement réussi. Merci d'avoir toutefois apprécié ce texte malgré toutes ses failles, et je suis heureux que vous en ayez ressenti l'intensité.

- Marité: merci de votre appréciation (comme quoi je n'ai quand même pas tout raté lol). Et bien sûr, dans une nouvelle, au contraire d'un roman, tout ne peut être expliqué, mais seulement suggéré. Le lecteur doit quand même chercher et imaginer, il n'y a finalement pas de raison que ce soit l'auteur qui fasse tout le boulot

- Cherbiacuespe : heureux que vous ayez apprécié le sujet, en effet pour moi passionnant. Et je suis d'accord sur la nécessité d'une précision d'orfèvre que je n'ai pas su trouver. Je n'ai pas souhaité "semer" le lecteur, mais apporter peu à peu des indices (le titre comme le souligne Marité en est un) pour que la conclusion, toute fantastique qu'elle soit, ne semble pas "parachutée". En retravaillant ce texte, j'ai supprimé un quatrième tableau pour expliquer les dissociations d'identité, et raccourci les tableaux qui étaient, à l'origine, bien plus longs. Ce travail a permis de limiter l'impression "désordonnée" que vous avez ressentie, mais pas assez semble-t-il.

- Donaldo75: merci de ton appréciation, et du point d'orgue de la fin de la nouvelle. Les dialogues ont en effet été très compliqués à travailler (et je les ai pourtant réduits presque de moitié par rapport à la version originale), mais leur but était bien de poser le pitch de la TDI, et d'en arriver à la folie de vouloir s'autodétruire. Je suis d'accord avec toi sur le fait qu'ils soient un peu trop longs, qu'il leur manque cette précision d'orfèvre dont parle Cherbiacuespe.

- Pepito: le parti pris de départ était un homme aux multiples génies. Quand l'un est réfréné, un autre apparaît car il a besoin de s'exprimer. Je ne suis semble-t-il pas parvenu à exprimer correctement cet aspect, mais contrairement à ce que vous dîtes (ou interprétez, ce qui est le droit et le devoir d'un lecteur), Jürgen se plante à chaque fois, car il ne parvient jamais à accepter son propre génie, et surtout les émotions qui vont avec. Mais je comprends parfaitement vos remarques, qui soulèvent en effet un des points faibles de cette nouvelle. Petite précision: les TDI ne se limitent pas à deux ou trois personnalités différentes, certaines personnes atteintes de cette maladie peuvent en avoir plus de dix !

- Plumette: vos remarques vont dans le sens des autres commentaires: une idée intéressante, mais dont le traitement n'a pas été adéquat (et j'en suis parfaitement conscient). Le combat intérieur était en effet compliqué à illustrer, et je n'ai que partiellement réussi. Et comme indiqué plus haut, il me semblait nécessaire (à tort ou à raison) que ce combat soit illustré par des génies, non par des individus lambda. J'ai sans doute été trop loin dans le côté "flamboyant".

- Malitorne: merci pour votre commentaire, sur lequel je ne sais trop que dire puisque vous n'avez pas été réceptif au texte (comme quoi j'ai bien manqué quelque chose lol). Juste que, une fois encore, faire une nouvelle fantastique sur ce type de psychose ne me semblait possible (selon ma sensibilité) qu'en utilisant le génie.

Merci encore pour vos commentaires sur un texte qui, vous l'aurez compris, me tenait à cœur, et que j'ai voulu présenter, bien que le sachant inachevé, pour des avis qui ne pourront que me servir. Pour d'autres nouvelles un peu barrées bien sûr.

Au plaisir de vous lire toutes et tous.

Ombhre.