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Maître Onirien
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02/10/2012 20:34 De Là-bas
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Ce soir je viens remercier tous ceux et toutes celles qui ont permis à ce texte de paraître au grand jour.
Je pense aux Membres du Comité qui font un travail formidable derrière le rideau, je pense aux lecteurs et commentateurs en espace-lecture, je pense à tous les commentateurs de ce poème, si nombreux, tellement nombreux que j’en suis extrêmement touchée. La forme de ce poème est le "dix-septain sphérique en miroir" qui se trouve dans la liste des poèmes à forme fixe que nous a aimablement présentée notre grammairien préféré : Davide. Forme légèrement arrangée à ma sauce perso ^^ Ce poème évoque la transidentité, la difficulté de la vivre, de la faire reconnaître et légitimer. Des adolescents se suicident pour n'avoir pas reçu le soutien de leurs proches, de la société. La transidentité est le fait, pour une personne transgenre, d'avoir une identité de genre différente du genre assigné à la naissance contrairement à une personne cisgenre. Merci pour L aux commentateurs en espace-lecture : Anje « On a tous du X et du Y à doses tellement variées qu'on peut parfois penser qu'un X est plus Y tandis qu'un Y semble plus X. Les genres et les transgenres, un débat éternel ? Mais l'histoire narrée est extrêmement touchante. Simple, réaliste (me semble-t-il) » Simple et réaliste était mon but d’écriture pour ce texte effectivement le « je » de mon personnage incarnant une jeune personne adolescente, je ne pouvais lui donner la parole autrement. Il est plus facile aujourd’hui d’évoquer ce genre de sujet. Merci de votre lecture et merci pour cette haute appréciation. Miguel « Petites remarque de forme : le vers 4, repris à la dernière strophe, souffre de l'absence du "de" devant "francs désaveux"; je sais bien que la métrique exigeait ce sacrifice, mais la grammaire s'en accommode mal. « et sur un retour : «Lecture après publication : je vois que le vers 4 aéré heureusement modifié. évidemment, l'exigence du sens ne permettait pas d'étendre cette modification au premier vers de la dernière strophe. Cette relecture me charme encore plus que la première. » « Ces choses sont dites ici avec la délicatesse qui convient, car un militantisme rebelle et provocateur ne rendrait rien de ce ressenti intime. » Je n’ai rien modifié de mon vers 4, identique à sa présentation en espace-lecture, je ne vois pas ce que semblez avoir vu. La correction n’est pas intervenue sur ce texte. Concernant ce vers 4 certains ont souligné la syntaxe, personnellement j’ai voulu dire : « Sans crainte les regards et leurs francs désaveux » dans le sens ‘les francs désaveux de ces regards’. Peut-être est-ce une faute de syntaxe, je n’en sais rien. Quoi qu’il en soit c’est le prof qui parle alors j’écoute et je vous remercie pour vos appréciations. EtienneNorvin « Le mélange de forme classique 'hors du temps' et de crudité du propos, lui très actuel, avec ces mots si directs et si simples, donne une grande force au texte... Et tous les enjeux sont là, du ressenti intime au rejet par les pairs du même âge et la famille... Même si, me semble-t-il, l'attitude des pairs évolue plus vite que celle de leurs aînés ? » Oui, un support classique pour des propos « modernes », et pourtant le sujet date de la nuit des temps, la différence est que la science parle et que les tabous disparaissent, grâce aussi aux médias qui mettent au grand jour certaines réalités à force de témoignages, le cinéma est également un bon support pour éveiller les consciences. Merci beaucoup pour vos appréciations. Socque « Des vers touchants je trouve, dont la crudité par moments exprime à mon sens le désarroi du narrateur qui se voudrait narratrice. Un cri, mais qui rentre à la fin dans le rang : je me dis que votre choix de raconter en vers réguliers cette triste histoire de résignation forcée à la norme de genre se révèle judicieux. Je salue aussi le soin apporté à la construction et aux rimes. « Merci beaucoup d’avoir entendu le propos de ce texte qui se plie à l’exigence et la discipline dans sa forme y enfermant une personne qui « sort du cadre » mais qui est contrainte de s’y enfermer. Le harcèlement moral et physique dans tout ce qu’il d’immonde. À la publication : Vincent « Un texte merveilleux juste parfait en ces moments où la ségrégation voudrait être dans l'air du temps la forme je ne saurais la critiquer je laisse cela aux spécialistes je dirais simplement que votre écriture est au service du fond c'est à dire parfaite pour moi quand à la cause merci de défendre ces appels de genre espéré « C’est un joli compliment que vous me faites là, que mon écriture soit au service du fond est mon principal soucis. Oui je défends lorsque cela me semble juste les causes souvent perdues par ignorance. Merci pour cette haute appréciation. Vero « Une poésie qui me parle et me touche, tout simplement. Des vers tout en simplicité dont tu ne nous a guère habitués, mais qui se marient très bien avec le fond douloureux exposé. Un mal-être, une souffrance perceptibles, des images percutantes. On sait, hélas, jusqu'où tout cela peut conduire. » La simplicité de mes vers est voulue comme tu t’en doutes bien. J’ai endossé le « je » d’une adolescente et sans vouloir utiliser le langage « jeune » j’ai tenté de rester au plus près de son ressenti. Ta sensibilité me touche également. Merci pour ton commentaire et cette haute notation. Myndie « Autant qu'il nous bouleverse, ton poème nous cueille au matin avec l'intensité d'un ouragan. C'est un choc, un condensé d'émotions servi dans un de ces magnifiques écrins que tu sais nous offrir. ...tes vers sont magnifiques, ourlés de douceur et de tristesse; ils ont cette douceur qui te caractérise Cristale et pourtant, ils ont la force d'un uppercut. Ils nous feraient pleurer. N'est-ce pas là le signe que la poésie tient toutes ses promesses? » Quel touchant commentaire ! Je ne pensais pas être capable de frapper si fort, bigre, un uppercut au saut du lit ^-^ Je suis heureuse de ta réaction, il est vrai que lorsqu’on écrit le but est de faire passer pas seulement sa propre émotion mais également un message, souvent d’espoir. Merci pour ta haute appréciation. Dream « Rude et sans afféterie « L » traduit le malaise d’être «différent (e) », de l’impuissance à être « soi-même ». Aucun pathos dans cet écrit, juste le banal souvent tragique de la bêtise et de la cruauté humaines dans cette descente en enfer. Bravissimo ! « « La bêtise et la cruauté humaine » c’est bien cela que dénonce aussi le poème. Ce qui est paradoxal c’est la propension des humains à se prétendre chacun à part et différent des autres qu’ils nomment mouton et pourtant, dès qu’une différence s’affiche, ils se réunissent en meute pour la massacrer. Merci pour votre bon sens et votre haute appréciation. Marité « Dans ces vers je retrouve ce qui, à mon sens, exprime une souffrance intime provoquée par la non acceptation d'une situation inhabituelle. Si au début je n'ai pas compris le thème, la troisième strophe m'a éclairée de manière crue et peu poétique. Mais aussi, comment le dire avec d'autres mots ? Peut-être est-ce possible ? C'est le seul bémol que j'apporterais à ce poème qui a le mérite de mettre au grand jour un sujet souvent décrié et mal accepté dans notre société en dépit de la tolérance affichée. » Effectivement, les propos « crus » de la troisième strophes sont là pour dire les choses telles qu’elles existent : ces ados subissent la cruauté de leurs camarades qui n’acceptent pas la différence de comportement dans ce qu’on nomme « identité sexuelle ». Merci de vous être exprimée sur ce texte, et un grand merci pour vos appréciations. Papipoète « un poème coup de poing dans la gueu.. de bonne heure, pour le lecteur mais pour cette demoiselle, dont on a collé sur le front " vas-y elle n'attend que ça ", quel martyr que se rendre à l'école, où on la coincera dans un coin des toilettes, et ça défilera à la " queue-leu-leu " ... La strophe où s'exprime l'image du père, est une brassée d'orties, qu'il put avec, fouetter " son fils... " Techniquement, je suis une fois de plus ébahi, devant ce classique qui coule comme une onde sans retenue, si limpide ! Les spécialistes auront examiné cette forme qui n'est autre que... ?? « « coup de poing dans la geu... » Vous y êtes papipoète, en plein dedans, dans la boue du harcèlement physique et morale d’une pauvre créature qui ne demande qu’à vivre sa vie et que sa différence ne soit reconnue que comme normalité. La forme est le dix-septain sphérique en miroir que j’ai mis « à ma sauce ». On la trouve sur la liste des formes fixes que nous a si généreusement offerte notre confrère grammairien Davide. Donaldo75 « Le thème est presque dramatique dans cette ère d’intolérance qui s’ouvre en ce moment ; je trouve intéressant de le traiter en poésie. Ici, le résultat est conforme à ce que tu nous livres d’ordinaire, c’est-à-dire de la poésie très bien calibrée, de la forme réussie, Pour ce qui est de la tonalité, elle est indissociable du fond dirais-je et pourtant elle reste mesurée. La mesure, c’est rester dans le toucher, ne pas frapper les esprits mais préférer leur imprimer une marque – ou plusieurs dans le cas présent – pour provoquer la réflexion. C’est un choix. Personnellement, j’aurais préféré plus d’impact, du lourd, frapper mon esprit parce que je pense que le fils qui ne veut pas être un homme mais se sait fille ne vit pas cette situation avec mesure, ne voit pas de quoi réfléchir tout le temps sur le sujet et quand il réfléchit, alors elle se dit que le monde est injuste. Oui, les deux genres – ma phrase précédente est tournée dans ce sens, s’entrechoquent parce que c’est un combat entre la réalité physique, celle du corps, la perception sociale, celle du genre, et la réalité psychique, celle de l’être humain. Il, elle, eux, nous, tout est lié et l’harmonie n’est pas évidente. J’espérais un opéra de Mozart avec la violence de la reine de la nuit et j’ai entendu un menuet de Haendel. C’est beau, Haendel « Un commentaire admirable pétri de réflexion. Je pense réellement que mon « personnage » ne cesse de réfléchir à sa situation puisque il en subi les conséquences à chaque instant de sa vie et tous les jours. Tu aurais préféré « plus d’impact, du lourd, frapper ton esprit », depuis que tu me lis, je pense que tu as constaté que ce n’était pas le tempérament de mon écriture mais j’aimerais bien « frapper ton esprit ». Tu me mets au défi et, qui sait, saurai-je un jour le relever, mais je ne suis pas Mozart, Haendel c’est beau aussi bien que manquant un peu de nerf, disons que j’aimerais me situer entre les deux. (sourire) Merci beaucoup pour tes appréciations. Annick « On a l'impression d'un ange auquel on a coupé les ailes. Ici, le rejet social est fait de harcèlement, d'exclusion, même de la famille. La victime qui revendique son identité le fait de manière douce, sans pathos. En réalité, derrière cette plainte à peine audible se révèle une violence inouïe, celle des autres, de la société. Un vers à la fois direct, presque naïf, un propos que l'on pourrait entendre de la part d'un enfant : "Mon sexe était pareil que dans leurs caleçons." Que de solitude exprimée, que de souffrance rentrée. Un poème simple et émouvant. « Ton image de l’ange auquel on a coupé les ailes me plaît beaucoup car c’est un peu ça quand on regarde évoluer mon personnage. La victime essaie de se fondre discrètement dans une société qui la rejette. Et oui, ce vers...« L » est obligée d’aller dans les toilettes des garçons puisqu’ elle a un zizi comme eux, sauf qu’« L » est une fille dans ce corps masculin...c’est si compliqué de se faire traiter de pédé, de tarlouze et de subir les sévices qu’engendrent ces insultes. Merci de ta présence sur ce texte et un grand merci pour ta haute notation. Vincente « Alors que je salue l'intention, aborder en poésie le terrible porte-à-faux des transgenres, que j'ai trouvé la forme en miroir très astucieusement accordée au propos (le "il" et le "elle" en reflet – le miroir quotidien qui narre et rappelle la différenciation - la réflexivité positive/négative de la première et dernière strophe), alors que le titre "pudique" est très évocateur dans ses doubles sens et sonorité (L/elle et L/aile comme le désir de s'évader par les airs…), que la narration est intéressante, "nécessaire", j'ai été assez déçu par l'écriture assez prosaïque. » Le miroir, vous le dites si bien « le il et le elle » en reflet. Tout est effectivement dualité, reflet, positif et négatif, votre vision de la forme et du fond est parfaite et vous m’en voyez ravie. « L’écriture assez prosaïque » oui, j’ai voulu narrer plutôt que « conter », dans un langage le plus simple possible, une réalité bien éloignée de la fiction et contrecarrer cette « simplicité » dans un habillage bien particulier qu’est cet effet miroir de la forme. Merci beaucoup pour votre commentaire et vos excellents appréciations. Lebarde « J'image bien (ou peut être pas? ) la difficulté qu'il doit y avoir à vivre en marge des autres dans une enveloppe inacceptée, à ne pas se reconnaître dans son corps et à souhaiter se retrouver dans celui de l'autre sexe, avec tous les reproches, toutes les brimades, tout le mal-être et surtout tous les sévices intolérables que cette situation de différence peut engendrer. Un sujet compliqué qu'on ose aujourd'hui un peu plus facilement aborder mais sans pour autant faire évoluer les mentalités et les comportements de la société et même de l'entourage familial. Comme à l'habitude vous l'avez évoqué simplement, mais clairement , sans artifices, avec pudeur, simplicité, délicatesse et tellement de poésie. » Vous dites tout si bien que je ne sais plus quoi répondre à ce commentaire dont j’ai grand peine à extraire une partie plus qu’une autre. Je ne peux que vous dire simplement merci pour votre lecture attentive, la compréhension que vous avez accordé à mon texte me comble, et merci pour cette haute notation. Eskisse « Un sujet qui, s'il commence à émerger au cinéma, reste peu traité en poésie... Vous l'abordez de belle manière en en soulignant toutes les facettes : difficultés d'affronter le regard d'autrui, souffrance infinie, violence des phrases parentales assassines, difficulté universelle à être soi. C'est un beau sujet et votre plume, par sa justesse, le magnifie. « C’est bien grâce aux différents reportages, films et témoignages que j’ai pu écrire ce texte. Un sujet pas facile à traiter sans trop en faire, trop en dire, rester dans la mesure sans pour cela flouter le propos. Je suis ravie que vous l’ayez apprécié ainsi. Un grand merci pour vos appréciations. Lirian « J'aime plutôt le risque que vous prenez derrière les plessis de cette catégorie, les repoussant ou les ouvrant à mes yeux vers un thème très contemporain, tout en conservant les règles d'écriture auxquelles vous êtes attachée. Oui, c'est fluide, sans manière, direct et touchant. » Vos appréciations concernant ma façon de traiter ce sujet me réjouit car c’est pour moi la presque satisfaction (« presque » parce qu’être entièrement satisfaite ne me satisferait pas) d’avoir réussi mon poème. Merci beaucoup pour ce commentaire qui me touche. Emilia « J’observe souvent ce phénomène récurrent de reprocher à un auteur de trop rester dans sa zone de confort, mais de lui reprocher également la moindre tentative d’en sortir… (une impression ? ...) Dans ce poème très émouvant, la narratrice se fait porte-parole de ce terrible mal-être qui affecte certains adolescents et adolescentes ne se sentant pas en phase avec leur corps, afin de sensibiliser le lecteur au drame qu’ils vivent et qui les tourmente… Cela justifie, me semble-t-il, le ton employé et le parti-pris de l’auteure(autrice) de ne pas chercher de fioritures stylistiques, mais de cerner au plus juste le sujet avec simplicité dans sa réalité (comme dans « La vie s’éteint… » d’ailleurs…) ; démarche précisée dans le vers d’entame « Je voulais simplement… », qui clôt également le poème présenté dans une construction symétrique en miroir, fort à propos » C’est exact que je n’ai pas cherché le décorum pour ce poème, la simplicité du propos étant de mise avec le sérieux du sujet et je te sais gré de l’avoir remarqué et souligné. La lecture que tu fais de mes vers me convient parfaitement et résume l’ensemble mieux que je ne saurais le faire bien que j’en sois l’auteure. Un grand merci pour tes appréciations et ta fidélité à mes écrits. Stephane « Un poème coup de poing, très touchant et dont le traitement est magistral. Très peu - je pense - oseraient s'aventurer sur ce terrain glissant, et je salue déjà le mérite d'avoir "osé" (désolé pour la redondance) franchir le pas. Le texte est très émouvant, les scènes extrêmement visuelles, ce qui frappe vraiment à la lecture et sert admirablement le discours. Une fois encore, tant sur le fond que sur la forme, le poème se lit avec fluidité et j'ai pris plaisir à m'y plonger. » « Coup de poing » comme « uppercut » évoqué précédemment sur un autre commentaire. Bien que j’ai trempé ma plume dans la douceur d’une encre qui m’est fidèle, je suis ravie de l’impact qu’a produit ce texte. La sobriété est de mise avec un sujet saussi sensible. Merci pour ton agréable commentaire et ta haute notation. Cat « Je lis et relis, et à chaque fois je retrouve cette transe des émotions où me mènent inexorablement tes mots, les images que tu soulèves, et tout ce qui se glisse dans le blanc des interlignes, pourtant je suis incapable de faire décoller les mots de mon ressenti touché par ta grâce...J'espère que ce si peu de commentaire suffira à te dire combien j'ai aimé cette histoire - rendue encore plus émouvante par ta sensibilité - de L. qui est Lui aussi, lui se voulant, étant Elle... « Et pourtant tes mots Cat volent comme des jolis oiseaux sur l’horizon de mes vers. Je lis même ceux qui se cachent entre les lignes, ton encre sympathique n’a plus de secret pour moi. Un « si peu de commentaire » est pour moi un énorme cadeau-commentaire pour lequel je te dis un grand grand merci. Pouet « je ne sais si ce genre de sujets "sociétaux" correspond à vos habitudes d'écriture, en tout cas c'est réussi. Fort simplement, mais subtilement décrit, comme ce septième vers nous prédisant la suite. Non, typiquement le genre de texte classique que j'apprécie car justement je n'ai pas l'impression d'en lire...C'est moderne dans l'expression, sans chichis, et finalement très touchant. (Et bien vu, le titre.) » C’est un honneur que vous me faites en écrivant que vous n’avez pas l’impression de lire du classique. C’est parfois mon but avec certains textes. Ici la simplicité était de mise forcément. Mille mercis pour votre lecture et vos appréciations qui me touchent. Larivière « Moi qui suit le premier à rechigner devant une poésie classique dont le thème me parait trop convenu, j'applaudis ici à deux mains le traitement du thème et le thème choisi... Grace à votre écriture on se met à la place de ces personnes transgenre dans leurs difficulté d'être face aux regards de ceux pour qui la différence n'est pas un atout mais un handicap... merci pour elles d'être sorti de votre zone de confort ! Un bel ouvrage assurément » Je suis heureuse que vous n’ayez pas rechigné en lisant ces vers « classiques », vous recevoir sur ma page est assez exceptionnel pour que je m’en réjouisse et en ressente même une certaine fierté. Quant à ma zone de confort, j’aime en sortir parfois tout en gardant mon goût pour une versification rigoureuse et lorsqu’ un texte est si bien reçu, je ne peux que m’en réjouir. Mille mercis pour votre présence et vos appréciations qui m’ont touchée. Nemo Autrefois ce sujet aurait fait un scandale Et l’on eût attaché l’auteure au pilori ! « Comment a-t-elle osé poser une 'pédale' En victime, en martyr ? » Ah ! quel charivari ! Parce qu’un quarteron de têtes bien pensantes Etait persuadé qu’il fallait les punir Et que de telles mœurs n’étaient pas innocentes, Le troupeau de moutons suivait sans réfléchir, Les accablant souvent de paroles blessantes, Indifférents au fait qu’ils les faisaient souffrir. Les foules à présent sont bien plus complaisantes, Et les mêmes moutons vont encore applaudir A la largeur d’esprit d’autres têtes pensantes. Aujourd’hui, tu nous dis : « Oh ! le pauvre chéri ! », Je reconnais bien là, ton bon cœur, ma Cristale, Ainsi les vieux censeurs sont mis au pilori… Autrefois ton sujet pourtant eût fait scandale. Nemo, Nemo, Nemo, mon cher poète, je n’aurai jamais de cesse de m’étonner de votre facilité à mettre en vers vos commentaires dans une forme identique à celle de mes poèmes. C’est un immense plaisir que de vous retrouver sur ma page et d’y cueillir vos mots. J’ai encore beaucoup à apprendre de vous. Recevez un bouquet de mercis pour cette si délicate attention. Myo « Il faudra nous en dire plus sur cette forme particulière. Avec ce dernier quatrain qui reprend à l'inverse le premier avec quelques modifications. Est-ce une exigence de cette forme ou une envie de l'auteure ? Quoiqu'il en soit, une technique toujours impeccable au service d'un thème profond et complexe qui dévoile les dégâts occasionnés par le manque de tolérance et de respect de l'autre dans toutes ses différences. » La forme est le dix-septain sphérique en miroir : ABAB CDC DCD CDC ABAB aménagé à ma façon en reproduisant le premier quatrain au quatrain final avec un effet miroir aménagé aussi pour finaliser l’histoire. Les tercets imitent ceux de la terza-rima mais sur 2 rimes seulement. Voilà Myo pour ce qui est de la forme. Vous évoquez à juste titre le manque de tolérance et de respect, c’est bien cela que j’ai essayé de dénoncer en douceur, ainsi que tous types de harcèlements dont de nombreuses jeunes personnes sont victimes. Merci pour vos appréciations. Bandini « Je m’étais résolu à ne plus rien commenter ni même lire. Je serai d’ailleurs très bref. C’est le hasard qui m’a mené ici et je franchis le Rubicon pour dire sur cette rive tout le bien que j’en ai pensé en lisant votre poème avec les yeux de l’autre rive. Votre poème raconte une histoire et je suis admiratif de la construction en miroir des première et dernière strophes. « Vous avez bien fait de ne pas vous résoudre à ne pas commenter, ni lire. J’aurais regretté toute ma vie de n’avoir jamais eu le plaisir de trouver votre signature sur ce texte. Merci de cette visite à laquelle je ne m’attendais vraiment pas. Merci pour vos appréciations. Encore merci à toutes et tous pour votre présence sur mes pages. Cristale
Contribution du : 27/01/2022 22:02
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Re : Merci pour L |
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Maître Onirien
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02/10/2012 20:34 De Là-bas
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Contribution du : 27/01/2022 22:19
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Re : Merci pour L |
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Visiteur
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Cristale,
Vous savez qu’il m’arrive de m’essayer à la poésie, ou du moins la versification, sous sa forme classique. Je n’en connais que trop bien la difficulté et je ne suis que trop partiellement connaisseur de ses règles pour me permettre un jugement sous cet angle. Le caractère relativement prosaïque dans le cours ses mots n’est pas pour moi un défaut de votre poème, il en fait la force. Sa relative réserve dans l’expression de la violence n’en fait pas un témoin timide, mais bien au contraire, un révélateur de sa banale cruauté. Le coup de poing vient moins de la violence infligée que de la résignation de celui ou de celle qui l’a reçue, ce qui est parfaitement mis en évidence par la construction en miroir des première et dernière strophes. Ce n’est pas un poème qui crie, c’est un poème qui pleure. Il ne suscite pas la révolte, mais l’empathie. Je le sens moins militer pour une cause que porter l’attention sur un être humain, le seul dont se soucie cette cause. C’est un poème magnifique. Vous évoquez « la liste des poèmes à forme fixe que nous a aimablement présentée notre grammairien préféré : Davide ». Auriez-vous un lien menant vers cette liste ?
Contribution du : 28/01/2022 12:34
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Re : Merci pour L |
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Expert Onirien
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15/12/2017 07:55 Groupe :
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Bonjour Bandini,
La liste dont fait état Cristale s'étale sur six pages. Ne sachant pas comment joindre une pièce ici, si vous me donnez une solution, je peux vous la transmettre au format Word ou OpenOffice. Anje
Contribution du : 28/01/2022 13:33
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Sur des pensers nouveaux, faisons des vers antiques. (A. Chénier). |
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Re : Merci pour L |
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Maître Onirien
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02/10/2012 20:34 De Là-bas
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Bonjour Bandini,
Je vous ai envoyé la liste, établie par Davide, via mon pigeon voyageur. Faites-moi signe quand vous l'aurez reçue s'il vous plaît. Je reviendrai par ici quand le temps m'accordera un petit répit pour vous répondre... Merci Anje pour votre adorable intention. J'ai également téléchargé cette liste, on ne la retrouve pas sur Oniris, je pensais pourtant qu'elle était épinglée.
Contribution du : 28/01/2022 14:00
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Re : Merci pour L |
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Visiteur
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Anje, merci infiniment de votre aide. Une solution s'est offerte à moi.
Cristale, j'ai accroché un petit mot de remerciement à une patte de cette brave bête qui doit être impatiente de vous retrouver. Veillez croire en l'expression de mes amicaux roucoulements.
Contribution du : 28/01/2022 14:44
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