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1 Utilisateur(s) anonymes
Regarde... mercis. |
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Visiteur
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Bonjour,
Voilà, voilà,… 3 années de silence et hop. Merci pour la lecture, la sélection, la correction et la publication de Regarde... Merci aux Lecteurs de l'EL, à ceux post-publication. Cristale, une fois n'est pas coutume, merci infiniment d'avoir apprécié. J'aime bien ta lecture. Eskisse, merci beaucoup pour ton retour positif, contente que le coté grunge t'ait frappé, j'y tiens, et ta lecture. Don, coucou. Merci et pour les planètes et pour ta lecture musicale, as usual. Papipoete, loue seulement, je prends ! C'est aussi la fin que je préfère, personnellement. Pouet, Gringo quel plaisir de te lire sous mon texte, toi et ta faculté à saisir l'humeur, le but... Lebarde, je ne crois pas à l'hermétisme, ni à l'impossibilité artistique. Une œuvre parle, ou non, elle n'a ni frontière ni règles dans l'oeil de celui qui la reçoit. Du coup, merci pour ton passage, même si tu n'en as pas retiré grand-chose, en étant toutefois assez juste dans ta perception de l’atmosphère qui y règne… au plaisir. Miguel, merci beaucoup pour les mérites que tu as perçus dans ma petite bafouille. J'apprécie ta franchise. emilia, merci d'avoir lu, d'avoir apprécié la valse, et les émotions. Je ne vais pas épiloguer deux jours sur un texte aussi court, mais peut-être laisser une ou deux pistes, pour éclairer l'obscurité… Regarde… est un face à face. Les premières strophes sont féminines, elles s'adressent à une femme. Ça peut être une amante, une sœur, la narratrice soi-même… il y a une volonté d'universalité dans quelque chose qui est somme toute adressé à quelqu'un en particulier. On y aborde la tristesse, l'autodestruction de l'image, l'image de soi, l'image que les autres ont de soi, de l'autre, l'amertume et les regrets. Sonorités dures, v/d/m/r redondants, entrecoupés de sons sifflants ou doux l/s. Comme quand on radote après avoir trop bu ou trop fumé. C'est une strophe masochiste. Le signifiant est victime de son état et le subit. La série de strophes suivante est masculine. Elles parlent à l'homme, l'amant, le mari, l'amoureux. C'est clairement une strophe sentimentale, sexuelle. Elle décline l'excès, la drogue, l'alcool, la violence, mais également la douceur et le plaisir. C'est une strophe sadique. Les sonorités restent identiques, moins redondantes, plus dures. Le signifiant est maître de son autodestruction, il en jouit. En italique le regard extérieur. Celui que l'on porte sur l'autre. Celui que l'on porte sur soi. L'impuissance face à la dépendance de l'autre, puisque c'est le thème de cette poésie. Le constat de cette impuissance, et le paradoxe devant lequel on se retrouve. Les derniers vers reprennent la constante douloureuse, la sensualité, le regard et posent la conclusion du camouflet. Ce que l'on tente de cacher au monde. Ce que l'on cache sous l'addiction. Ce qui pousse à l'addiction. Cette vision de soi, ou de l'autre qui est en totale inadéquation avec ce que le monde – l'autre – voit, ce qu'on décide finalement de montrer. J'ai essayé d'y mettre l'amour que je ressens quand je regarde au-delà de ces addictions, droit dans le miroir, et la douleur de ne pouvoir juste cesser d'aimer. Merci d'avoir donné vie au reflets.
Contribution du : 28/01/2022 15:51
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