Il est ici : http://www.oniris.be/poesie/cyrill-angoisse-11557.html

Mes remerciements au CE pour la parution de ce texte, aux lecteurs pour leurs appréciations.
Tout d’abord, je précise que le sujet était annoncé dans le titre.
Il n’est pas question ici de la guerre qui s’annonçait à la date où j’ai écrit ce poème. Toutefois les métaphores martiales, bruit de bottes et mouvement de troupe, m’ont été soufflées par les ondes radios qui en ont fait grand usage à ce moment là.
Ici il s’agit donc d’une guerre intérieure, d’un chamboulement, de cette impression d’être assailli de toute part : ce qui pour moi sont les manifestations de l’angoisse.
Je constate qu’elle est très personnelle, que certains d’entre vous la vivent différemment, et quoi de plus normal.

socque, vous soulignez l’aspect burlesque avec cet exemple de l’âme qui verse avant de chalouper. Je conçois certes que ce n’est pas logique, mais qu’est-ce qui est logique dans l’angoisse ? Vous mentionnez aussi les sonorités : c’est en effet elles qui m’ont guidé dans une écriture assez spontanée. Merci pour vos remarques.

Donaldo, merci pour les références à Gaudi, pour le délire baroque et le riche champ lexical. Également pour avoir compris cet écrit comme étant intuitif. Pour les applaudissements debout sur ta chaise, j’applaudis en retour, je te dois bien ça !

Mintaka, je ne connais pas la manière de bien utiliser les métaphores et la façon dont je le fais ici en est une parmi d’autres. Pour moi il n’y a pas de règle en la matière. C’est selon. Je ne conteste pas toutefois que vous n’ayez été que peu convaincu par leur profusion labyrinthique. Merci pour votre avis.

AnnaP, érudit, hermétique : je suis assez étonné par ce jugement mais soit. Que vous ayez au début pensé à un soldat ne m’étonne pas vraiment. C’était un peu ma crainte, que les premiers vers du poème influent trop sur la compréhension de la suite. Merci pour vos remarques.

papipoete, pas moyen de passer incognito à votre regard averti, dirait-on ! Votre lecture en tout cas me questionne encore une fois sur le bien-fondé de ces métaphores guerrières. Aurais-je dû préciser en exergue qu’il s’agissait ici que d’une angoisse sans objet ( pléonasme ), et très personnelle ? Je ne sais pas. Merci pour votre appréciation.

Corto, merci pour votre lecture, j’ai l’impression que ce flot d’images, même peu rassurantes, ne vous a pas paru excessif. Tant mieux.

Cat, Des promesses, des promesses ! J’ai attendu attendu elle n’est jamais revenue, mais ce n’est pas grave. Que tu reconnaisses dans mes mots le chaos inhérent à cet état d’angoisse me convient tout à fait. C’est toujours agréable de se sentir compris dans ces cas-là, merci !

Pouet , je constate que toi aussi tu as remarqué et apprécié les sonorités. Merci ! C’est je dois dire ce qui a guidé mon écriture pour ce poème. Je précise que j’ai parfaitement compris le sens de ton commentaire, il est clair et correspond tout à fait à ce que je ne saurais dire aussi bien. Merci pour ça, ça m’ôte les épines des pieds que je n’ai pas comptés.

A tous et encore une fois, merci  et au plaisir de nouvelles lectures.

Salut Cyrill et merci, tu me rassures.
D'autant que je viens de relire mon commentaire et que je n'ai rien compris...

Pouet, déjà lu.

Je peux descendre de ma chaise, maintenant ?

Citation :

Que non pas Donaldo, ce serait trop facile d'avancer des acrobaties sans les assumer. Le Sacre du Printemps vaut bien quelques courbatures, il me semble

Citation :

Relu et approuvé par mézigue. La comprenote passe par des chemins largement inconnus de nous autres pauvres sujets assujettis à l'inconscient, et c'est bien assez déjà. Manquerait plus qu'on se regarde droit dans les yeux excavés de l'horreur, ce serait la fin de tout.

J'aime bien ce que tu dis Mézigue, ça me fait fugacement penser au squelette de Cioran, enfin pas à son squelette, à ce qu'il en dit des squelettes, ou plutôt des squelettes derrière les façades de chair, d'y penser quoi, se le représenter. Parce que j'aime bien Cioran, c'est bien Cioran, surtout quand on est pas trop près du couteau de cuisine...

Allez, hein.

Merci Vincente pour ton commentaire d'après la bataille. Un peu déçu que le vers final ne t'ait pas agréé, je trouvais justement qu'il représentait bien ce qu'il y a d'insoluble dans l'angoisse, qui se nourrit d'elle-même.
Étonnant, presque paradoxal, que ce soit la connivence qui ait limité l'impact sur toi.
Faut dire que je n'ai pas écrit ce poème sous l'emprise de ladite angoisse. Je n'écris rien que je trouve bon quand je suis en plein dans l'émotion. Du coup il y a peut-être une distance qui empêche. Mais plus ça va et plus je me sens bien dans cette distance.

Pouet, tu vas me lâcher ce couteau tout-de-suit-te et me balancer ce Cioran dans le composteur

Citation :

''Dès que je peux, je reviens étoffer ce commentaire (...)."
Voilà ce que j'ai dit exactement, Cyrill.
Aucune promesse là-dedans. Je sais trop à quelle vitesse passe le temps, pour emprunter ce chemin mensonger.

Du coup, tu auras tout gagné aujourd'hui, puisque repassant par ici, j'ai été reprendre un bain d'angoisse...
Bigre, ''la sinistre crevasse allant béant sur le dilemme'' a failli m'engloutir encore une fois.
Heureusement que la neige qui tombe en ce premier Avril me donne envie de rire et de me tenir au bastingage. (lol)

Cadeau pour toi ''Elle m'a dit... '', avec un bouquet d'églantines en prime (de saison)


Cat

Merci pour le cadeau Cat, elle déplombe bien l'angoisse cette chanson-là.
Mais rassure-toi, je ne causais de promesses que pour placer mon bouquet d'églantines !

Je sais bien ce qu'est le temps qu'on ne trouve pas et d'ailleurs il est question qu'on s'y penche sérieusement avec le concours. Et de ce temps qu'on a pas il en faudra bien pour en parler et le poétiser, justement, alors au boulot et fissa, nom d'un bonhomme