Merci au CE pour la publication de ce texte et à embellie, socque, Miguel, Mintaka, papipoète, Pouet, Lebarde, Ascar, GiL, Cristale, Larivière et inconnu1 pour s'être donné la peine de commenter mon petit poème. Merci également à Mokhtar qui m'a fait parvenir son aimable commentaire en MP.
Je ne souffre guère d'insomnie, le principe de ce texte était pour moi d'écrire un poème sur la couleur noire sans utiliser le mot. On y trouve donc une accumulation d'éléments analogiques qui aura pu paraître un peu exagérée, mais je suis heureux que le résultat ait été généralement bien reçu.
La forme choisie, quoique peu usitée, n'est pas à proprement parler originale : il s'agit de l'ode anacréontique, d'après Michèle Alquien dans son dictionnaire de poétique. On la trouve chez les poètes de la Renaissance, mais il en existe quelques occurrences chez Hugo ou Verlaine.
Sa métrique rythmée m'a fait penser qu'elle pouvait se passer de ponctuation, ce qui lui a interdit la classification en classique que j'avais proposée. De toute façon, les dièreses non respectées à « existentiels » et « obsidienne » ne l'auraient sans doute pas permis.
Désolé pour la faute d'orthographe à « Soulages », le vers précédent devient donc : « De teintes simples et sages ».
Encore merci à tous pour la bienveillance et la richesse de vos commentaires.
archibald