Bonsoir à tous,

Avant de revenir pour remercier les commentateurs de mon dernier poème paru, j'aimerais partager ce petit mot pour expliquer pourquoi le coquelicot est devenu cette fleur symbole de la mémoire de ceux qui sont morts à la guerre.

En fait, le coquelicot est la première fleur qui repousse sur les champs de bataille.
Pour germer, la graine du coquelicot n’a que très peu d’exigences : elle a avant tout besoin d’une terre remuée et calcaire. De grande longévité, elle résiste bien au manque d’eau et à l’enfouissement, et peut donc rester dans le sol de longues années. Puis, dès que la terre est remuée et mise à nu, elle se met à germer. C’est ce qui explique aussi qu’elle se mit à pousser sur les terres dévastées par les obus et tranchées des combats de la première guerre mondiale…

J’ai voulu faire ce parallèle entre le premier coquelicot qui pousse sur un champ de bataille quand la guerre se termine… et celui du dernier, soufflé par l’obus, ou piétiné par le soldat d’une guerre dont on ne sait quand elle va se terminer.

Voilà, cela rendra mon texte peut-être plus compréhensible.



Myo

Bonjour Myo, voilà une explication bienvenue. je savais le rapport entre le coquelicot et la guerre, et d'ailleurs si j'ai bonne mémoire la dalle du soldat inconnu anglais à L'abbaye de Westminster est entourée de coquelicots artificiels. Mais je ne sais pas, il a manqué quelque chose au poème (à mon sens, bien sûr ; d'autres ont su mieux le lire) pour que ce coquelicot me "parle" vraiment. Au plaisir de vous relire.

Merci [Myo[/b] pour ces précisions.
Je savais bien qu'il y avait un truc entre les champs de bataille et les coquelicots.
Cette fleur m'évoque immanquablement la chanson du "p'tit coqu'licot" que chante Mouloudji.
Aussi la déception d'enfant devant un bouquet qui se fane aussitôt cueilli.
Bref, tout un programme pour cette petite chose si fragile !

Voulez-vous savoir comment conserver un bouquet de coquelicots ? Cueillez-les en bouton, quand ils sont près d'éclore ; brûlez pendant quelques secondes le bout de la tige avec un briquet, et mettez-les dans l'eau. Quand ils s'ouvriront, vous les garderez plusieurs jours, comme d'autres fleurs.

Oh, merci Miguel. Je vais suivre ton conseil, les coquelicots sont mes fleurs préférées et je suis toujours désespérée de les voir faner aussi vite.
Une anecdote ( véridique ) en passant: un jour j'ai acheté en jardinerie un sachet de graines de carottes et j'ai eu la surprise de voir s'épanouir dans mon jardin une belle rangée de coquelicots. Moi j'étais ravie, mais mon mari n'était pas très content.

A propos de symbole et pour atténuer et compléter les affirmations de mon commentaire concernant le coquelicot il faudrait parler du « bleuet » qui lui aussi évoque la grande guerre et les « Poilus ».
D’ailleurs, Coquelicot et bleuet sont des fleurs sauvages qui fleurissent la campagne à peu près à la même période.

Un duo d'inséparables des champs de blé, en effet, Lebarde.
Quand je pense à l'un je pense à l'autre.

Miguel, passées mes déceptions enfantines, je préfère à présent les laisser en terre égayer la nature que les cueillir. Ils sont bien tristes dans un vase.

Bonsoir Miguel,

Mon coquelicot n'a pas su vous convaincre, j'en suis désolée. Mais je vois que vous maitrisez l'art de le rendre attrayant plus longtemps.

Merci de votre passage et ...de votre franchise.


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Et oui Cyrill, une fleur d'apparence fragile et pourtant ses graines résistent à bien des tourments.

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Merci pour l'anecdote Embellie ... j'imagine qu'il a du pousser des coquelicots dans le potager pendant quelques années

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Lebarde, je pense que le coquelicot a été choisi comme emblème aussi à cause de sa couleur rouge qui rappelle le sang versé sur le champ de bataille.


Bonne soirée à tous.

Myo