Merci à tous pour la publication, la lecture et les commentaires de Losanges orange.

J’écris beaucoup sur le Portugal ces temps-ci, et de temps en temps j’ose proposer un texte. Pour les commentateurs qui parlent d’un poème cubiste, j’avais un ami peintre qui disait que la peinture n’est rien d’autre qu’un regard. Cette phrase m’a longtemps turlupinée, mais je pense que j’y suis de plus en plus en phase . Peinture, poésie, théâtre, musique, ne sont que les expressions d’une même sensibilité.

Cyrill : désolée que ce poème ne « t’emporte pas », ce n’est pas grave, ce sera peut-être pour une prochaine fois!En l’état, je ne sais pas comment rendre ce poème plus « emportant »

Don : mon but était de faire entrer le lecteur petit à petit dans ce village. Mais si c’est du bon libre, bon, c’est déjà bien ! :) puisque comme tu sais, cette forme poétique me tient très à coeur.

Papipoète : dans le poème, on parle de « vieille légende », cela remonte donc à la nuit des temps, des cubes que l’on a assemblés sans ordre établi, chacun faisant son mur comme il voulait.
Même si aujourd’hui les choses ont changé de ce point de vue, il reste bel et bien tout cet aspect tortueux des ruelles, qui épousent encore les tracé des premières constructions.

Miguel : Oui, c’est exactement ça ! Et j’ajouterais que l’étroitesse des rues est aussi un très fort symbole de ces villages anciens, les travées étant faites pour les ânes. Et boire un verre, au soleil couchant, dans un boui-boui où viennent les gens du village, ah, là on se sent dans la vieille pierre, dans une pérennité (même si elle est relative)
C’est rare que tu viennes en libre, et en plus tu t’es accroché. Je ne demande rien de plus !

Robot : Oui, c’est ce regard qui fait le peintre, comme je le dis en préambule.

Pouet : j’espère que je parle ici de villages si reculées, si loins des spots touristiques, qu’ils n’atteindrons jamais la falaise. C’est arrivé déjà pour les villages de pêcheurs, où tu dois faire un gros effort d’imagination pour te sentir dans un village !

Vicomte : je vais t’apprendre quelque chose, si si. Tous les petits pavés du Portugal sont du marbre extrait sur le territoire. Les spécialistes de la pose de ces pavés, sur un lit de sable, sont recherchés, et je joue sur l’antinomie vie simple/marbre. Un matériaux noble qui a servi, et sert encore, les scupteurs. Malgré le coût dû à la main d’oeuvre nécessaire, les municipalités tiennent comme à la prunelles de leurs yeux à ces petits pavés. Malheureusement, je vois qu’on commence dans certains endroit à bitumer des espaces autrefois pavés, qui coûteraient sans doute trop cher à réparer.

Eskisse : Oui, car finalement, il faut bien finir par y descendre, dans ce village, après la contemplation, pour en sentir l’atmosphère.

Cristale : il aurait fallu , pour Monsanto, que je rajoute beaucoup de courbes, ce village incrobable ne ressemblant à nul autre. Il faut voir ici un village comme il y a tant, qui n’ont « rien de spécial », et qui pourtant sont tous des tranches d’Histoire. De celle qui me touche le plus, la populaire.

Luz : je suis restée au sud de l’Europe, mais chaque pays, région, a un habitat en matériaux particuliers, de ce que l’on trouvait sur place. Je connais Gardhaia, et cette petite ville du désert est très inspirante aussi.
Mais bon, Le Corbusier restera toujours meilleur architecte que moi poète !

Un très gros merci à tous d’avoir passé un peu de temps sur ces losanges.

Salut hersen et merci pour le retour.

Oui, ma lecture n'était peut-être pas carrée, plutôt parallèle à tes intentions d'écriture, mais après tout, hein.

De villages de pêcheurs, me souviens de Nazaré, mais je dois déjà te l'avoir dit... :)

Au plaisir.

Pouet, oui, Nazaré, bien sûr, avec sa plage et ses rouleaux, devenu sanctuaire des surfeurs !
Merci de ton passage... au bord de la falaise.

Merci Pieralun d'avoir été tenté par un chope avec le maçon. Mais je te préviens, t'es pas sorti de l'auberge, il en a des histoires à raconter !

Citation :

J'en suis l'unique responsable. Il s'en est fallu de peu du reste.
C'est moi qui ai du mal en général avec les poèmes libres de chez libres, ou peut-être avec cette sobriété qui te caractérise.
Mais j'apprends. J'apprends aussi en lisant les commentaires et en voyant à postériori ce que je n'ai pas su voir à ma seule lecture.
Je t'avais reconnue en EL, tu as une façon d'utiliser cette catégorie bien identifiable et que je salue.
Et puis de façon générale, j'aime bien lire et m'ouvrir à des formes et des styles variés et différents de ceux qui me conviennent dans ma propre écriture.
Histoire de me renouveler, peut-être, un jour.

Au plaisir.

Soyons clairs, cyrill, il n'y a pas l'ombre d'un problème à ce que Losanges orange ne t'ait pas emporté !
J'idée en fait était le zoom sur un village.

par contre, côté renouvellement, moi aussi, alors, je devrais m'affairer, il n'est pas bon d'être reconnu d'emblée.
mais mon dieu, comment vais-je faire ?
je vais chercher.

Merci pour ton passage ici !

Merci Eki de ton passage dns ce village.
Un mot que tu utilises me plaît particulièrement : audacieux.
Car oui, il y a bien un ressenti d'audace pour le promeneur quand il voit, qu'il surplombe, des villages accrochés n'importe comment, et qui tiennent, qui tiennent si longtemps !
Bien contente de t'avoir offert cette escapade dans le sud !