Remerciements pour " le temps va changer "

Il m’arrive de recevoir le message fatal, qui me peine toujours un peu ; beaucoup lorsque le texte refusé était plein d’espoir ! Mais il revient tôt ou tard le sésame béni, et j’en remercie toute l’équipe laborieuse de notre fameuse maison ONIRIS ; grand merci !

Genèse

Si je ne vais plus guère au-dehors, mes yeux y vont à la place de ma carcasse, et depuis la fenêtre de mon bureau, je vois bien des choses ( hormis des gens… ) mes fleurs déjà ! Mes roses, ah mes si belles roses ! Le château à fière allure ; des corbeaux curieux et intrépides, s’aventurer si près que je pourrais les toucher ! Et le ciel, mon dais magnifique aujourd’hui, où quelques morceaux de coton semblent voguer à un " train de sénateur ". Mais il arrive que ce décor tranquille, soudain change et laisse augurer un grand chambardement ! À ce moment-là, je suis retourné à l’age où souvent mes histoires se déroulent… l’enfance où très tôt je n’avais déjà plus froid aux yeux ! Le temps des ans futurs m’apprendra à les avoir peut-être trop souvent " humides ", mais ceci est une autre histoire !
Tout comme la poésie " libre " à laquelle je tâte, je m’essaie à la " prose " avec une certaine chance, délaissant mes octosyllabes de temps à autre ; mon Maître Jean-Louis serait fier de voir, que son élève fait tous ses devoirs...

Remerciements personnels

Miguel ( beaucoup ) un fort beau texte, plein de références et d’images bien trouvées ; il ne dure pas plus longtemps que l’orage, et comme dans la Symphonie Pastorale, le beau temps revient comme un sourire ( merci beaucoup )
Queribus ( beaucoup ) la présentation de mes lignes vous plaît d’emblée, et sied à ravir pour y accueillir mes belles images poétiques ( l’immense drap sale ) en particulier vous a bien plu et autres passages remarquables ( merci beaucoup )
Vilmon ( pas ) aïe ! Principalement, mes images décortiquées vous semblent inappropriées ( la pluie ne lave pas les nuages gris, elle tombe ; point ! ) Pour me défendre, je dirais que j’écris comme un grand enfant, qui fais de belles lettres " sans dépasser ", et au milieu de mon grand âge, je rêve…
Vincent ( beaucoup + ) content de vous lire sous mon texte, rareté de votre part, mais je prends ! Vous avez modifié votre commentaire, en découvrant ma plume " d’enfant " à qui l’on pardonne d’être trop " scolaire " ; contrairement à Vous cher poète, je n’ai ( hormis ma pauvre santé ) que de bons souvenirs de ce temps-là. ( merci beaucoup )
AnnaPanizzi ( beaucoup ) ton entrée est fracassante de gentillesse ( tu devrais lire de moi " harcèlement " ) poète encore " bien vert "… vraiment pour la rime chère amie, car je dirais plutôt tirant sur le " vert de gris " ! Mais j’aime ces compliments, que je peux savourer sans me casser une dent ; tu aimes bien ces ambiances d’orage, du vent et de la pluie ( moi, le vent me foutut la trouille un soir de décembre 99 ( 1999 ! ) et j’ai bien réussi mon tableau rythmé et vivifiant. ( Merci beaucoup )
socque ( bien - ) vous vous tapotates le menton, avec ces phrases convenues ( ouate blanche, dais nuageux ) et avouâtes que la seconde partie quand parle le gamin, que son regard était bien touchant. Mais la banalité est encore trop présente dans ma prose… je vous promets de mieux faire ( merci )
Donaldo ( néant ) il y a du bon et du moins bon, et ces expressions gentillettes… mais tu me reconnais le mérite d’oser m’aventurer " en terre inconnue " pour moi, " l’octosyllabiste ! " Merci d’être venu me lire, et supporter mes lignes " naïves "
Poldutor ( beaucoup ) une jolie prose pour évoquer cet orage, qui approche et soudain se déchaîne ! Mes images ( le diable roule ses tonneaux, le brigadier frappant les trois coups… ) te plaisent et te renvoient peut-être aussi où ta grand-mère serinait ces couplets dont, bien plus grand on sourit tant ! Un beau texte ( merci beaucoup )
plumette ( bien ) une nouvelliste me rendant visite, cela me fait bien plaisir ! Un jolie texte d’enfance ( j’aime bien ce qualificatif ) pour décrire ce moment climatique. Un registre poétique au début et théâtral ensuite, avec cet enfant chef d’orchestre. La prose me va bien, et convient à mes évocations sensibles de souvenirs ( merci )
Ascar ( beaucoup ) un orage bien rafraîchissant que mon vocabulaire " de guerre " rend bien ! Du premier coup de tonnerre jusqu’à l’arc-en-ciel est bien théâtral ! Le clin-d’oeil à l’enfance vous rapporte des souvenirs charmants, comme les escargots, l’odeur des foins mouillés… écrire une poésie enfantine n’est pas si facile, et j’y parviens très bien ( merci beaucoup )
Angieblue ( beaucoup + ) une description bruyante et violente, comme une scène de guerre ( oui, nous avons la chance que les bruits d’explosions, ne soient que ceux du tonnerre ! ) Tu aimas l’image du ciel avec un immense drap, que l’orage vient ternir de gris et salir. L’arrivée de l’arc-en-ciel qui déploie son spectre lumineux… te semble aussi réussie. Et j’ai progressé avec ma plume bien plus affûtée ; tu as aimé en fait ! ( merci beaucoup )
Mintaka ( beaucoup ) après la pluie le beau temps, qu’un petit détour par l’enfance nous évoque avec charme et tendresse ; bien installé devant votre fenêtre , vous contemplez avec bonheur mon ciel, ma pluie et mes souvenirs. ( merci beaucoup )
Eskisse ( bien ) l’entrée en scène de l’orage avec l’enfant, en maître de cérémonie est bien trouvée ; et " le soleil essuie un gros chagrin " put attirer davantage d’images comme celle-ci ? Vous êtes un peu sur votre faim, et il me faut garnir ma table encore et encore de ce genre d’effets ! J’fais c’que j’peux, j’suis pas un pro d’la prose ! Merci
Lebarde ( bien + ) la prose n’est pas votre tasse de thé ( moi non plus cher poète ! ) et puis, vous avez aperçu ma cane, celle de notre gentil poète ( ne vous fiez pas aux apparences ! ) Et grâce à mes lignes, vous avez retrouvé le temps de vos 10 ans, et crâné comme moi sur le balcon « même pas peur ! » Un somptueux spectacle et applaudir en criant « bravo le ciel, hourra ! » Joli travail qui me va mieux qu’à Vous ? Va savoir, faut essayer et peut-être nous surprendre ? ( merci beaucoup )
Cristale ( beaucoup + ) l’un des regards de papipoète sur les éléments de la nature ( que je pus raconter à Ninon, quand elle était… plus petite ) Écrit sans tralala, mais toute la complexité d’un phénomène météo, apparaît sous la plume d’un contemplatif, qui se se souvient de ses 10 ans ( hier, je regardais quelques fourmis emportant un ver de terre ! ) J’ai tout de suite modifié mon vers fautif, par " apeurées " ! merci beaucoup
Annick ( beaucoup + ) je me souviens de l’enfance, regardant fascinée, se déchaîner les éléments ( sous le regard de mémé ) et mes champs lexicaux de l’armée et du spectacle se suivent. On voit, on entend, on rêve aussi. Vous êtes venue au spectacle et en eûtes pour votre argent ! ( merci beaucoup )
Provençao ( passionnément + ) mon tableau ne vous semble pas exagéré, car toute image ici ( même les gargouilles du château ) vous parle et séduit ! Mon œil de 10 ans ( dans ma tête d’un peu plus… ) évoque la beauté de contempler, et celle d’être lumineusement éclairée ( merci beaucoup )
Myo ( beaucoup ) Vous souvenir, enfant de vous être accoudée à la fenêtre de votre chambre, et être fascinée par ce spectacle grandiose ! J’ai exprimé mes émotions avec ce regard poétique, ma sensibilité . Une mise en scène de ce combat naturel des éléments… je suis sûr que vos malades ( pour avoir connu la situation ) tremblent bien plus devant la venue du chirurgien, que devant ces " Z " éclairant leur chambre ! Merci beaucoup
Polza ( bien ) bien qu’ayant aimé l’ensemble du poème, certaines de mes images vous semblent gênantes, comme " laver l’immense drap sale du dais nuageux "… des goûts et des couleurs ? d’autre lecteurs les aimèrent pourtant… Des paroles de chansons du Big Bazar, oui la première « attention, mesdames et messieurs… » m’est venue tout-de-suite à l’esprit, mais pas la suite. Vous me lirez avec satisfaction, si… je m’améliore ; pas sûr, le filon commence à se tarir ! ( merci ) 

bonjour Cyrill,
Ne faisons pas le difficile... vous venez me lire et mettre une note autre que " pas " !
Vous dites avoir lu en L.A, ce texte que vous auriez destiné à un public enfantin ; pourquoi pas ? Je sais, nous sommes des " grands ", mais pourquoi un enfant ne nous lirait-il pas ? ma toute première lectrice au joli nom de Ninon, me donnait des " super ! ouais ! " et me soufflait des rimes derrière moi.
Elle écrivit à Michel, mon frère en retraite à 60 ans et mort la même année... un si touchant acrostiche, qu'il emporta dans sa tombe ( quelques jours avant, de lire ce poème, ne disait-il pas à la petite ? " ça me fait tellement plaisir, que je suis déjà à moitié guéri "... pauvre de lui !
Je force un peu le trait, mais aujourd'hui encore, elle me lit en aimant " un peu, beaucoup ; rarement pas "
Finalement, ce texte venant de moi, ne vous surprend pas, mais je pourrais améliorer la chose...je ne peux le jurer, car mon domaine est à l'origine celui du " vers à pieds ", où je ne réussis pas toujours mon coup, à chaque coup !
Merci pour lecture !
papipoète

Merci de ton retour, Papi, j'ai un peu trainé, excuse-moi.. Mon nom de jeune fille donné par ma charmante môman était la Môme Tempête, alors fatalement... Je vais aller lire ce "Harcèlement".

Anna

Merci pour les remerciements papipoete. Vous avez raison de souligner à juste titre que d’autres ont pu aimer ce qui m’a dérangé parfois. Les goûts et les couleurs…Je ne doute pas une seule seconde que la source ne soit pas entièrement tarie et que j’aurais bientôt l’occasion d’encore apprécier votre plume 🪶

Bonjour papipoete,

En effet, un public enfantin, et ce n’est pas un reproche que je fais au texte. J’ai lu à mes enfants ou petits- bien des histoires leur étant destinées et qui m’ont proprement emballé.
Pour ce qui est de votre prose, je l’aurais bien vue débutant par « Attention mesdames et messieurs... », et de dérouler ensuite et sans sortir de ce schéma le commentaire des caprices de la météo avec encouragements à applaudir, comme vous l’avez fait pour partie. Mais c’est vous le maître de magie et vous avez choisi de dire autrement.

Bien à vous.

bonjour Rosella
Vous avez attendu que pointe le soleil, et vous êtes arrêtée sur " cette jolie petite poésie en prose ", où je retourne au creux de mon enfance ( avant d'y tomber... ) pour annoncer Sa Majesté Orage, comme on lançait l'entrée du Clown sur la piste du cirque. Bientôt, le vilain grondeur ( même pas peur ) s'éloigne et " le soleil essuie un gros chagrin... "
je vous remercie
papipoète