Ce texte a déjà été présenté sur Oniris il y a une dizaine d’années, largement revu et modifié depuis. J’avais besoin de nouveaux avis dans l’optique d’une participation à un concours ayant pour thème « Le temps décomposé ». Je remercie toutes les personnes qui ont permis sa republication et ceux qui l’ont corrigé.

Tu as de la suite dans les idées socque, tu m’avais fait la même remarque concernant l’effacement des mémoires lors de la première mouture. La vérité c’est que j’ai du mal à croire en la possibilité technique d’un tel procédé et surtout je recherchais une fin dramatique. Car oui, je suis persuadé des persistances belliqueuses des hommes du futur. Ma misanthropie...

Je sais que les Vikings sont venus deux fois Cherbi mais ça ne nuit pas à l’intrigue, à vrai dire je ne vois pas trop le problème. Les monastères ou abbayes étaient pillés puis réinvestis à plus ou moins long terme par les fidèles.

Bien vu Vilmon, vous avez tout à fait raison. Les Vikings rencontreront une abbaye brûlée par les visiteurs du futur et risquent fort d’aller porter la désolation ailleurs. D’où une cascade d’évènements imprévisibles ! Comme quoi on ne peut toucher à la moindre parcelle du passé au risque de tout modifier.

Pas besoin d’écriture léchée pour ce genre de récit Anna, d’abord de l’efficacité. Et puis je n’ai jamais été un adepte des circonvolutions littéraires qui ont tendance à m’ennuyer. Je revendique un style simple qui privilégie l’action et le déroulement des faits.

Il me semble normal Senglar que le Père Abbé veuille savoir ce qui se passe dans sa maison, il se pose des questions.
Il existait jadis des sandales cloutées.
Enfin il n’est jamais dit dans le récit que le calendrier Grégorien est une œuvre de Dieu, c’est vous qui interprétez mon ami.
Ravi quand même que l’histoire vous ait distrait.

À tous un grand merci !

Merci pour votre retour Malitorne, mais vous vous doutez bien que je m'inscris en faux sur votre assertion : De la belle écriture PARTOUT ! Même pour rédiger sa liste de courses ! (Non là, j'exagère^^)

Anna

Quelque chose me dit que ton commentaire Donaldo sent un peu le règlement de comptes. J’espère qu’on n’en est pas là, ce serait dommage pour nos relations que je souhaite garder sincères à défaut de cordiales. De tes remarques je ne garde donc que celle qui me semble la plus pertinente et qui m’avait également interrogé : la singularité. Stricto sensu le terme est en effet inadéquat, dans mon esprit il voulait signifier une anomalie de l’espace-temps sur le modèle d'une singularité gravitationnelle qui voit ses valeurs tendre vers l’infini.

Oui, la singularité, c'est ce qui a été sous-exploité, surtout maintenant que tu en donnes une définition qui laisse de la place à un récit de pure SF, une histoire plus riche que ce que j'ai lu, avec moins d'explications axées sur les dialogues et du coup plus de mystère. Je sais que tu aimes bien qu'en science-fiction, on ne se permette pas tout - du genre inventer des situations improbables dans notre état actuel de la connaissance scientifique - et c'est là que nous n'avons pas la même perception de ce genre. Moi, dans science-fiction, le mot qui prédomine est celui de fiction. La science n'est que le delta entre notre ignorance et la réalité explicable (zut, je viens de voir que je sors une vérité première, le genre de truc que j'évite d'ordinaire).



PS: ne t'inquiètes pas pour nos relations, je n'ai pas de comptes à régler dans un espace qui reste franchement loin de la vraie vie, la seule qui compte à mon goût.

Bien que l’appellation fasse penser à quelque chose de moins respectable j’adhère à ce courant proposé par l'écrivain américain Allen Steele : « La hard SF est une forme de littérature de l'imaginaire qui se construit autour de la science établie ou de son extrapolation prudente ». (Wikipédia)

Bonjour Malitorne,

Permettez-moi de réagir à votre réaction quant à mon com.

Bien sûr prenez tout cela au second degré, comme il est dit en substance plus haut : il y a des choses bien plus importantes dans la vie (quoique...)

- A l'époque où vous situez votre récit il y avait des miracles à tous les coins de rue à chaque heure de la journée, cela n'émouvait plus personne. "Un miracle ? Bof !" (quoique...).
Le père abbé apparaît ici comme un miraculo-sceptique alors qu'un miracle dans un monastère aurait été une véritable aubaine, il aurait en faire un lieu voire un haut-lieu de pèlerinage et partant sa richesse.
La réaction du bon père aurait dû être :
"Un miracle chez nous ? Alléluia ! J'y cours !"
Pas de prendre sa loupe pour vérifier si l'éventuel cheveu était un éventuel poil de Jésus ou pas.
Paradoxalement ce qui m'a paru crédible dans votre histoire c'est la partie Science Fiction et ce qui ne m'a pas paru crédible c'est la partie historique que vous avez dû distordre pour pouvoir mener votre récit. Sans cette distorsion il n'y avait pas de récit.

- Des sandales cloutées, je veux bien vous croire, moi-même j'ai porté des chaussures à dashes dans mon enfance (je ne suis pas sûr de l'orthographe), mais ici sous peine d'aquaplanning (pas sûr de l'orthographe non plus) vos moines ne s'en seraient pas sortis sans avoir enfilé leurs chaussons.

- Vous écrivez : "Leur Dieu est à l'origine de leur antique calendrier". C'est Grégoire qui est à l'origine du calendrier puisque c'est lui qui l'a établi (après maintes corrections par ailleurs pour coller à ce qu'il voulait faire) en se fondant sur des données bibliques plus ou moins variables relatives à Dieu où a Jésus. Dieu est l'objet, pas le sujet.

Salut Malitorne,

Je me disais que c'est un peu plus dramatique comme fin si, malgré leurs efforts pour corriger la situation en annihilant l'abbaye, qu'il y ait malgré tout un effet papillon qu'ils essayaient d'éviter. Une épilogue genre : les vikings arrivèrent, ont trouvé l'abbaye détruite et en ont pillé une autre qui avait quelque chose de spécial pour l'histoire et tout bascule.
Simple suggestion.
Au sujet de Valérian et Laureline, je crois comprendre que personne ne connait...
Valérien et Laureline
Vilmon

J’espère que je ne vous ai pas vexé avec ma réponse à votre com Senglar, ce n’était assurément pas mon intention. J’essayais de défendre les rouages du récit mais j’entends bien vos objections, pour la nature des sandales on ne saura jamais…

Bien sûr que je connais Valérian et Laureline, Vilmon ! À l’époque ma série de bande dessinée SF préférée avec Le vagabond des limbes. Je suis même allé voir au cinéma Valérian et la Cité des mille planètes de Luc Besson que j’ai beaucoup aimé. Un bon film injustement critiqué.
Pour ma nouvelle y'a pas de doutes, les scénarios de fin sont innombrables.

Ah, oui ! Le Vagabond des limbes.
Et j'adorais Yoko Stuno et le Scrameustache.

Oui, plein de possibilités de fin de récit.

Bonne chance pour le concours !
Vilmon

Bien sûr que non, vous ne m'avez pas vexé Malitorne. Nous défendons tous nos écrits avec notre coeur et comme j'ai déjà commenté plusieurs de vos textes je connais votre démarche d'écriture qui est des plus cohérentes et des plus louables. Vous nous emmenez à chaque fois dans une aventure exotique, originale, très dépaysante, variée, la routine ne s'installe pas chez vous. On voyage d'un continent et d'une époque à l'autre. Cela doit demander un sacré effort de documentation. Je serais bien incapable de me tenir à un projet ainsi que vous le faites avec ténacité.

Je suis bien sûr votre ami... mais pas votre petit ami hein :D

J'aime bien votre corbeau. Je suis un grand défenseur de cet oiseau comme de mon sanglier.

Vous voyez on ne peut pas être chiens :)))


Et puis vous savez, votre père abbé, il ressemble un peu au frère Cadfaël qui est un moine détective sensationnel et qui doute de tout. Cette série anglaise est une réussite formidable et je l'adore. Je ne l'ai pas citée car elle contredit mon com. ; vous voyez que je peux être mesquin quand je m'y mets.