Je remercie le comité éditorial d’avoir permis la publication de cette courte nouvelle ; je remercie également socque de l’avoir commenté en espace lecture, surtout quand je sais combien ce lieu est déserté en ce moment. Enfin, je remercie les commentatrices et commentateurs qui l’ont commenté après publication.

Je vais tenter de répondre à vos commentaires, même si parfois je n’ai probablement pas tout compris.

@socque : oui, je ne souhaitais pas jouer sur l'effet de surprise.
@Dugenou : merci pour la suggestion, j’en parlerai à mon I.A.
@senglar : je pense que ton analyse de ce que j’ai voulu dire dans cette nouvelle est en phase avec mon intention.
@AnnaPanizzi : si tu n’es pas fan de SF et que tu as quand même lu et aimé cette nouvelle, alors je suis comblé. Parce qu’effectivement sur Oniris ce genre n’est pas souvent présenté.
@virevolte : j’ai voulu cette écriture pour ne pas embarquer le récit dans trop de détails inutiles ; en plus, moi ça me gonfle la SF bavarde.
@Arsinor : un nouvel ami ? Alors, je vais tenter de ne pas désagréger cette nouvelle et inattendue amitié par une réponse inappropriée.
@Pepito : que seraient tes commentaires sans tes remarques sur des points de détail ? Bon, l’essentiel est que lire cette nouvelle ne t’a pas ennuyé.
@Malitorne : eh bien, détrompe-toi, c’est bien plus de travail pour moi de raconter de manière courte que de se donner les moyens de développer, en particulier en science-fiction. Ceci étant dit, nous n’avons pas la même conception de la science-fiction – j’ai lu ton post sur la hard SF – et au-delà de la vérité première que tu ériges comme un postulat en fin de commentaire, je n’espère pas que dans un futur lointain ce type de mission requiert plus d’hommes et de matériel ; ce ne serait juste pas assez rentable. Pour ce qui est de la tectonique des plaques, je comprends ton point même si les bases plausibles aujourd’hui ne le seront probablement pas demain mais à chacun sa vision de la science-fiction, comme je le dis plus haut.
@Stephane : c’est sympa, surtout venant d’un fan de science-fiction. Je pense que l’exploration spatiale représente un vrai défi par rapport à l’inconnu car notre connaissance de l’ailleurs est tellement faible que nous, les êtres humains, sommes souvent démunis lors de nos découvertes.

Merci encore

Donaldo

Hello Don... je voulais dire : le coup de la planète qui avale ses occupants, Jacques Sternberg l'avait déjà fait (dans le recueil Entre deux mondes incertains).

Sur ce, je file. Ma crécelle m'appelle ! Merci pour le retour.

Merci Ombhre de ton commentaire. Oui, je sais que ce type de nouvelle courte peut engendrer de la frustration pour le lecteur qui désire plus de développement. J'étais sur le petit pignon - on est en plein Tour de France alors je m'adapte - et j'ai préféré écourter le récit.



A bientôt

Don

@Vilmon : oui, je voulais une histoire simple sans avoir à la développer outre-mesure. Je suis content que cela fonctionne avec toi.

Merci

Don

@jaimme: que de questions !

Comme je le précisais à Malitorne, ma conception de la SF ne va pas dans la technicité; au passage, je tiens à préciser que le mot aéronef est le véritable terme technique utilisé par les constructeurs aéronautiques pour désigner les engins volants. Trou de ver et tout le toutim, ce sont des concepts que personne n'a encore prouvé, me semble-t-il alors pourquoi m'embarquer dans ce genre de vocable qui perd le lecteur non habitué à la SF et ressemble plus à une mode de geek qu'autre chose ? Si je devais comparer ce genre à la musique, cela me fait penser à l'abus des synthétiseurs dans la pop des années quatre-vingt pour donner une touche de modernité alors que ledit synthétiseur était déjà utilisé depuis quinze ans par des groupes qui en usaient à bon escient et non comme un habillage sonore. Résultat des courses: Kraftwerk reste intemporel tandis que les morceaux de pop bourrés de synthétiseur sonnent démodés. Je ferme la parenthèse; ce n'est qu'une image. En résumé, si je devais mettre des noms devant mon inclinaison en termes de SF, je ne suis pas branché Isaac Asimov ou Arthur C Clarke - dont j'apprécie quand même les romans et nouvelles - mais plus Philip K. Dick, Ray Bradbury et Clifford D. Simak. Je précise au passage que la SF n'est pas mon genre favori mais que chez ces trois auteurs je trouve ce que la littérature propose de mieux, de plus riche, de plus puissant autant dans les thèmes proposés que dans la manière de les traiter.

Comme je répondais à Vilmon, j'ai voulu écrire simple et la SF n'est que le support au thème écologique sous-tendu par la fin. Le personnage humain principal - puisque l'IA est également une actrice importante de cette nouvelle - ne pose pas des tonnes de questions; son expérience lui permet de s'affranchir d'un questionnement permanent qui personnellement me saoule en tant que lecteur et que je préfère laisser à Hamlet.

Merci pour ta lecture et ton commentaire. Sur ce, je vais m'écouter un petit Klaus Schulze.

Don

Oui, je me félicite également d'avoir un si grand ami en votre personne Donald, par contre, votre façon de voir les relations entre votre personnage et sa femme m'a paru immature

Cette Sara tombe des nues plus encore que la chute de la nouvelle : "Comment sais-tu que la planète est inhabitée ?". Si l'on considère l'entièreté de la relation conjugale, au bout de 25 ans, il semble naturel que cette question essentielle aura été mise sur la table à chaque départ de mission et que ce n'est pas une nouveauté en l'occurrence. Est-elle superstitieuse ? Dans ce cas il faudrait le dire.

Désolé de ne pas comprendre cet argument, Arsinor, je n'ai pas le décodeur.

Salut Donald75,
De mon côté, j’aime bien C J Cherryh comme auteure SF avec sa série de l’Alliance et celle de Channur. Le rythme est plus lent, mais je trouve que c’est bien construit comme histoire. C’est plus de l’intrigue politique et sociale dans un univers SF.
Vilmon

Merci Vilmon, je vais aller voir ce que cette auteure a écrit. Et là, je n'aurai pas besoin de décodeur.

On va essayer avec un décodeur.
"Cette Sara tombe des nues plus encore que la chute de la nouvelle : "Comment sais-tu que la planète est inhabitée ?". Si l'on considère l'entièreté de la relation conjugale, au bout de 25 ans, il semble naturel que cette question essentielle aura été mise sur la table à chaque départ de mission et que ce n'est pas une nouveauté en l'occurrence. Est-elle superstitieuse ? Dans ce cas il faudrait le dire."
---
Le héros et Sara sont mariés depuis 25 ans. Et le héros est parti en mission de nombreuses fois, le récit est centré sur la dernière mission. Donc Sara est habituée à ce que le personnage parte en mission et la laisse toute seule, j'imagine sans nouvelles ni visioconférences de l'espace si j'en crois le récit. Ils ont eu de grandes discussions il y a fort longtemps. La première fois qu'il est parti, il a parlé à Sara, *vraisemblablement* de la planète ou de l'astre, en question, et forcément Sara lui a demandé si la planète était habitée. Cette question est si élémentaire vu la situation qu'ils n'ont pas pu l'éluder. D'ailleurs elle est sous-entendue car ce dont se souvient le héros ce n'est pas de la question "est-elle habitée" mais "comment sais-tu qu'elle est inhabitée" aussi peu avant l'émission de question il a parlé de ce sujet. Vous me suivez Donald ? Sinon je vous envoie un deuxième décodeur encore plus fin.
Et naturellement, le lecteur va plus loin : c'est une rengaine entre eux. A chaque départ, le personnage parle de sa mission et inclut dans sa présentation la question de la présence d'habitants. Aussi, je vois mal le personnage avoir pour image rémanente une Sara qui pose une question aussi habituelle. Je parle de logique dans les relations humaines.

N'hésitez pas à me faire signe si vous avez compris cette fois-ci, s'il vous faut des explications supplémentaires. Il n'y a pire sourd que celui qui ne veut pas entendre... mais on peut lui imposer un appareil auditif.