Un grand merci aux lecteurs de cette petite chose, un semblant de pastiche « pour rire », qui ont pris le temps de me livrer leur sentiment. Bien loin de moi l'ambition de rivaliser d'imagination et de talent avec l'auguste embastillé de marquis que notre ami EtienneNorvins semble avoir particulièrement goûté. Au bout du compte je me suis bien amusé à le composer pour éviter quelques écueils prévisibles qui immanquablement se sont manifestés.
Baste, cela ne fait que mettre en valeur le plaisir que d'autre ont éprouvé, en tout bien tout honneur évidemment, à sa lecture.
Un grand merci donc à Arsinor, Lebarde, Papipoète, Vero, Socque, Miguel, Provencao,Hananke, Cyrano, Poltudor, Donaldo75, Senglar, AnnaPanizzi (à qui je signale que ce sont des pratiques qui ont toujours cours, mais si, mais si.), GiL (dont l'humour du commentaire m'a régalé), Myo, EtienneNorvins (#metoo?) et Ornicar enfin.
Donc loin de moi l'idée de choquer quelque conviction que ce soit chez qui que ce soit, une simple séquence de légèreté dans notre époque troublée où en dépit des horreurs quotidiennes, dans le monde libre et dans le respect de celui des autres quels qu'ils soient, chacun peut disposer de son cul comme il l'entend, même, à l'occasion, l'orner d'une plume. AHHH...

Cher Curwwod,
Quitte à passer pour le pisse-vinaigre, j'ai du mal à conjuguer Sade avec 'C'est pour rire'. De là ma réaction, sans doute un peu excessive.
Bonne journée

J'ajoute pour ma part, que dans mon milieu, on ne demande pas à se faire fouetter le cul...

Peut-être que je rate quelque chose, me direz-vous ?

Des remerciements bien dans l'esprit du poème, un régal !

Il est vrai, Etienne, que ce n'est pas pour rien que le mot "sadique" est dérivé du nom "Sade". On présente le marquis comme un héros et une figure des Lumières persécutée par l'obscurantisme monarchique et délivrée de la Bastille par la glorieuse Révolution, alors que son oeuvre, aujourd'hui même, si on la lit, dépasse les horreurs de certains faits divers ; après avoir été encensé par l'intelligentsia "libérée" des deux derniers siècles, il est aujourd'hui (mais on ne le connaît pas assez pour le savoir, on vit sur les clichés liés à son nom) très immoral, si ce mot a encore un sens, et disons, pour être plus actuel, très politiquement incorrect. Les mecs stigmatisés dans "# balance ton porc# sont des anges auprès de lui. Ses personnages prennent leur pied dans la souffrance d'une victime. Mais le poème de Curwood est loin de ces abominations ; des jeux coquins, ça a toujours existé (dans tous les milieux, Anna, mais il y a des milieux où ça se fait plus discrètement que dans d'autres, et puis aussi tout le monde ne le fait pas, tout de même). Et nous savons bien (on me l'a souvent dit et j'ai vu quelques films) que les pratiques "sado-maso" consistent à imiter les abominations sadiennes, mais par jeu; ça doit exciter les participants. C'est pourquoi ce poème ne m'a pas choqué en tant que parodie.

C'est tout sauf choquant, Miguel, c'est surtout archi daté, je ne vois pas qui ça peut émoustiller de nos jours ( pardonnez mon langage cru - désolée Cristale^^) à part des rombières qui baisent le samedi soir la lumière éteinte... L'auteur nous dit "c'est pour rire" mais justement, c'est là à mon sens qu'il a raté le coche, il fallait carrément aller dans la déconnade et là j'aurais été cliente :)

Citation :

Mon Dieu, c'est le couvent...

Bref, je m'adressais à Miguel et à l'auteur du poème, donc Curwwod, entre cet érotisme suranné comme il a été notifié et l'humour, j'aurais opté pour la seconde, mais bon c'est vous l'auteur après tout

Au plaisir

Anna

Cette fessée, sans songer à ce fameux marquis, me fait sourire en ces temps où rire est si grande rareté !
" fessez-moi... " signifie " je vous le demande "... ce que je conçois comme un consentement !

le mot même de " fessée " semble bien anodin, par rapport à " bastonnade " que je ne croirais pas " bâtonnez-moi, oh oui ! "
Tout cela pour dire que le poème de Curwwod, est gentiment coquin, ni plus ni moins...