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"Génoxydes" vous remercie... |
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Expert Onirien
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31/10/2018 20:08 Groupe :
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Bonjour à toutes et à tous,
Désolé de ne pas vous avoir remercié plus tôt mais j’ai attrapé le Covid et j’émerge seulement aujourd’hui. Je vais donc devoir faire court si je veux rester en vie. Bref… Je remercie tout d’abord le Comité Editorial et l’ensemble de l’équipe. Sans oublier bien sûr les commentateurs et commentatrices pour le temps passé à lire ce poème assez long, ainsi que pour les commentaires et les appréciations. Un grand merci à Cyrill, AnnaPanizzi, papipoete, Robot, virevolte, senglar, Cristale, StephTask et Provencao. Pour répondre à quelques interrogations, "Génoxydes" est une contraction de « génocide » et « oxyde » (c’est du moins le fruit de ma réflexion). Le terme « génocide » est à prendre ici au sens figuré ; il dénote une certaine propension à l’autodestruction, sans que nous en ayons réellement conscience. Ce n’est donc pas un « génocide » au sens propre du terme, mais un détournement du sens ayant le même résultat. « Oxyde », quant à lui, peut se lire de deux manières : l’oxyde de carbone (par exemple), pour décrire les gaz d’échappement rejetés par les véhicules à pots catalytiques et qui contribuent à la dégradation de l’effet de serre que nous connaissons tous ; « oxyde » dans le sens d’ « oxydation », et donc de rouille, la rouille étant ici synonyme de mort lente. Dans le contexte, la rouille (l’oxyde) est à prendre comme une dégradation de l’Etre et de notre civilisation (plus précisément celle de notre société de consommation), notamment à travers la frénésie des villes. Il s’agit bien sûr d’une vision extrêmement pessimiste et très imaginaire de la ville, mais le pessimisme faisant indiscutablement partie intégrante de ma personnalité, il m’était tout simplement impossible d’imaginer autre chose qu’une lente dégradation de notre propre existence. La ville lumière et ses excès, la consommation à outrance, le flot incessant des véhicules s’insinuant dans les veines, les tours démentielles s’élevant jusqu’au ciel, les écrans au plasma qui figent nos regards, etc. nous hypnotisent en nous menant peut-être à notre propre perte… Bien sûr, c’est ma propre vision des choses et c’est de l’imaginaire. J’habite tout de même à Paris et Paris est loin de cette vision pessimiste des choses. D’ailleurs, donnez-moi le jour, j’en ferai la nuit, dans la mesure où je fais toujours ressortir l’aspect négatif des choses. Je suis comme ça, et on ne se refait pas. Au plaisir de vous lire, Stéphane
Contribution du : 05/08/2022 11:26
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