UN GRAND MERCI au CE pour la publication de ce texte de même qu' aux commentateurs en EL Senglar et Vilmon, à ceux qui ont suivi, Zoé, Hersen, Angieblue, Cyrill, SQUEEN, papipoète, Inglès, Louis.

Merci aux lecteurs également car un texte qui est lu est un texte partagé et ici , c'est ce que je viens chercher, entre autres choses conviviales et ludiques

vos retours m'apprennent toujours et encore, les ressentis exprimés par les lecteurs me sont précieux pour savoir si j'ai atteint son objectif.

Devant m'absenter quelques jours du site, je reviendrai avec plaisir pour reprendre le fil pour prolonger la discussion.

Bien mobilisée par le Défi N°8 particulièrement fécond , je reviens avec un peu de décalage pour apporter un éclairage sur ce récit qui a surgi à partir d’un haïku sur une proposition d’écriture faite dans le cadre d’un stage. Le haïku est le suivant( je réalise que j’aurais pu le mettre en exergue !)
En plein jour, j’ai vu
Une fourmi
Elle me hante cette nuit

Je n’en dirais pas plus . A chacun, si cela l’intéresse, de voir comment ce petit texte a infusé pour produire le retour du souvenir traumatisant.

Une précision sur mes intentions car vos interprétations sur les circonstances de la brûlure d’Hélène ont été diverses , résultat d’une ambiguïté que j’ai voulu.

La petite accuse Mina, mais il n’est pas certain qu’elle ait fait exprès.
Cette accusation est sa défense indignée et enfantine contre le mensonge qui porte sur l’endroit où elle avait mis sa main.
Si la main était sur le repose-fer, alors l’enfant a la plus grande part de responsabilité : elle avait été mise en garde et il était normal que la gouvernante repose le fer à sa place.
Si la main était sur la planche , alors Mina a commis une faute d’inattention ( ou un acte volontaire) et là sa responsabilité est bien plus grande. Elle risque sa place et ne peut pas se le permettre.
Voilà donc la raison du mensonge qu’Hélène, enfant, ne peut pas comprendre.

La nouvelle s’arrête avant que l’on sache si Hélène devenue grand-mère peut comprendre et « pardonner » le mensonge.

Pour les pistes d’amélioration je retiens : plus de vécu, moins de raconté, un resserrement sur la première partie, je note l’envie d’Hersen à propos de Mina.
je suis contente que des poètes soient venus de ce côté du site, je prends avec plaisir les compliments de certains sur l’écriture, sachant que pour d’autres , elle n’est pas assez punchy, mention spéciale pour le retour de Louis qui débusque ce que l’auteur ne sait pas lui-même, et merci à Malitorne qui m’a fait passer la barre des 10 commentaires.