Un grand merci à toute l’équipe du Comité d’avoir permis la publication de mon poème "Le crépuscule amer d'un horizon grisé"
ainsi qu’à tous les lecteurs et commentateurs qui m’ont fait part de leurs ressentis.


En espace-lecture :

Jemabi (beaucoup)

Le réchauffement climatique mais aussi la main assassine de certains humains. Vous soulignez « un langage purement poétique qui change des bulletins d’information » et votre regard s’est élevé comme le mien vers cette « étoile solitaire préservée des catastrophes qui ravagent la terre. »
Merci beaucoup pour vos appréciations.

Socque (beaucoup +)

L’ensemble du poème vous a plu et j’en suis ravie. Effectivement j’ai choisi de mettre en titre le vers qui me semblait le mieux représenter la finalité du drame quand il ne reste plus que des cendres âcres et le ciel gris de fumées qui s’étendent sur les champs et les villes avoisinants.
Concernant l’expression que j’ai utilisée « tristes sorts » celle-ci est relative aux arbres dont les branches enflammées (surtout les pins) jettent aux alentours des flammèches incandescentes enflammant elles-mêmes les autres arbres : dans le sens de jeter des sorts bien involontairement pour faire brûler ses propres congénères
Merci de votre lecture et de vos appréciations.

AnnaPanizzi (bien)

La poésie permet de traiter tous les sujets, ou presque, et d’en prendre conscience autrement que par les reportages des médias.
Merci pour votre lecture et votre commentaire.

GiL (passionnément - )

Il me semble que rien n’oblige à terminer une gérardine (quinzain décroissant) par un vers identique au premier, je sais que vous savez mais je le précise pour les novices qui voudraient s’initier. Parfois j’utilise le premier vers avec une petite variation, parfois dans son intégralité, parfois, comme ici, en médaillon comme dans un sonnet dont vous dites si bien : «  le vers en médaillon, enfin, prend un dernier recul par rapport à l’anecdotique et touche à l’universel. »
Un petit verbe à l’imparfait : oui il exprime un regret, une chose qui n’arrivera jamais..je rêvais mais cela ne se produira jamais et pour cause.
Merci beaucoup pour votre commentaire étayé et vos appréciations hautement notées.

Inconnu1 (passionnément -)

Pourquoi « la nuit sans remords » ? Parce qu’elle est sensé rafraîchir l’atmosphère et que, qu’elle continue l’œuvre du feu en gardant l’atmosphère étouffante presque autant que le jour.
Ici j’évoquais les incendies de forêt mais, de par mes origines, j’ai été particulièrement touchée par ce qu’il s’est passé dans la forêt de Brocéliande en Bretagne. Tous ces pauvres animaux qui n’ont pas pu échapper aux flammes c’est horribles, dans cette forêt comme dans toutes les autres.
Merci pour cet agréable commentaire et la haute notation.


Ioledane (beaucoup)

Je suis ravie que vous ayez ressenti cette oppression vous laissant à bout de souffle à la lecture du premier quatrain. Poétiser sur la dure réalité de tels drames sert aussi à ne pas oublier tant l’actualité défile et passe d’un sujet à l’autre sans discernement, comme des pages tournées vite remplacée par d’autres drames.
Merci pour votre lecture et vos aimables appréciations.
Au plaisir de vous lire.

Lebarde (passionnément -)

Je connais votre goût pour la poésie et votre sensibilité exprimée quant au sujet évoqué dans mon poème me touche.
Merci beaucoup pour votre commentaire souligné d’une haute notation.


À la publication :


Ananas (beaucoup)

Ah ! oui le titre :) j’ai repris l’un des vers parce que je suis une grande paresseuse et que je n’avais pas d’idée.
Je suis contente que tu ais trouvé à ce texte un ton moderne et puis ben voui la forme classique tu sais bien que c’est mon dada toute femme moderne et bien dans son époque que je sois. Ton regard sur mes images me réconcilie avec ma muse, je ne lui ferai pas trop de reproches cette fois-ci. « Un texte hermaphrodite » voilà une définition qui me plaît bien :je l’adopte !
Merci pour ton commentaire étayé, ta bonne humeur qui donnerait le sourire au plus triste des quidams et cette jolie notation.

Véro (beaucoup +)

C’est vrai que je publie rarement des textes sur des sujets d’actualité, sans doute parce je trouve suffisant d’en subir les rabachages des médias et que mettre encore sous les yeux des lecteurs ces évènements pénibles n’est peut-être pas judicieux. Mais si j’ai réussi à ne pas incommoder lecteurs et lectrices grâce à la poésie j’en suis heureuse. Merci d’avoir souligné le dernier vers et un grand merci pour ce commentaire et cette jolie note.

Papipoète (beaucoup +)
Oui papipoète, Vulcain le dieu du feu mais qu’avait-il donc comme rage en lui pour torturer ainsi l’habitat de nombreuses espèces à plumes, à poils, rampantes toutes petites...les arbres, les plantes repoussent mais les animaux brûlés vifs est-ce acceptable ?
Merci de vos appréciations et au prochain plaisir de vous lire.

StephTask (beaucoup +)

« gérardine de braise », une expression bien trouvée !
« relents » plutôt que « parfums » oui pourquoi pas ? Le r-l me semblait plus difficile en prononciation que le p-f et pour ma défense certains parfums ne sont pas tous fins et délicats comme celui que porte l’une de mes voisines qui laisse son empreinte fortement odorante dans son sillage, elle doit en remettre une couche chaque jour sans penser que celle de la veille est encore active...mais je digresse...Je suis ravie de lire que le vers que j’ai utilisé pour le titre, est l’un de tes préférés. J’avais dans l’idée d’écrire le titre en alexandrin puis j’ai pensé que l’un des vers du poème serait un bon représentant de l’ensemble et c’est ce vers qui fut élu.
Merci pour ton commentaire étayé et cette haute notation.

Senglar (passionnément)

Je vois que tu as su apprivoiser le cafard que je t’ai donné. Effectivement, je ne regarderai plus les fleurs, que je pensais innocentes, de la même façon:) Je ne suis pas sûre qu’il n’y ai plus de loup pour hurler sous la lune, je crois en entendre parfois quand la lune est pleine, quant aux lucioles, là c’est par nuit noire qu’elle clignotent, tiens, comme mon étoile, là-haut. Ta pirouette pour ne pas sombrer dans la cendre de mes vers est des plus agiles, graciles, élégantes, à te regarder évoluer entre les mots et les lignes c’est avec un sourire que je reviens de la lecture de ton commentaire.
Un grand merci pour ta bonne humeur et la délicatesse de ton commentaire...et la note !

Vincent (passionnément +)

Rendre l’épouvantable lisible était mon souhait lorsque j’ai commencé l’écriture de ce poème et me voici ravie et rassurée d’avoir atteint mon but. Vos mots le disent de bien jolie façon.
Merci pour cet agréable commentaire ainsi que pour votre très haute notation.

Poldutor (beaucoup +)

Votre commentaire exprime parfaitement tout ce que je n’ai pu écrire en quinze vers.
J’aurais pu évoquer les agissements fautifs de l’humain mais pour cela il me faudra écrire un autre opus. Ici j’ai pensé qu’il était déjà bien difficile d’évoquer le massacre du feu non seulement sur la forêt mais sur ces pauvres animaux qui la peuplaient, l’horreur de les savoir brûlés vifs est terrible à évoquer.
Merci pour cet agréable commentaire et votre jolie notation.

Miguel (beaucoup)

Votre angoisse est tout à fait légitime et partagée par le plus grand nombre, croyez-le bien cher poète.
Merci pour votre commentaire délicat ainsi que pour votre haute notation.

Pouet (beaucoup)

Je ne m’attendais pas à rencontrer le Roi de la poésie libre sur mes alexandrins. J’en suis super contente. Vous évoquez le même ressenti à la pensée de l’horrible mort de tous les animaux de ces forêts en feu. Qualifier mon poème de « poignant » me touche intensément.
Un grand merci pour m’avoir fait l’honneur de votre lecture et de vos appréciations.

hersen (beaucoup +)

Ne dis rien de plus. Je suis déjà comblée de par ta lecture et tes observations me font grand plaisir.
Comme d’habitude, dirais-je, je suis restée dans un cadre classique mais un peu moins rigide grâce à la forme offerte par le quinzain décroissant.
Merci beaucoup pour ce commentaire ainsi que pour ta haute notation.

Eskisse (beaucoup +)

Un commentaire qui exprime bien des ressentis pareils aux miens et à ceux nombreux d’entre nous qui s’offusquent de la bêtise humaine. « Rien n’est forcé », rien n’est en trop », je suis heureuse que mon poème soit lu et entendu de cette façon.
Un grand merci de m’avoir lue et pour cette haute notation.

Myo (beaucoup +)

Un commentaire qui ne peut que me toucher car quel récompense pour moi quand je lis : « cette désolation devant l'incendie qui ravage toute vie sur son passage est parfaitement rendue et l'odeur des bois calcinés nous rattrape. » ainsi que le souligné de l’envoi ou vers médaillon.
Un grand merci pour vos observations des plus agréables et cette haute notation.

Hiraeth (passionnément)

Quel plaisir de vous retrouver sur ce texte cher poète ! Votre analyse est des plus complètes, des plus fines aussi. Vous expliquez ‘ce que’ et ‘la façon de’...en observant chaque strophe avec une précision qui me sidère.
« tristes sorts » ? Parce que les branches projettent des flammèches sur les arbres avoisinants, et non-moins congénères amis, comme des jeteurs de mauvais sorts sur leur propre famille.

Lotier

Rien n’atteint jamais la perfection malheureusement ou tant mieux.
Ici l’humain n’est pas nommé, pas de parti pris et encore moins de dédouanement, le sous-entendre m’a semblé bien suffisant.
«Le dernier vers est fort comme une clef de voûte : un peu l'écho de La Nuit de temps de Barjavel… »
Une belle référence d’un ouvrage passionnant.
Merci pour votre lecture et votre commentaire.
 
Ornicar (passionnément)

À mon tour de ne savoir que dire après une telle analyse et d’aussi fines observations. Oui, j’ai laissé mes sujets de prédilection parce que j’ai été touchée violemment par ces incendies de forêts et qu’il me fallait coucher urgemment mes pensées sur ses quelques lignes versifiées.
Je n’ai pas grand-chose à vous répondre tant votre regard est fidèle à mes intentions d’écriture et j'en suis vraiment touchée, touchée également que vous vous soyez arrêté sur mon poème.
Un grand merci pour vos appréciations et cette haute notation.



Un énorme merci à vous tous et toutes

Cristale


"Une étoile, là-haut, scintille, indifférente."

Bonjour Zoé
Votre évocation d’un été meurtrier est parfaitement juste. Le titre est seulement l’un des alexandrins du poème, peut-être parait-il incongru en isolé, c'est possible.
«On voit, on entend on suffoque avec la forêt et ses habitants»
écrivez-vous, et voilà un ressenti qui me touche car il me dit que mes vers sont su partager mon propre ressenti.
Un grand merci à vous Zoé pour vos appréciations et cette jolie notation.
Au plaisir de vous lire.

Bonjour Herminien

Surprise, je découvre ce matin votre magnifique interprétation.

"Le crépuscule amer d'un horizon grisé" lu par Herminien

Vous m'en voyez extrêmement touchée, et même très émue.

Merci Herminien, merci beaucoup pour cette délicate intention.

Je découvre un peu tard votre retour sur mon commentaire. Oniris est vaste et parfois confus avec tous ces fils redondants.
Merci Cristale pour cette politesse ! Vous me lirez encore sous vos poèmes, j'aime beaucoup votre approche élégante et romantique de la poésie.

La personne qui a enregistré votre poème devrait parler plus fort. C'est une voix agréable, mais un brin sépulcrale, même si le thème s'y prête.

Herminien a cette voix qui colle au scénario, au rythme comme méthodique du feu, celui qui dévore tout !
J'aime bien quand il hausse le ton vers la fin, tel avocat de la défense ; " qu'avez-vous fait ignoble personnage, ne laissant aucune chance à ces animaux ! on n'en retrouve même pas les cendres ! "
papipoète

Citation :

Merci pour ce retour Zoé, je suis heureuse d'apprendre que vous aimez l'élégance et le romantisme en poésie.

Je pense que Herminien lira vos observations, personnellement j'écoute les lectures de poèmes avec un casque, je trouve que l'on entend mieux les voix.

Au plaisir de vous lire.

Ah ! mais vous papipoète êtes également un bon avocat de la défense pour Herminien :)

Merci beaucoup pour lui et de ma part tant je suis heureuse de ce généreux partage.

Bien amicalement à vous.

Bonjour Louis,

Je suis subjuguée de la façon dont vous analysez ce poème.
Non pas froidement avec des notes techniques mais au contraire avec un regard d'une très grande justesse sur les images que vous décrivez avec cette poésie délicate qui vous est particulière.

Je ne puis que vous adresser un énorme merci pour votre commentaire étayé de si belle et généreuse façon, merci également pour votre haute notation.

Cristale
émue

Bonjour Dupark,

Effectivement la forme du poème permet d'utiliser la première strophe (le quintil) pour décrire une vue d'ensemble de la scène et les sens que tu as observés sont effectivement présents pour accompagner le mouvement, sentir, voir, entendre ce qui bouge encore dans l'instant présent.
La strophe suivante (quatrain) évoque les causes et la mort du vivant.
Le tercet exprime les émotions du narrateur, la suite n'est que l'expression de la douleur, le constat amer de ce qui, à l'échelle de l'univers ne compte pas et que "la solution ne tombera pas du ciel" comme tu le dis si bien.

Un grand merci pour ta lecture et ton agréable commentaire souligné d'une haute notation.

Cristale

Je ne remercie pas AnnaPanizzi revenue subrepticement hier pour ajouter une flèche négative à la note "bien" qu'elle avait attribuée à mon poème en espace-lecture, c'est-à-dire de nombreux jours plus tard.

Un comportement sournois qui ne fait que se confirmer.

Désolant.