J’ai été extrêmement sensible aux commentaires et appréciations que l’interprétation de ma fécondation a suscité.

Ce texte émane essentiellement de la passion qui m’a toujours lié à Georges Brassens.

J’ai essayé d’imaginer comment il aurait traité ce thème, et loin de croire que je puisse chatouiller l’extrémité même de sa cheville, j’ai pondu ( si j’ose dire) ce trait particulier et clivant de notre reproduction.

Bien évidemment, si l’idée d’associer un brin de modernité avec la prosodie classique m’a inspiré, je sais pertinemment que ce que je n’ose pas appeler un poème ne contient aucune poésie.

Il ne faut pas oublier que ce poète de la chanson, bien qu’il ait écrit et chanté: « quand je pense à Thérèse, je bande, je bande, quand je pense à Félicie je bande aussi » et bien d’autres textes qui ont bousculé nos consciences, fut un des plus grands adeptes de Lamartine, Victor Hugo et autres qu’il a mis en musique, ainsi qu’un des plus grands poètes du vingtième siècle par d’autres textes uniques qui l’ont caractérisé.
Il s’est inscrit dans la modernité, tout en respectant les vers comme ont pu le faire Gainsbourg, Barbara, Ferré et d’autres que j’oublie.
Tous ceux là nous ont peut-être fait découvrir la poésie, nous ont peut-être fait redécouvrir les auteurs classiques du 19 eme siècle et nous l’ont fait aimer.

Archibald qui partage la même passion m’a beaucoup aidé à parfaire ces vers et je l’en remercie.

Bien des témoignages, parfois les plus inattendus, m’ont conforté à essayer d’associer la prosodie la plus rigoureuse aux idées les plus transgressives, et je remercie Anna et tous les autres pour leurs encouragements.

Je n’oublie pas Miguel et tous ceux qui m’ont reproché d’écorcher un des plus beaux épisodes de notre création, je les comprends parfaitement et je réagirais sans doute de la sorte si l’on bafouait quelque chose qui m’est cher: l’humour n’excuse pas tout pour tous.

Enfin, dans les compliments qui m’ont été adressés sur le respect des vers classiques, certains n’ont pas oublié d’y associer Cristale.
Ils ont raison, et je n’oublie jamais Cristale lorsque je me réfère à la poésie que l’on peut lire sur Oniris.
Car non contente d’être incontestablement notre référence sur la prosodie, elle est également celle dont beaucoup de vers portent en eux l’essence même de la poésie: l’emotion!, et même si je ne partage pas tous ses textes, je la remercie de porter notre site aussi haut.

Voilà! « Il faut vous enivrer sans trêve » écrivait Baudelaire, de vin, de poésie ou de vertu à votre guise; mais quant à la poésie, quelque soit l’émotion, la tristesse ou le sourire, quelque soit la forme de poésie, libre contemporaine ou classique, n’ayons aucune opposition quant il s’agit d’ivresse: elle nous embellit et devrait guider le monde où nous vivons.

En tout cas, bravo pieralun !



Ton poème déchire.

C'est un fait, c 'est une pure tuerie, bien loin du gnan gnan conventionnel... Et Georges Brassens...

Bravo pieralun

Bravo pour ce beau texte qui fait hommage à Brassens et à toute la bande d'auteurs qu'il a su mettre en valeur par son talent, par sa propre inspiration devant la vie.
Tu nous offres là un beau doublé après ton poème fin, subtile, remarquablement écrit.

Corto.

Merci Corto

Qui a dit que le " classique " était si désuet, et ne pouvait s'employer de nos jours ?
Certes, un poème d'amour façon Cristale, est plus adapté que S.M.S. pour " les mots pour le dire ", davantage que " ah c'que tu m'plês ; j'te kife à mort, lol t'ê trop canon, genre super meuf "
Mais l'alexandrin n'est pas prêt pour la poussière, et vos lignes " fécondes " le prouvent de belle manière !
papipoète

Y'avé ka dire...pour Papipoète.

Sonnet libre classique néo-contemporain

L'amuuur kèsse ça fé pa fer !


Jvou ldi kC pas ma fot' C papy ka kafté !
Le soné C tro hard pr la p’tit’ poetesse
Kan Donald tire adonf ça meu reumu la kesse
Mon cervo pa chargé sretrouv en ertété !

STP! G rencard à di7 hr pétan
Pr ma T 1 cinoch et spayer 1 boufe
Fo L’vé mon hr de colle ! oui C 1 truk 2 oufe
Jvien d' larguer keumeu, jman fou, lété tro chian !

Jlé rfilet à lot gus,  il coné 1 ot' meufe :
1 nana éclairée! Jm kass, jvé fer la teufe
1 jour ptêt ke jiré l’re P ché si jmen nui.

SVP Pro fesseur, corriger mon po aime !
En texto c’est pas l'top ! Croyer pas keu jeu fui
Mé pour moi les sots nez C tro grav' 2 la craime.

Cristale

Quelle plume, et quel talent décidément ! Ne pourrait-on pas lancer cette idée, d'écrire comme cela pour voir... Si possible sur un sujet gai et entraînant ?
" le dormeur du val " non, plutôt " la cabane au fond du jardin " de Cabrel...ou bien alors " une charogne " ( pour le vautour )
Bravo encore à notre maîtresse !
papipoète

Alors là bravo Cristale ! J'en rêvais, vous l'avez fait ! Celui-là, je vais le conserver !

Merci papipoète et Miguel,

C kdo