Le sujet morbide que j’ai voulu présenter « classiquement » sur un ton apaisé et un tantinet ironique a reçu un gentil accueil ; tous je vous en remercie sincèrement, me voilà encouragé à poursuivre l’écriture peut-être sur des thèmes plus légers et pourquoi pas paillards.
Merci à vous le CE pour avoir permis la parution de ce poème, vous lecteurs pour l’avoir lu et vous autres commentateurs pour avoir eu l’envie et pris le temps de donner votre ressenti.

AnnaPanizzi en EL (bien)
Être terrorisé ou non au moment de « notre dernier souffle », vous posez la question ; le narrateur lui, semble serein au moins pour raconter ce qu’il a pu connaitre pendant qu’il était encore vivant ; pour la suite, le mystère reste entier : « on aimerait bien savoir » mais….
Merci pour votre notation, je vous laisse avec vos interrogations !

Cyrill en EL (bien+)
Le titre en effet, il y avait sans doute mieux à trouver, je vous l’accorde volontiers.
J’ai compris que vous avez aimé deux des premiers quatrains qui auraient pu suffire au texte, dites-vous.
Dans la dernière strophe le narrateur, une fois mort n’est bien sûr plus là et n’a donc plus rien à dire ; il passe la main « à la famille » qui engage un dialogue entre vivants, laissant la porte ouverte à toutes les supputations !
Merci pour votre commentaire qui me va bien.

Hananke (bien)
Je vous confirme, le narrateur n’a pas connu (quoique !!) la situation qu’il décrit mais a quand même une idée assez précise de ces ultimes moments mais jusqu’à la mort seulement.
Après avoir quitté le monde des vivants, il ne sait rien et de ce fait s’abstient de tous commentaires philosophiques qu’il laisse aux encore vivants.
C’est un souhait assumé du narrateur.
Merci pour votre commentaire qui me convient bien.

Miguel (bien)
Vous déplorez le côté caricatural du propos avec « quelques lourdeurs dans la forme et des contradictions dans le fond » mais trouvez « la grandeur tragique de l’instant, bien rendue » ; vous m’en voyez heureux.
Merci pour votre belle notation.

papipoete (Bcp)
Le réalisme cru de ce poème vous a dérangé et je le regrette croyez-le.
Il est vrai, que pour qui a eu trop souvent l’occasion de vivre ces instants ultimes, il est difficile de faire sourire avec ces scènes douloureuses et insupportables.
Merci papipoete pour votre belle notation et votre commentaire touchant et plein d’humanité qui me vont droit au cœur

JohanSchneider (un peu)
Aucune considération, aucune citation, aucune réflexion philosophique ou de comptoir n’arriveront jamais à faire accepter et comprendre « le vrai scandale de la mort ». Je regrette de ne pas avoir su et voulu un seul instant expliquer ce « scandale ». Désolé.
Le « regard vide d’un mort » que beaucoup d’entre nous tous ont malheureusement dû affronter, n’est pas prêt d’éclairer les « toujours vivants » sur ce qui les attend après !!
Qui sait les morts ont peut-être aussi leur problème !
Merci pour votre long commentaire.

Inconnu1 (Bcp)
Oui j’avais pour objectif d’évoquer « classiquement » la fin de vie (pas drôle) sur un ton léger et plaisant et avec des rimes mais surtout sans empiéter dans le domaine des morts qu’aucun vivant ne connaitra jamais.
Vous avez aimé le propos, merci j’en suis heureux.

Lotier (-)

Vous trouvez que le poème est rassurant, pourquoi pas ;
Pour le mourant et les survivants qui le pleurent, peut-être pas trop, le doute subsistera encore longtemps
Pour les morts, dont le narrateur n’a en aucune façon pénétré le domaine, cela reste à voir ?
on le saura peut-être quand on ira discuter avec eux après avoir traversé l’hypothétique »tunnel d’intense lumière « que les EMI nous décrivent.
Merci d’être passé par là.

Cristale (Bcp)
Vous avez écrit votre commentaire sur le même ton que j’ai voulu prendre pour écrire le poème.
Comme en plus, vous avez souligné que » les doigts sur le clavier ont suivi la pensée sans qu'aucune erreur technique ne vienne contrarier le projet ».
Que pourrai-je demander de plus, je suis comblé.

pieralun (Bcp)
Ce poème vous a fait froid dans le dos ? Désolé mais la réalité finale est triste et cruelle.
Nous en avons un peu parlé par ailleurs.
Venant de votre part, votre notation me fait rougir,
Merci ;

plumette (Bcp-)
Une « fin fantasmée » dites-vous, pourtant les vers cités qui vous ont plu sont d’un réalisme cru que vous placeriez dans un fondu/enchainé d’une image de cinéma ?
Votre beau commentaire et votre jolie appréciation me conviennent bien, je suis flatté.
Merci.

Vero (Bcp)
Non, non, Aucune imagination d’auteur, mais une réalité cruelle et insupportable qui gardera pour longtemps son mystère.
Le dernier vers plein d’hypothétiques suppositions (pléonasme pour accentuer le doute) vous a fait sourire.
Merci j’en suis heureux.

Phicai (bien+)
Pour la révélation …je dois m’entretenir avec les morts avant et trouver une « petite combine » pour revenir !
Je tenterai l’expérience un jour, mais le plus tard possible : j’ai encore un doute sur le billet de retour.
Merci pour votre note et votre humour.

Ornicar (Bcp)
Très longue et très précise analyse du poème qui reprend bien tout ce que j’ai souhaité faire passer sur ce sujet difficile à traiter, je vous l’accorde.
Mais si le résultat est là comme vous l’indiquez avec bienveillance, alors je prends tout !
Un petit désaccord pourtant entre nous :
« Sans croire sur l’instant à la grâce divine »
Vous auriez préféré remplacer par « UN SEUL INSTANT »
Non malheureux, le sens en serait changé et je veux ouvrir et conserver la possibilité de modifier sa croyance à tous moments !

Yannblev (-)

In extremis je rajoute un remerciement au commentaire qui m'arrive au moment de mon envoi.
Pas de notation mais un commentaire qui me va bien
Merci


Merci à tous et à bientôt j’espère.

Merci Donaldo pour votre commentaire positif et votre appréciation qui me conviennent tout à fait!
Votre passage tardif vous vaudra un retour de remerciements particulier.

De rien, Lebarde ! C'est grâce à ce post que je me suis souvenu que je n'avais pas commenté ce poème.

Merci pour votre retour.
Vous avez mille fois raison : le sens en eut été changé. Comme quoi, le mieux est parfois (souvent ?), l'ennemi du bien ! Laissons donc à chacun le soin de se faire sa propre religion à l'instant dernier et ne faisons pas de votre poème un prétexte à polèmique.
Pour la peine, je ferai amende honorable et même... acte de contrition.