Avec un léger décalage temporel, mais le cœur y est, je viens remercier ceux qui ont commenté mon second texte.

Soque, Zoé, Papipoète, Lotier :
Ouf, j'ai eu chaud avec le côté dépliant touristique prosaïque, merci donc aux Aladinades qui m'ont permis de vous garder tout au long du texte et de vous guider lors de cette agréable visite, ce fut un plaisir de vous avoir à mes côtés.

Senglar :
Mon premier interlocuteur sur Oniris lors de mon arrivée, quelques mots, mais oui, je suis sentimentale. J'ignore si vous connaissez ces régions, mais manifestement vous n'avez besoin ni d'un postier, ni d'un guide pour ressentir ce que j'ai voulu exprimer. L'Atlas/Calais en vol direct, les yeux grands ouverts ; vraiment, merci.

Mokhtar, Damy :
Je ne connais pas l'Algérie, mais certains de mes proches qui y ont voyagé m'en ont fait de très beaux retours, le désert, "Gardaïa la sublime", j'aurai sûrement adoré.
A défaut de nous être assis ensemble sur quelques coussins pour déguster un thé dans un riyad à Marrakech ou au pied d'El Goléa, je vous suis reconnaissante d'avoir fait un bout de la route avec moi et d'y avoir partagé ces souvenirs hauts en couleurs ; je suis très touchée.

Merci Eki d'être venue me lire, je n'ai pas vu tout de suite votre commentaire et je m'excuse d'y répondre un peu tardivement.

J'ai voyagé à plusieurs reprises au Maroc dans les années 90, très peu de routes goudronnées desservaient le Moyen et le Haut Atlas, essentiellement des pistes traversant des paysages sublimes et des villages en terre magnifiques, peuplés de gens ouverts, relativement pauvres mais pas miséreux et qui arrivaient à subvenir à leur besoins de façon autonome, souvent dans la joie et dans des équilibres subtils dont la société occidentale aurait pu parfois s'inspirer.
C'était d'une beauté sans nom.

Il est toujours douloureux de voir des évènements naturels tragiques et destructeurs se dérouler dans des lieux auxquels on a eu le temps de s'attacher et affecter des populations qui nous ont touchées.

Les guerres dans des pays que j'ai connus et aimés me laissent encore plus tristement dubitative. Le fait que la Syrie, par exemple et malheureusement entre autres, au riche patrimoine et aux habitants absolument adorables et souvent cultivés, soit totalement ravagée a vraiment été un choc pour moi, jamais lorsque j'étais sur les lieux je n'aurais pu imaginer cela, jamais je n'avait pensé, ne serait-ce qu'une seconde, que Palmyre puisse être détruite ou que les gens que nous avions connus se retrouvent dans les affres d'une telle guerre.
Enfant j'ai été bercée par l'idée qu'il y aurait de moins en moins de guerres tant l'homme avait tiré les leçons des précédentes, évolué et allait continuer de le faire. Quelle naïveté, quelle déception.

Mais trève de pleurnicheries, merci encore de votre passage sous mon texte et de l'intérêt que vous portez à autrui, servi par une douce sensibilité et un regard attentif qui vous ont, à n'en pas douter, permis de cerner tout l'attrait de cette partie du Maroc et d'apprécier ses habitants chaleureux.

Bonne journée Eki.

Cyril, désolée mais je n'avais pas vu non plus ton commentaire, je préfère ne pas mettre d'alerte et repasser parfois sous mes poèmes et leurs visiteurs quand j'en ai envie et que je suis dispo, cela me permets de faire un peu le point sur ce que j'écris, ce qui est loin d'être du luxe. Du coup j'ai parfois de bonnes surprises, même si c'est parfois très en retard...
Le passage que tu cites (dont je ne pense pas - ne sais pas, s'il relève d'une forme particulière) m'est aussi cher.
Il est pour moi très représentatif de l'atmosphère paisible qui enveloppait les palmeraies en fin d'après midi, baignées de lumières douces, lorsque les familles prennaient le frais après leurs ouvrages, dans une grande et naturelle communion avec l'environnement.
Une communion consciente et reconnaissante envers la terre nourricière que l'on pouvait alors retrouver en tous points du globe ; celle qui est en train de nous glisser d'entre les doigts, même si un certain nombre d'entre nous savent combien sont précieux ces instants, cela risque de ne pas suffire à préserver ce qu'il en reste.
Merci beaucoup de ton passage.

Pas de souci Fanny, un remerciement tardif fait d'autant plus plaisir qu'on ne s'y attend pas, et permet de relire d'anciens poèmes.

( et aussi de corriger des fôtes en relisant son commentaire )

Merci beaucoup Vadim pour l'illustration de mon poème, les jeux de lumière et les astres dévoyés qui dardent leurs rayons sur un palais qui prospère dans la géométrie, la palmeraie symbolique nourrie par un terreau riche et profond et les petites volutes s'échappant des verres de thé à menthe baignant l'ensemble comme un lien entre terre et ciel.

Et une bougie d'anniversaire pour ce texte qui reprend vie un an après sa date de parution, une belle surprise pour moi et un grand merci à tous.

Merci pour votre retour très imagé Fanny !

Joyeux anniversaire à "Couleur de l'Atlas" alors, vous prévoyez du thé à la menthe pour le gouter du coup ?

Bon calembour. Très faim. Pardon, fin.

Bon week-end !

Coucou Vadim,

Heu non, désolée je ne peux pas recevoir en ce moment, je suis malade et aphone et si c'est toi qui parles non stop je ne suis pas sûre que cela me repose...

Et puis permets-moi quand même de te rappeler que non, on mange pas de calembert au Maroc et qu'en France c'est plutôt rare pour le gouter, même si cela a pu se faire lors de la pause des ouvriers ou des agriculteurs à une époque lointaine où il y avait encore du vrai camenbourg qui pue qui pête et qui coule sous le vrombissement des mouches, tout ça c'était avant.

Pour l'heure c'est tisane au miel
Bon week-end Dimou