Bonjour à tous

Et comme de coutumes, un grand merci au C.E. du site pour avoir
accepté la parution de ce poème sans commentaires de l'E.L.

Lorsqu'un coup de blues apparaît, une petite promenade solitaire
en mes proches forêts me réinjecte une bonne dose de satisfaction.
D'où l'idée de ce texte même si tout le monde n'a pas une forêt
à sa disposition.

VANESSA82 : merci de votre passage. Le fanum est normalement
un terrain, un édifice consacré au culte d'une divinité.
Je m'en sers ici pour montrer que le bois me sert
de lieu pour pratiquer la dévotion de la sérénité qui
me manque quelques fois.

PAPIPOETE : merci de votre passage. Oui, vous avez bien analysé
le message de ce texte que j'aurais pu agrandir à l'infini
en rajoutant les bruits de toute la faune.

MIGUEL : merci de votre passage même si j'étais certain de votre
remarque légitime sur la spiritualité qui anime ce texte.
L'écriture datant un peu, j'avais à l'époque, encore,
un brin de croyance en l'âme humaine susceptible de se
purifier au contact de la déesse Nature. Mais depuis
je doute énormément même si les appels au retour
naturel se multiplie mais le plus souvent dans un but
mercantile.

VERO : merci de votre passage et très bonne analyse de ce texte.
Que dire de plus, vous avez tout dit à ma place.

SENGLAR : merci de votre passage sur mon texte. Oui, on peut
voir une antinomie entre humble et auguste mais
je pense que les 2 adjectifs sont présents dans ma forêt.

INCONNU1 : merci de votre passage et commentaire qui résume bien
ce que j'ai voulu transmettre. Oui, Baudelaire emploie
souvent le double adjectifs.

LOTIER : merci de votre passage et j'aime bien le terme de
sylvothérapie que vous employez.

MOKHTAR : merci de votre passage. Dans ma philosophie de ce texte
les purificateurs que sont l'épine, la chênaie,
les morts-bois et la clairière servent à libérer l'esprit
insane du quatrain 2 de sa déprime imagée par l'oiseau
noir. J'aurais pu en rajouter d'autres comme le chant des
oiseaux, les champignons mais je ne voulais pas faire
trop long ( vous me comprenez !).
Enfouis comme le reste des éléments : abandonne à
l'épine, tranche tes liens, confie un peu de des
tourments, et pour finir la clairière qui illumine l'esprit
du promeneur déprimant.
Il faut bien comprendre que dans ma poésie, tout vit,
tout s'agite, l'homme n'est qu'un petit élément un peu
perdu, quelquefois, au milieu d'un grand ensemble
naturel qu'il a eu tendance à déserter ces dernières
décennies mais pas à saccager, hélas.


Encore merci à tous les commentateurs.

Bonne journée.

H

Bonjour Hananke,
Pour la sylvothérapie, voir ici.
Bien cordialement,
Lotier

Bonjour Lotier

Merci du lien que je ne connaissais pas mais wiki est toujours
très intéressants et ce dans tous les domaines.

Oui, bien sûr, très peu d'essai dans ce domaine mais je sais que pour
moi, ça fonctionne. Après, je pense qu'il faille une grande réceptivité
à cet environnement. D'autres se trouvant plus à leur aise au plein
milieu d'une foule.

Je sais, pour avoir lu un de ses livres, que mon voisin Guy Roux,
entraineur de l'équipe de foot d'Auxerre, faisait faire un footing
en forêt du Morvan à ses joueurs avant chaque grand match et
ça marchait également.

Cordialement.

H

Merci, Hananke, pour votre retour et pour les précisions qui me sont destinées.
J’avais parfaitement saisi ce que vous m’expliquez, et je pense, le sens général de votre poème. Ce qui a fait d’aillleurs que je l’ai bien apprécié.
Mes observations étaient d’ordre technique et grammatical, et sur mes difficultés face à certaines constructions de phrase.
Miguel avait fait un commentaire dans ce sens, mais avait fini par « valider ». Et comme Miguel est prof de lettres…
Merci et encore bravo pour ce texte chlorophyllien.

Bonjour et merci Mokhtar de votre retour.

Oui, j'ai bien aimé aussi votre expression de forêt délivrée
sur ordonnance. Mais je préfère la formule de Lotier : sylvothérapie.

Je vais m'en servir comme titre, finalement.

Bonne journée.

H

Hananke,

Au-delà de nos prises de positions respectives pas toujours similaires, vous me prenez par les sentiments.

J'ai passé toutes les vacances de ma petite enfance dans la maison de mon arrière grand-père dans l'Yonne, à Joigny, j'y ai appris à aimer la nature et, d'une certaine façon, à communiquer avec le monde végétal.

J'apprécie beaucoup votre écriture, et vos nombreux hommages rendus à la nature me touchent en profondeur.

Je me joins à la forêt d'Othe pour vous souhaiter un bon week-end.

Bonjour et merci Fanny

Oui, Joigny, dans la belle vallée de l'Yonne n'est finalement pas
très éloigné de chez moi même si ce sont des endroits où l'on ne passe
pas très souvent, étant plus près du Cher.

Bon weekend, également.

H