Merci tout d'abord au CE d'avoir retenu mon texte. Ma nouvelle a ainsi eu le privilège d'être la première de l'année à être publiée mais aussi et surtout d'ouvrir le nouveau chapitre des publications oniriennes. J'en profite pour vous souhaiter à tous une excellente année.
Pour ce récit, j'étais parti de l'image d'un jeune homme seul veillant sur un cercueil ouvert et placé sous une grande tente dans une sorte de désert. Il ne me restait plus qu'à broder ce qui pouvait s'être déroulé avant cette scène, et ce qui pourrait arriver ensuite.
Un autre merci aux lecteurs pour s'être attardés sur mon texte.
Et merci bien sûr aux commentateurs et à leurs appréciations : cherbiacuespe, Vilmon et Donaldo75 en Espace Lecture, plumette, jeanphi, Tadiou, Boutet, Vicomte_bidon, Elena et Cyrill, en espérant que d'autres viendront.
Mis à part Cyrill qui n'a pas aimé, il me semble que mon texte a été plutôt apprécié.
Beaucoup d'entre vous n'ont guère goûté la fin. Elle est certes un peu brutale, peut-être bâclée - si vous le dites - mais je ne la voyais pas autrement. Après le crime, les événements devaient s'enchaîner très vite jusqu'à ce que le héros devienne persona non grata pour une toute autre raison que pour son crime. Ça se termine à la fois bien et mal pour lui. Après être parti de très bas et être monté très haut, il retombe au même point tout en ayant changé, heureux malgré tout de retrouver sa liberté. C'est la morale de l'histoire, si tant est qu'il y ait une. Je tenais à ce mouvement de bas-haut-bas car c'est une métaphore de la vie.
@Cyrill : L'accumulation de détails est là pour alimenter le contraste entre la vie d'avant, dans une société occidentale civilisée, et la vie dans ce pays aux mœurs et mode de vie pour le moins basiques. Ceci dit, je reconnais que certains détails ne sont là que pour le plaisir que j'ai eu à les y mettre. Écrire, c'est aussi se faire plaisir. Quand le plaisir est partagé par le lecteur, c'est encore mieux. J'ai bien compris que ce partage n'avait pas fonctionné sur vous.
@Vicomte_bidon : Quand on reste sans manger ni boire, et en plus sans pouvoir bouger, le temps paraît très long, on perd toute notion, alors ce qui paraît durer cinq jours pour le protagoniste n'en a probablement duré que deux.
@Vicomte_bidon et plumette : Son combat avec le mort-vivant, rien ne dit qu'il a vraiment eu lieu. Ce n'est peut-être qu'un délire d'un homme à bout de force. Et même en admettant que cet épisode soit réel, je crois que dans une situation extrême comme celle-ci on oublie sa fatigue et on est prêts à tout pour sauver sa peau.
Enfin, je suis bien conscient qu'il n'y a pas d'horreur au sens strict mais puisqu'il fallait ranger cette nouvelle dans une catégorie précise, la catégorie "horreur" me semblait la plus indiquée.

Merci pour le retour Jemabi. Je ne conteste certainement pas qu'écrire est aussi se faire plaisir.
Et force m'est de constater que je suis le seul à n'être pas rentré dans les aventures de votre narrateur. Quand ça veut pas...

Merci pour ce retour, Jemabi, et, en passant, bonne année.

Ben oui! Cette fin brutale m'a un peu séché (pas bâclée, lapidaire dirais-je). Comme c'est vous qui tenez la plume et que vous êtes seul maître de votre texte, la remise en question n'est pas de mise. Encore heureux, d'ailleurs. Ce qui n'empêche pas le pauvre lecteur implacablement broyé par la machine de l'auteur (non, je blague...) de signaler son ressenti. Ceci dit, il je le reconnais, il faut bien conclure d'une manière ou d'une autre...

"ce qui paraît durer cinq jours pour le protagoniste n'en a probablement duré que deux", "Son combat avec le mort-vivant, rien ne dit qu'il a vraiment eu lieu"
Oui vous avez raison, je n'ai pas pensé à cal. Mais je n'ai pas eu l'impression que votre texte se prêtait à "est-ce qu'il faut prendre au pied de la lettre ce que dit le narrateur", puisque a peu près tout ne paraît pas crédible, si on accepte cet univers, on a tendance à prendre le tout comme cohérent ;)

Merci pour votre retour

Merci à cfournier pour son commentaire. J'essaierai de tenir compte de vos conseils. Pour ce qui est de la fin, je ne la voyais pas autrement, tout devait s'accélérer après le crime. À en croire tous vos retours, je me suis probablement trompé.

Merci Blitz d'avoir laissé un commentaire sur un texte pas tout récent, et content qu'il vous ait plu dans l'ensemble. Je suis d'autant plus fier que cet avis positif vient de l'auteur qui a écrit la superbe nouvelle "Sur la route de Sarobi".