Bonjour,

Remerciements à Oniris pour son investissement dans les diverses fenêtres d'écritures et à sa communauté qui les font vivre. Vôtre « Galerie des Glaces » (commentaires) a pour moi les mérites de nous renvoyer des regards qui interrogent et qui tempèrent l’égo. Bravo !

La signature de Pouet dit :
« La compréhension n’est pas nécessaire à la poésie, mais la poésie est nécessaire à la compréhension »

Je le pense mais j’ajouterai pour ma part :
Qu’on les aime, un peu, beaucoup, pas du tout, qu’ils soient hermétiques ou/et incompréhensibles, les écrits sont tous issus d’une plume (aux mille bouches) qui, nonobstant son bagage et suivant son ressenti, doit pouvoir DIRE son Mot ... Sera-t-il entendu et compris ???

Je remercie aussi toutes les personnes qui ont lu et commenté mes écrits, car ils m’enseignent où, antan, bien que n’étant pas du tout un littéraire, j’aurais dû travailler plus, afin de m’améliorer.
Ce temps consacré me fait chaud au cœur.

L’Afrique ...
Genèse :
En 2007, après des décennies à entendre et lire tant de choses, vraies et/ou fausses, sur ce continent, je me suis dit : « Et pourquoi pas joindre ma voix au concert qui est donné ! » car après tout mon expérience valait bien moult écrits que je pouvais lire ...
Prétention ? Peut-être ...

J’ai alors édité, à compte d’auteur, un livre intitulé : " L’Ombre blanche du Baobab ", qui, certainement par amitié, est venu s’ajouter à la bibliothèque de mes ... 54 amis ...
Un succès, cela va sans dire ! Mais j’avais exorcisé mes démons.

... Souvenirs et réflexions m’ont fait écrire, 13 tableaux sur ce qui durant dix ans (1967) m’a profondément marqué et sans prétentions d’être un expert, de proposer une des tailles visibles – et personnelle – de ce diamant toujours brut qu’est l’Afrique plurielle.

...L’Afrique est une formidable école.
On dit l’Afrique comme on dit l’Europe, l’Amérique, l’Asie ... ou France du midi ou du nord ...
Qui peut prétendre en appréhender tous les coins et recoins ?...

L’Afrique ... (essentiellement Afrique francophone du nord et de l’ouest).
Si dans sa géographie l’Afrique est facile à cerner, dix ans de vie passées dans ce pays, loin de l’Afrique Blanche, m’ont enseigné bien des choses : frontières traversées, drapeaux changés même constat :

Le quotidien basique dur, sans fard, des Petites Gens, avec lesquels j’ai très souvent partagé les préoccupations très vite vous fait savoir que le superflu, ici, perd son importance.

Si les Africains entre eux peuvent être racistes, si la sorcellerie et les rites, sculptent certaines personnalités, si le mauvais, et le très mauvais existent ...
sur ce continent aride, difficile, parfois hostile ... la sagesse, le partage, la solidarité, la famille et l’amitié se trouvent aussi à profusion.

En ville comme en brousse rien n’est donné. Énormément de choses, souvent toutes petites, parasitent la vie ...
Vivre ! Seulement vivre au quotidien, se mérite !

Les richesses ? … L’EAU ! ... moins chaude ... plus claire ... Le paquet de cigarettes (elles se vendent très souvent à l’unité), le kilo de sucre, de sel, le paquet de thé, la lampe, la moustiquaire, le ventilateur (électricité ?) le frigidaire à pétrole ...

La nourriture ... Difficiles sont les soudures à faire entre deux saisons. La vie qu’on y vit parce qu’elle est dure à vivre nous apprend à grandir.

Malgré tout cela, l’Afrique n’est certes pas cette « Chose » grossière, vulgaire, mauvaise, que trop souvent l’on nous propose et qu’on s’emploie à nous faire acheter.

Ayant été témoin et acteur de tout cela, bien sûr j’en ai été marqué, mais sans être reporter, objectivement, comment ne pas en témoigner ! ... « Qui veut regarder ... Vois ! »

La sécheresse !
Un des fléaux de l’Afrique que la télévision nous montre en boucles ...
Voyons comment, après avoir passé, années après années, après années, à polluer nos sols, lacs, rivières et fleuves ... alors qu’elle frappe à nos portes, voyons comment allons-nous LA vivre ?...

... Femmes ou Fillettes aqueducs,
Bien souvent en ville, mais en dehors, toujours, un canari (jarre) de 30/ 40 litres rempli d’eau, en équilibre posé sur la tête, elles font chaque jour d’interminables vas-et-viens sur les pistes, entre village et puits afin d’assurer cette ressource vitale à leur famille.

... Nous broyons tes enfants ...
On dit l’Africain cannibale, et certainement qu’il l’est, mais nous avons envoyé, sans vergogne, des bataillons entiers de Tirailleurs à l’assaut de bien des murailles ... sans parler du sort qui leur était réservé au retour.

... Longueur du poème …
Ayant voulu regrouper deux tableaux (1&2) en un seul, ce fût une erreur de ma part.
Parfaitement d’accord cela n’apportait rien de mieux, au contraire.

Ceci-dit, en vous remerciant pour votre lecture , je m’en vais à mon tour découvrir … et commenter vos textes.

Airjai.

Salut,

c'est sympa ça de citer ma signature faite maison (enfin y aura toujours un gugusse qui aura pensé ou écrit avant nous ce qu'on croit avoir génialement trouvé...) Bref. C'est sympa.
D'autant que je n'ai même pas commenté votre texte dont je lis ici avec intérêt les retours. Désolé, je loupe certainement plein de textes sur Oniris, comme je loupe d'ailleurs plein de choses.

Bien à vous.

Merci Airjai de ton retour sur ton texte.
Les retours sont un ciment de la communauté !

A plus !