Merci au CE d'avoir publié mon texte, aux lecteurs, et aux commentateurs... Asrya, je retiens de votre commentaire que c'est bien écrit, vous parlez même de qualité de l'écriture. Pour le reste, et je ferai la même réponse à Socque, à savoir que j'ai voulu un dialogue qui soit tout sauf naturaliste, au risque de paraître un peu pédant ou formel, comme le fait justement remarquer Perle-Hingaud, et c'est encore dans un souci d'anti-modernisme que j'ai choisi les gommes à mâcher et non pas des bonbons industriels qu'on trouve dans les supermarchés. Merci à Donaldo75 de parler de poésie et d'originalité, à Disciplus d'évoquer un style maîtrisé et une réussite, ainsi qu'à Cyrill qui y voit une allégorie à laquelle je n'avais pas pensé mais qui se tient. Ce qui m'intéressait principalement, et qui m'amusait au moment de l'écriture, c'était de partir du plaisir absolu pour un enfant - mâcher des bonbons - plaisir qui devient son occupation favorite puis obssessionnelle, parce qu'elle le protège du monde extérieur, et d'arriver à un point où la dureté du monde lui revient en pleine figure et lui ouvre les yeux sur la chose la plus horrible qui soit : l'inconcevable hypothèse de finitude de la vie.

Merci Geigei pour votre passage et votre commentaire. Il s'agit en effet du portrait d'un enfant quelque peu tyrannique,jusqu'au moment où tout bascule.

Merci pour le retour, Jemabi.
J'ai eu le plaisir d'observer, la semaine dernière, mes trois petits-enfants mâcher des bonbons et en discuter en long et en large : forme, couleur, texture, longueur en bouche et j'en passe.
Les sortir de la bouche pour observer l'état d'avancement de la décomposition, la décoloration et j'en passe aussi des moins drôles quand les petits doigts sucrés se promènent partout...
Bref, tu as très bien cerné le problème dans ta nouvelle.

Mauvais pour les dents peut-être, mais quand on voit la mine d'inspiration que c'est, je vote pour les bonbons aux enfants à 100%, d'autant plus s'il en reste un peu pour les vieux