Je remercie le CE pour la sélection de ce poème, les lecteurs et les commentateurs que j’espère n’avoir pas trop malmenés …

Je voudrais en premier lieu répondre à Edgar : le lecteur a tous les droits, le droit d’interpréter ou non, le droit de comprendre ou de ne pas comprendre, de le dire ou de ne pas le dire, de ressentir ou de rester froid, d’imaginer mille choses ou aucune. Miguel, je laisse donc aux lecteurs le soin d’imaginer ce que peut être « une clarté de capitaine » ou pas. C’est pour cela que j’apprécie le panel multicolore des commentaires sur ce poème et sur tous ceux du site et que je sais gré à ceux qui ne sont pas touchés par ce texte de m’avoir communiqué tout de même leurs non- ressentis.

Il peut arriver que le bonheur doive être contenu, limité (action paradoxale mais bénéfique des oiseaux) en vue d’éviter de nier la vie et tout ce qu’offre le réel. ( le « saccage de la beauté » dixit Gegei) Voilà tout l’ « éclairage » que je peux apporter à ce texte que je sais énigmatique.

Un grand grand merci aux commentateurs (qui se sont peut-être creusé la tête à cause de moi) Jeanphi, Geigei, Provençao,papipoète, Myndie, Miguel, Pieralun, Pouet, Donaldo, Edgar.

Je signale, pour finir, la parution ces temps-ci de courts métrages d'animation intitulés A vol d’oiseaux, dans lesquels les volatiles sont complices des humains. Comme quoi, Miguel, les oiseaux se mêlent de nos vies…mais si mais si 😊

Merci à vous Eskisse

Et merci Troupi pour votre commentaire qui dit des choses essentielles pour moi.

Bonjour Etienne,

Quelle surprise, en me connectant, de découvrir sous ce poème une véritable exégèse! Merci beaucoup, Etienne, pour l'attention que tu as porté à ce texte.
Je suis heureuse s'il est entré en résonnance avec tes questionnements personnels.
Ta culture littéraire me ravit même si, parmi toutes les oeuvres citées, je n'ai lu que Le livre de la jungle de Kipling ...:)
Sur le fond, il est vrai que le bonheur, dans ces lignes, est trompeur, plutôt que manipulateur. Mais là où tu vois juste, c'est dans son côté menaçant, dangereux.
Pour Mallarmé, oui, il y a bien une allusion; une des conséquences bénéfiques de la limitation du bonheur serait la possibilité de l'écriture. Nous ne faisons pas toi et moi la même interprétation du rôle des oiseaux mais cela importe peu. (Comme je l'ai déjà écrit, il est le lecteur a tous les droits et ton interprétation n'est pas moins légitime que la mienne.) Pour moi, l' action des oiseaux est paradoxale et j'ai bien conscience que cela peut sembler difficile à concevoir.
Et merci beaucoup d'avoir commenté la musicalité du texte, cela me tient à coeur...