Merci aux intervenants du début jusqu’à la fin de la chaîne pour avoir porté un regard sur Pachizamouroc.

Le com de Jeanphi m’a réjouie, je ne pensais pas que mon personnage pourrait faire autant d’effet !
Pour provenção, il y a l’idée de se surmonter soi-même. On peut tout à fait le voir comme ça.
Papipoète et Jemabi : vous évoquez tous deux quelqu’un de « différent ». J’aime bien cet angle, et là où il rejoint mon intention, c’est que justement, « différents » ou différent n’empêche pas les questions. C’est l’approche qui a son importance.
Geigei : d’abord le positif : tu croîs. C’est bien.
Oui, j’ai une liste de mots pour faire « poème ». Mais y a des petits malins qui ne s’y trompent pas et qui ont bien compris qu’en fait j’avais fourgué une préparation de cours sur la conjugaison. Je regrette que tu n’aies pas aimé la leçon.
Marité : (je ne zappe pas Edgard, mais la logique veut qu’il vienne juste après) J’aime ton questionnement, Marité. Je ne sais pas si c’est évident de te répondre de façon à te convaincre, mais peut-être n’est-ce pas l’essentiel. J’ai vécu de nombreuses années sur une îles où les Tikis, divinités polynésienne, de gros blocs de pierre ébauchant à peine une forme corporelle, et j’ai toujours été fascinée par le minéral. Il y a cette notion de très grande lenteur dans le minéral, une fausse immuabilité. Pachizamouroc : je lui ai donné un nom parce que j’aime bien l’idée que l’universel, en quelque sorte, se pose la question d’exister. Ne t’affole pas, mon truc, ce sont les questions, pas les réponses. Je ne peux rien de plus. Il y a bel et bien mystère.
J’aimerais souligner ici que j’ai apprécié que tu t’interroges sur un texte qui a priori ne te parle pas, ni émotionnellement, ni intellectuellement.
Edgard : Oui, exactement : la nécessité du mystère. Il n’y a que le mystère qui peut rendre le monde poétique, la certitude ne servant qu’à explorer, exploiter ce que l’on sait. Pachizamouroc existe en tant que mystère, assis tranquille et intranquille dans sa brousse.
« quand un écrit titille l’imaginaire, il ne peut pas être inutile » merci pour le partager !
Tes « neurones minéraux » nous amènent tout droit à Don
Don : Ainsi donc, ce sera toujours pour toi une question de cerveau. Phylactère : en premier, vu mes attirances, j’ai lu lactaire. Mais j’ai bien compris ensuite que pas du tout, tu lis Tintin. Un autre lieu sacré s’il en est.
Pouet : tu arrives à la fin parce que dire que -Pachizamouroc est là : ça suffit bien – en peu de mots cerne très justement mon propos.

A tous, un grand merci et à se lire !

Cyrill,

merci de ton passage, de ton com qui épouse parfaitement Pachizamouroc.

Comment ce mot m'est-il venu ? Si je le savais, cyrill, une grande partie du mystère se serait évaporée, et alors que resterait-il ?

je vis du monde végétal, et le minéral n'en est jamais loin. je vis un peu dans un monde de cailloux, l'imaginaire est donc sollicité à vontade comme on dirait par chez moi. Si on rajoute le fait que l'humain devrait être conscient qu'il n'a pas plus de raison, de suprématie, que les autres règnes sur Terre, alors voilà, j'accouche d'un Pachizamouroc, qui à la fois se vautre comme un pacha dans son élément, qui, pourquoi pas, serait capable de plus d'amour que l'humain, et qu'en lus il serait fort comme un roc, pour séduire une Isa, stellaire ou terrestre ou gazeuse, va savoir !
Pachizamouroc est un délire. Je l'aime pour une extradimension qu'il m'apporte.

Un très gros merci pour ton com si juste.

(fourrés à la poussière de caillou aromatisé , parce que je vois que tu es réceptif )

moi, épouser Pachi ( pour les intimes )

Attends attends que raccroche les bras qui m'en sont tombés... mais bien sur, ça me semble évident maintenant que tu le dis : toi tu accouches et moi j'épouse ! Il s'en passe des choses sur Oniris, mazette !

Merci pour le retour et la poussière de grès, de force, d'ardoise et d'albâtre que j'ai découvert dans les chocos

C'est une PLA - procréation littérairement assistée -
Allons, Cyrill, faut être de ton temps !

Damned ma bonne dame, les bonnes mœurs meurent

Bonsoir Hersen et merci pour ton retour sur commentaire qui a éclairci, un brin, le mystère de ce Pachizamouroc.
" Il y a cette notion de très grande lenteur dans le minéral, une fausse immuabilité." cette phrase m'a immédiatement rappelé la nouvelle de Socque "Voir monter la falaise". Finalement le Temps a son rôle à jouer et pas le moindre ...

Merci pour les explications, hersen. Finalement, ce ne sont pas les Arumbayas ?

Ce sont eux aussi, Don :)

Merci de ton passage !

Dreger_Ortega

Je vois qu’il y a connivence avec Don. J’avoue que j’ai oublié un point (non, pas de ponctuation qui t’est cher) à préciser : Et c’est aussi une info qui a son importance, au point où on en est côté info de nos jours : Tintin n’est PAS Pachizamouroc. Ou, pour être plus précis, il est pas tout seul à l’être. De plus, ce qu’on sait moins, c’est qu’en fait ce n’est pas Hergé qui a imaginé un succadanné de Pachizamouroc, notre bon Tintin, donc, mais c’est Pachizamouroc qui a inventé eHrgé.
Je sais, on s’y perd.
Où vais-je, qui suis-je, dans quelle étagère. Je pense que toi et Don apprécierez hautement cette citation hautement philosophique, le 8ème art nous habite tous les trois, on dirait, et Pachi, notre bon Pachi, fait comme le concombre, il avance masqué.

Sinon, les points grammaticaux :

Plage et rythme. Oui, tu as raison.
Virgule après « nuage ». Je n’en mettrais une seulement si j’écrivais « un nuage, ou alors le vent trop salé d’un orage ».
Mais en fait, l’idée n’est pas de faire ressortir l’un par rapport à l’autre, mais de les évoquer comme un ensemble. Sinon, en fait j’aurais mis un point après « nuage »
Le : suggéré ne m’emballe pas des masses, je le trouve trop insistant, explicatif en poésie.
Un grand merci pour ton temps passé sur ce texte.

Et tu te doutes que j’aimerais follement rencontrer ta grand-mère : quand on s’appelle Machizatoura, on ne peut être qu’un être au-dessus de tout !


Marité
"Un brin", c'est déjà énorme en poésie. Il est bon de se laisser porter. Merci pour ton intérêt envers ce texte.

Merci pour les chocolats Hersen et très bon après-midi !