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Merci du lapin et de l'âne |
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Maître Onirien
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16/05/2013 09:00 Groupe :
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Merci à chacun, décideur, commentateur, lecteur d’avoir suivi cette fable et lui avoir porté attention.
Pour éclaircir les deux points relevés par deux fois. La phrase centrale vient d’une citation d’Audiard dans une scène de Un taxi pour Tobrouk : https://www.youtube.com/watch?v=g73HM0HBxaI Elle me sert à colorer le discours de l’âne qui promeut l’action. Bien qu’on puisse faire des rapprochements, les situations sont différentes : le lapin hésite entre deux chemins, les soldats refusent de bouger. Mais cela reste une histoire de choix que seul un âne peut (et vient) régler. J’ai donc voulu écrire une fable qui étaierait le proverbe : « Qui ne risque rien n’a rien », en tordant le cou au proverbe adverse : « Dans le doute, abstiens-toi ! » qui n’a pas ma préférence. Pour l’herbivore, je présente mes excuses. Ça ne m’était pas venu à l’idée. Cependant, j’ai repris ma lecture par tous les bouts pour me mettre à la place des commentateurs embarrassés, et j’ai eu du mal à comprendre leur blocage. Outre la ponctuation (guillemets fermés), le sens m’a semblé suffisant. Je laisse juges ceux qui ne m’ont rien signalé, et je promets de chercher un bon remplaçant pour le caser dans mon texte définitif. jeanphi merci pour la vérité première ; une fable ne peut être qu’une réussite. (Faut-il aimer les fables pour dire ça !) Même si je vais prendre ces mots avec de grosses pincettes (j’en ai un paquet de ratées). Le « craintif authentique » vient du Lièvre et des Grenouilles. J’avais besoin d’un animal peu sûr de lui (lapin était plus facile pour la rime). cherbiacuespe ravi de vous avoir plu. L’important, comme on dit, pour une morale, est d’être clairement démontrée et bien dite. Je ne suis pas sûr d’avoir bien peint le tableau qu’il lui fallait, mais je l’ai dite à ma manière. Lebarde merci pour l’expression « je n’irai pas par quatre chemins. » que j’aurais pu employer. Je n’ai pas compris le reste de votre phrase. Le lapin n’attend personne. Son doute le paralyse, voilà tout. L’âne (antihéros magnifique) essaye de le raisonner et, n’y arrivant pas, lui offre une solution clé en main, parce que lui ne doute de rien. Geigei vous n’y allez pas avec le dos de la cuiller ! Mais bon, quand on publie on doit s’attendre à tout. « Peu d’intérêt » point de vue, je l’entends. "5 minutes", merci ! Aznavour disait : tout le monde sait qu’une chanson s’écrit en 5 minutes sur le coin d’une table » Mais si c’est pour dire que le dialogue est bâclé, je suis d’accord avec vous ; mes personnages m’ont parfois volé la plume. J’aurais dû être (nettement) plus rigoureux. "Écriture automatique", merci aussi. Rien que pour la prosodie… Enfin, merci de m’avoir parlé car, selon Audiard : « Faut pas parler aux cons, ça les instruit ». socque merci. Je suis bien d’accord pour l’hétérométrie. Je m’y suis essayé sans succès. Il faut être poète pour maîtriser aussi bien le rythme. Je ne suis qu’un versificateur bavard qui se complaît dans l’alexandrin. Pour les rimes, notez une alternance consonantique/vocalique pour un peu d’originalité. Edgard merci encore. Je vous ai répondu en mp (parce que c’était bien trop long pour le forum). Je pense que vous avez accordé trop d’importance au temps qu’il fallait pour trouver la solution. J’en connais des mille et des cents, comme moi, qui préfère faire 100km de détour que de se farcir un bouchon d’une demi-heure. Je suis d’accord pour dire qu’une fable (parfaite) doit être compréhensible dès sa première lecture. Je vois que ça n’a pas été le cas. J’en prends ma part de responsabilités. Michel merci, comme d’habitude, pour me supporter de la sorte. Tu aurais quand même pu me glisser un petit reproche (du genre, ce dialogue, même en style parlé, il est pas un peu trop relâché par hasard ?) histoire qu’on ne croit pas que je te paye pour m’élogier. Plus sérieusement, droite/gauche, avec le doute tout n'est pas noir ou blanc. En navigation haute mer autrefois, on naviguait à l’estime. La position était approximative. Le chef de bord disait toujours avoir un doute serein sur cette position. Ni choisi, ni contraint, le doute planait. On faisait route dans un doute raisonnable avec une étrange confiance. PS : J’ai mis "ânonner" pour sa définition : parler avec hésitation.
Contribution du : 29/04/2023 04:08
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