Merci au CE et aux trois commentateurs de l’EL, Asrya, JeanPhi et Donaldo d’avoir permis l’inscription de cette nouvelle au catalogue.

Merci aux correcteurs dont le travail permet entre autres de rectifier(spécialement ici)ma présentation peu orthodoxe et gênante pour la lecture.
J’ai découvert un certain plaisir à écrire sur l’adolescence. Ayant eu des refus sur mes premiers textes abordant ce thème, j’ai mis du temps à y revenir avec « quitter Casa » qui a reçu un accueil favorable et ce texte-là dont la publication m’encourage à creuser ce sillon.
L’adolescence est un âge de paradoxes et d’oscillation des sentiments, où la pensée personnelle commence à émerger. Je trouve que c’est une période fondatrice qui laisse souvent des empreintes fortes. Du moins c’est ainsi que j’ai vécu la mienne dans un certain contexte sociologique et politique et j’ai eu envie de redonner vie à cette période de mon existence ( bien entendue fictionnée) au travers d’une rencontre amicale et d’un engagement faisant naître une conscience.

Comme le souligne Asrya et je vous en remercie, j’ai voulu faire passer dans cette histoire plus que ce qui est écrit pour ceux que ça intéresse de lire entre les lignes.
Pour ce qui est de l’écriture, elle s’efforce d’être dans la précision, pour camper au mieux et au plus juste la situation et les rapports entre les personnes. L’écriture des dialogues est quelque chose de difficile avec une nécessité de crédibilité rapportée à l’âge des personnages et à l’époque décrite.

Jeanphi, vous avez été gêné par ma ponctuation baladeuse. A l’édition, le texte est impeccable grâce aux correcteurs ! Magie d’Oniris trop souvent oubliée. Il me semble que de tous temps, les ado ont voulu expérimenter par eux-mêmes ! Pascale dont l’éducation est assez rigide découvre « un autre monde » grâce à Anne-Marie et cela lui donne la capacité à s’opposer qui était déjà en germe dans sa vie mais n’avait pas encore trouvé de forme.

Don, merci de ta lecture et je ne rougis pas de ton évocation de Truffaut même si tu l’éreintes ! Je crois me souvenir que tu aimes bien l’adolescence. Quant à "seventies en province", c’est tout à fait ça .

Dugenou : Merci de ta lecture et de ton appréciation. C’est toujours intéressant de savoir ce qui a « fonctionné » pour tel ou tel lecteur. C’est vrai qu’au début, Pascale est attirée par Anne-Marie uniquement par ce qu’elle dégage physiquement dont son aisance. Et tu as exactement perçu ce que je voulais faire passer avec le père de Pascale.

Disciplus : Merci de votre passage sous mon texte : je prends « lecture facile » comme un compliment mais le mot prévisible vient aussitôt l’atténuer ! Pascale est manifestement trop sage pour vous dans le contexte que vous rappelez. Je trouve qu’ il y a une différence entre ce qu’on a retenu de cette époque et la manière singulière dont elle a été traversée par tel ou tel. Pascale, 15 ans , aînée de famille, bridée par son éducation n’est pas ( encore) une révolutionnaire ! mais qui sait peut-être le deviendra-t-elle, forte de rencontres qui ouvrent son horizon


Alfin : Contente de te revoir parmi nous ! et Merci pour ton passage sous ma nouvelle. Tu dis un peu la même chose que Disciplus sur l’ambiance des années 70/80 qui te semble plus rock en roll que ce que dégage cette histoire. Je n’ai pas voulu faire la sociologie de ces années-là, et je te renvois à ce que je dis plus haut.

Corto : je ne boude pas mon plaisir en lisant ton commentaire car tu as bien ressenti l’éveil de cette ado un peu trop sage qui commence tout juste à s’émanciper. Certes, ce n’est pas spectaculaire mais c’est le début de quelque chose et pour elle, c’est fondateur.

Hello Plumette, et merci

Merci pour votre retour.
Lorsque j'ai commenté votre texte, je pensais réellement avoir à faire à l'écriture d'un adolescent très doué. J'apprends ainsi a ne présumer de rien. Cet à priori m'était renforcé par la ponctuation peu orthodoxe (dont j'aurais dû présumer la correction avant publication).
Littérature jeunesse, tout s'éclaire !
Il me semble ne jamais dire assez quand j'admire le travail d'un auteur. Tout ceci pour des raisons évidentes que je ne vais pas énumérer péniblement ici.
Merci encore pour votre retour.

Hello plumette,
Merci pour ton retour.
J'aime bien cette notion: "pour elle, c'est fondateur".

Encore bravo.
Corto

Merci Malitorne de ta lecture et ton commentaire. Je suis agréablement étonnée car tu m'as habituée à plus "piquant"...

C'est vrai que Pascale redoute son père et ses réactions mais il y a en elle une certaine exaltation encouragée par la fréquentation d'Anne-Marie avec laquelle elle découvre qu'on peut avoir des parents bienveillants et encourageants.

Le Pepito caustique est de retour!

Salut à toi, et merci de ta fidélité même si mes sujets ne te passionnent pas toujours, ce que je conçois parfaitement.
Même pas un peu sympas mes ados des années 1970? snif!