Bonjour à tous,

Je remercie chaleureusement le comité de lecture ainsi que chacuns des membres qui ont pris le temps de déposer leur appréciation sous cette morsure aux allures étranges.
Il faut savoir que j'ai écrit ce texte comme beaucoup d'autres du même genre (ainsi qu'un mauvais roman en faux alexendrins) il y a plus de douze ans entre mes dix-huit et vingt et un ans lors de plus de deux ans d'internement psychiatrique qui répondait à quatre sérieuses tentatives de suicide ainsi qu'à beaucoup d'autres moins graves. Je n'ai jamais reçu de traitement médicamenteux et n'ai jamais été diagnostiqué pour un syndrome clinique, le seul symptôme étant ce désir de me donné la mort, hérité sans doute de la bipolarité de mon père.

Mais j'ai fait beaucoup de choses depuis.
Je vais m'octroyer l'immense plaisir de vous adresser une réponse nominative bien que, je n'espère tromper personne, ma littérature n'a toujours pas de quoi éveiller l'intérêt du lecteur ...

Cyril : Mes vers sont loin d'être joyeux, je le concède. Vous sentez poindre une derision de bon aloi, force m'est de le concéder également, mais elle n'est pas voulue. Je crois que cela tient à ma tournure d'esprit, l'ironie, le sarcasme, l'humour pince sans rire semblent envahir aussi bien mes déclarations d'amour que mes résiliations de bail. Tel que cela paraît vous interroger à demi-mots, j'ai parlé de maladresse parce que ce texte est maladroit, et non l'inverse. Merci pour votre analyse très pertinente.

Myndie : Pas de vampire, dommage ! Merci pour votre bienveillance et pour votre indulgence. En effet ma démarche était naturelle et sincère, je crois qu'à l'époque de la rédaction de ce texte, votre conseil me fut de la plus grande aide. S'il m'arrive de nouveau de retomber dans cette ancien travers, que ce fut par nostalgie comme dans le cas présent ou bien par régression ce qui n'est jamais à exclure, je vous saurai gré de bien vouloir réitérer vos attentions à mon égard. Merci encore.

Senglar : Vous touchez beaucoup de points névralgiques de mon poème dans votre commentaire très flatteur (voilà que la pieuvre me revient à l'esprit). Oui, plus je m'y replonge, plus je parviens à savourer mon propre poème, vraiment merci. Je ne sais quoi ajouter à votre faculté d'analyse, sinon de vous remercier de l'avoir ainsi déployée à ma rescousse.


Provenco : Vous pointez la spontanéité de ma démarche ainsi que ma conception très autarcique de l'écriture. Ça n'est que trop vrai. Ceci est une des raisons pour lesquels j'ai souvent pris mes distances avec le site, par respect pour les écrivains de la veine littéraire que je crains de singer par maladresse. Manque de réelle culture littéraire et de lecture, paresse tant dans la découverte d'auteur que dans l'écriture, les raisons sont nombreuses qui me font dire qu'il va me falloir passer en demi teinte, et laisser le champs aux 'romanes' ... Vous avez discerné avec precision le dualisme qui réside dans le choix de ce texte, désir de brouille/requête d'autarcie.


Marite : Merci beaucoup. Effectivement, ce texte traite initialement de ressenti, seule l'exergue et le titre, donnés à l'occasion de cette publication douze ans après la rédaction du poème, laissent entendre qu'il y est sujet de mon rapport à littérature. Cette démarche un peu désinvolte et pas suffisamment mûrie de ma part doit effectivement désorienter le lecture. Il me semble que vous complétez ainsi très judicieusement les commentaires qui vous précèdent. Et votre intuition (dois-je dire déduction ?) est exacte.


Papipoete : Merci beaucoup. Vous auriez pu insulter ce texte que je fus heureux que vous en ayez pris la peine. Ce que vous dites est très vrai, et cela m'ouvre les yeux sur la normalité de ma condition. J'adore l'idée d'associer ce texte au grand blond, chose qui ne me serait jamais venu à l'esprit alors que la comparaison m'a souvent été adressée amicalement (dernièrement par l'imprimeur où je passais un demi kilo de partitions écornées dans l'avaleur de la photocopieuse. Merci encore.


Vadim : Désolé, je me suis vraiment senti très blessé et j'ai été fort fâché de rire de votre somptueux humour dans votre commentaire que vous avez, je le déplore,  eu l'outrecuidance de signer de mon nom.
Pour méditer, je ne peux que vous renvoyer à la lecture de 'lettre à monsieur Altroche' du poète Lacenaire. En espérant que vous compreniez le désarroi hilare et d'autant plus revolté qui est le miens ...



Encore un grand merci à tous pour votre attention, votre indulgence, et cette publication !

P.S. correction orth.
Papipoete : venue avec .e.
Vadim : mien sans .s.

Je tiens à signaler que, à moins que le comité des modérateurs n'agisse aujourd'hui pour supprimer le commentaire extrêmement insultant de Vadim, je supprimerai purement et simplement ce poème.

Ohé Jeanphi !
Ne voyez pas la couleur grise d'un commentaire, dont la tournure put vous offenser ( en lecture aveugle, certains ne mettent pas de gants pour vous dézinguer... ) et retenez le miel de ceux qui furent conquis par votre plume !
On ne met pas à la corbeille, un moment de soi tel le vôtre ( veillez lire si vous voulez ) " point de non retour " ; en effet, je connais la question !
papipoète

Merci beaucoup, je tiens tout de même à préciser la distinction entre une critique qui "dézingue" et le détournement de propos. Le commentaire de Vadim ne relève absolument pas de la critique littéraire ou de ressenti, il y est entièrement détourné mon propos de manière abjecte et falsifiée mon identité.
Ainsi je m'interroge fortement sur le rôle à jouer des modérateurs.
J'aimerais adresser à Vadim un appel au bon sens (???).

Bonjour Jeanphi et merci pour votre retour. Intuition ou déduction ? Je serais bien en peine de choisir, disons peut-être un peu des deux sachant que, c'est le plus souvent le ressenti éprouvé après la lecture qui domine surtout si les mots et les images, même subtilement esquissées, accompagnent l'expression poétique.

Merci au comité des modérateurs. Étant donnée qu'un trentaine d'heures ont passé entre la publication du commentaire litigieux et son retrait par le comité, j'ai pour ma part supprimé tout mes textes précédents dans l'objectif de quitter le site. C'était avant que le dit retrait ne soit effectué.
Je n'aurais pas souhaité rester dans le cas où il fut tolérable de s'insulter sur Oniris.
J'espère toujours de Vadim une justification. Brandir la maladresse humoristique ou une démarche de provocation volontaire serait tout à fait suffisant à me rassenerer quant à ses interventions. Il faut que celui-ci entende bien qu'en ce qui me concerne, recevoir un commentaire de ce type et signé de mon nom est presque inquiétant, je pourrais entre autre être confudu avec l'auteur du commentaire et ainsi passer pour ce que je ne suis pas.

Jeanphi,
D'une part, il ne faudrait quand même pas considérer que nous sommes à votre disposition H24...
D'autre part, il n'y a pas eu trente heures, de 11h le 9/06 pour votre signalement (qui d'ailleurs venait juste après un rapport que nous avons fait en interne) à 15h le 10/06, il y a 28 hrs et même 18 h si vous nous accordez 10 h de break la nuit...

Bonjour Jeanphi.

Je te présente mes excuses les plus plates si ce commentaire à pu te blesser, je ne comprends pas comment cela est-ce seulement possible, ce commentaire était une reinterpretation du poème ( chose interdite sur Oniris soit dit en passant ), il n'était pas drôle du tout je l'admets, mais était-ce vraiment le but de ce commentaire ? c'était une sorte de commentaire horreur/science-fiction. Et c'était totalement loupé.

Jeanphi Je te promets de ne plus jamais détourner de la sorte tes écrits. Je m'excuse.

Le commentaire à depuis été modéré par l'équipe de modération donc c'est une happy-end ! ton poème n'aura pas à garder cette vilaine trace qu'était ce commentaire douteux.

Bonne journée

Bonjour Vadim,

Il n'y vraiment aucun soucis, ça me stressait de pouvoir être associé directement à ce commentaire. Mais franchement il était drôle et plutôt bien foutu, peut-être que sans l'emprunt de ma signature je n'aurait même pas réagit. C'est important la satyre, tout le monde n'en est pas capable, il me semble que l'on ne peut que t'encourager à t'y exercer. Peut-être pas sur les textes des autres auteurs, ou bien en privé, je ne sais pas. Tout est dans le dosage, moi aussi j'apprends beaucoup grâce à Oniris. La transgression est une étape vers la réussite, dirons-nous !
C'est déjà oublié.