@Groupe des correcteurs : Alors là oui, j'ai peiné avec la ponctuation du dernier tercet, aucune solution ne me satisfaisant, la votre est certainement la plus adaptée et la plus respectueuse des règles, merci.

@Papi  : Effectivement, c'est bien flirtant que je voulais écrire, il s'agit d'une faute directement liée à ma dyslexie et qui a échappée à ma relecture, je ne m'en suis rendue compte qu'après envoi, merci de l'avoir signalée.
Pour le doublement des E, comme je sais que c'est permis en néo, je ne m'en suis pas du tout occupée, mes efforts s'étant essentiellement concentrés sur ma première expérience de rimes suffisantes qui m'ont donné du fil à retordre et puis, sans pour autant être une forcenée de l'écriture inclusive, si je peux éviter, de passer outre tous ces féminins qui me viennent à l'esprit.

@Geigei : Ne me dîtes pas que l'on est en train d'ériger un casino devant votre résidence, ils ne savent pas que vous mettre une roulette dans les mains c'est à leurs risques et périls.
Je suis bien d'accord, entre les paroles et les actes des politiciens et/ou industriels, il y comme qui dirait un grand décalage, vous avez mon soutien et je compte sur vous pour saigner les promoteurs et leurs alliés au poker menteur.

@Myndie : Oui, cette chanson nous a beaucoup marquée, 1972 et le juste milieu n'est toujours pas de rigueur dans les grandes agglomérations.
J'étais sous influence très parisienne en écrivant ce poème, mais après coup, je me suis dit que la cité d'Angkor, que j'ai visitée  il y a longtemps, m'a peut-être aussi inconsciemment inspirée. Outre la reprise  des lieux par la nature, les racines des arbres enlacent les temples de façon romantique et vamprisante, un peu à la façon dont les bras ou les cheveux de la femme du tableau peuvent le faire.

@Eléna : j'aime les villes donc je ne peux critiquer en bloc, ni les constructions et infrastructures, ni certaines  actions écologiques, car j'aime les villes verdoyantes et équilibrées, mais les arguments pour étayer le manque d'entretien de la voirie là où c'est nécessaire ne suffisent pas à nous faire oublier que le BTP/FFB est tout puissant, et puis c'est  vrai quoi, il faudrait être poète pour faire des jardins là où on peut construire des centaines de logements à plus de 10.000€ le m2. Sinon, j'aime le pissenlit dans tous les contextes et sous toutes ses formes alimentaires quand il provient d'espaces naturels. En l'occurrence, là il s'agit vraiment d'une petite souche parisienne particulièrement effrontée, le mot est tout à fait adapté au poème et très bien trouvé si j'y avais pensé, je l'aurais peut être intégré à la poésie.

@Provençao : on n'a jamais du lui dire des trucs pareils au  bitume : qu'il porte la chair et l'os et qu'il articule des prédicats, ça lui décape sacrément la mascarade du goudron, aussi, sous votre jolie plume, se rêve-il en étang, miroir cristallin et farfadet hors du temps.

@Lebarde : Ceux qui ont "l'esprit ailleurs" ont toute leur place sur les trottoirs qui sont le lieu de multiples échanges, formels, informels, tarifés ou pas, et qui m'ont permis d'aborder l'écologie de façon ludique et sous un autre angle. Un angle qui ne pouvait vous échapper car vous êtes un incorrigible coquin, et il me semble que je n'ai pas uniquement affaire à un connaisseur de poésie classique...On apprend pas au vieux singe à faire la galipette.

@Ornicar : plaisant retour aussi que le votre ;
"Séduire, séduite", je ne m'en étais absolument pas rendue compte, je suis au comble du désespoir.
Votre raisonnement sur les camélias est fin. A la base, dans mon poème, il s'agissait d'un arbre à papillons (buddleia de David)  parfaitement adapté au milieu urbain, en quelque sorte le pendant arboré du pissenlit, mais au niveau de la lecture  ça ne passait pas bien.
J'ai choisit le camélia car je trouvais l'image poétique et romantique, mais cela m'est sûrement  venu à l'esprit car il y a un square à côté de chez moi qui en abrite toute une variété, soigneusement entretenus.
Dans un cadre purement botanique, vous avez raison, cette plante ne convient pas au poème et la remarque est judicieuse.
La lutte des classes chez les plantes est un sujet qui effectivement peut tout à fait me convenir et d'une façon  plus générale, il faut reconnaître que le monde végétal est très bien armé pour les luttes et que nous ne seront pas la première espèce à laquelle il survivra.

@Damy : Avec un commentaire pareil,  je vais peut-être ouvrir une autre bouteille, voire un carton entier, mais le prix de certains millésimes me fait un peu hésiter, et puis de telles quantités mélangées aux médocs, je me demande si c'est bon pour l'éveil du pissenlit, sans compter qu'on risque de s'attraper un fou rire au mauvais moment...

Sur ces bonnes paroles je vous laisse, j'ai été ravie de passer du temps avec vous cette année (bien plus que prévu lors de mon inscription sur le site),  merci pour les parutions, les corrections, les commentaires et les lectures.
Je vous souhaite à tous un bel été et de bonnes vacances, je vous lirai.
Gros bisous, à plus.

Bonjour Fanny

Bravo et merci pour votre retour nourri sur les commentaires. Merci aussi pour le clin d'oeil à mon poème!
Randonneuse dans l'âme, amoureuse des arbres et des chemins de halage, je suis comme vous, j'adore les villes également, Lille, Paris, Amsterdam.. ces villes qui qui ont leur propre poétique; ne pas y vivre bien sûr permet de laisser au second plan -sans les oublier pouratnt - tout les reproches qu'un regard plus affûté,moins amoureux, pourrait susciter, c'est un avantage.

Bref, puisqu'il me semble que vous nous quittez momentanément, alors je vous souhaite une très agréable pause estivale.
Au plaisir de vous croiser à nouveau



Myndie

Merci ...joliment dit....

Pour un modeste sonnet, je le trouve fort bien habillé, même si quelque pan ça et là vint à depasser de son costume !
J'ai pris grand plaisir à épier ce " dandy " de pissenlit...
Papipoete

Merci  Cyril d'être venu commenter ma poésie, pour que cela te plaise encore plus, j'aurais pu titrer :
Asphalte en déroute, dénonces de goudron.

Bonne journée

Asphalte en déroute : oui !
Dénoces de goudron : oui !

Je vois bien ça affiché sur un panneau à l'entrée de la cité, par exemple. Ainsi les pissenlits s'orienteraient-ils sans mâle.

@Ferrandeix : Ce n'est pas que j'y attache une grande importance, mais au cas où les deux plumettes obtenues m'aient poussées à m'illusionner sur mon niveau, au moins là c'est réglé ; mais ne vous inquiétez pas, non, je ne m'illusionne pas.

En ce qui concerne la clareté, vous par contre, on ne peux pas vous reprocher de ne pas l'être, vous n'y allez pas par quatre rébus, heureusement d'ailleurs parce qu'en plus de ne pas être très bonne en poésie, je suis nulle en rébus, j'aurais allègement pu y déchiffrer un compliment sur mon écriture parfaite et très aboutie, ce qui là, pour le coup, aurait pu m'orienter vers le chemin de l'illusion.

Il m'a vaguement semblé entrevoir que vous n'aimiez pas les sonnets et comme mon écriture est très loin de vous avoir convaincu (ce n'est pas la première fois que l'on me dit que je manque de clarté, j'essaierai d'en tenir compte), je peux comprendre que la lecture n'ait pas toujours été agréable.
Je sais que vous êtes un lecteur et commentateur assez critique, et il en faut, je suis donc contente malgré tout que vous ayez aimé certains aspects du poème et souligné les points qui vous ont semblés dignes d'intérêt, merci d'avoir pris le temps de commenter.

Et puis, vous en sortez revigorer, j'écris mal mais j'ai la pêche, tout n'est pas perdu.