Bonjour à tous et toutes.

Merci Oniris d’avoir accepté la parution de mon poème : "La promesse"

Merci Lebarde.
« Serait ce le retour de la poésie classique devenue moribonde au fil des jours? Ce serait vraiment super si c’était le cas! »
Mais non, la poésie classique est toujours présente, elle est tout simplement moins utilisée et ce depuis longtemps et lorsqu'on est gourmand du genre on voudrait des parts supplémentaires mais on peut découvrir régulièrement quelques jolies pièces et d’excellents auteurs sur Oniris. Ce qui est rare est précieux, cher poète.
« Je note cette petite touche d’érotisme discret et délicat qui pourrait être une signature. » Ah oui ? Laquelle donc ?
Je suis ravie que ce poème vous ait plu, vraiment.

Merci Mokhtar.
Effectivement le premier quintil et le dernier quatrain expriment tour à tour l’incertitude puis l’assurance que tout devient possible. Le quatrain central ainsi que le quintil qui le suit naissent des blessures du passé, de l’abandon, des doutes et des espoirs, un tout qui se perd dans la pensée la plus profonde des longs moments d’insomnie propices à la rêverie.
« Une petite réserve sur la virgule de l’avant-dernier vers, affaiblissant le sens de l’image et le traitement de l’e muet. Cette virgule, je l’aurais mise après « s’évanouit ». Ainsi, on créerait un rythme césure-césure pour les deux premiers vers, pour enchaîner sur deux beaux alexandrins « coulant » concluant harmonieusement le poème.« 
Réserve acceptée avec mes remerciements pour la proposition de correction.
« Et bis ! Promis ? »
Je ferai de mon mieux, mais oui, promis ^^

Merci Ornicar
pour ce commentaire étayé et toutes ces questions pour lesquelles vous trouvez finalement les bonnes réponses, mieux que je n’aurais su le faire sans doute.
« Un poème qui, tout en délicatesse, nous fait pénétrer au coeur de l'intimité véritable. Celle de la pensée. » 
C’est exactement cela et je suis ravie que vous l’ayez ressenti ainsi.

Merci Vincent,
je suis ravie de retrouver le parolier de talent. Nulle nécessité d’être un littéraire pour lire mes poèmes et les mots que vous m’offrez en commentaire me sont autant d’encouragements à continuer mon petit cheminement poétique.

Merci pour ce commentaire Papipoète
et vous votre accueil chaleureux. La construction de ce poème ne porte pas de nom, je ne sais même pas si elle existe, un spécialiste saura peut-être nous le dire, perso j’écris selon ma fantaisie et quand je débute un poème je ne sais pas toujours où les mots vont mener ma plume ni dans quelle structure ^^

Merci Myndie pour cet accueil adorable.
Concernant la construction : quintil -quatrain – quintil – quatrain il s’agit d’une forme à ma sauce dont je ne sais même pas si elle a un nom où les rimes identiques des quintils se présentent en reflet : abbab – babba et celles des quatrains se répondent : cddc – dccd
«  je te reconnais l'art consommé – et pervers - de manipuler nos esprits de lecteurs à coup d'images d'un romantisme sublime » Ah ? Et moi qui pensais passer incognito !

Merci Geigei
pour la sensibilité dont est empreint votre commentaire. Aussi je me demandais qui avait bien pu mettre encore plus de désordre dans mes draps ^^ mais cela a été positif avec votre découverte des rimes en miroir. Je suis ravie que mon poème vous ait touché.

Merci Vadim,
«Bon vous débutée donc je vous montres comment sais pour être jolie :
L'hiver ces quand la nuit mes rose je les poses
Sous ma fenaitre, mon jardin il sens le parfum des rose
Ces mieux comme même non ? » 
La petitte débuteante vous remersie pour vos bons consseils. A oui zut, j’ai faite une fote avec un « e » muet à la fain de cristale, c’et baleau ^^ persone a rien vut hein ? Mersi de me montré comman on nécri, vos 2 ver son magnifics jeu vai les copié et jeu men sairviré pour mon prochin poaime, j’ai mintenan moin onte de débuté. Heurezeman que vous ezister, Larousse et Bescherel fésé tro des reurs dan l’heur diksionères il été tan que kelkin montre la vré fasson d’aicrir et je sui kontante, mintnan je sé koman fai des bos vairs. Mersi tré tré boquou !
Je ne puis clore ce chat pître sans rire au pied de page de votre commentaire :
« Cristale : mes derniers commentaires n'ont pas su trouver leur place sur Oniris et ont depuis été effacés ; si à la lecture de cette rinçure vous vous sentez heurtée, vous trouverez ci-dessous le lien du site internet de la gendarmerie nationale afin de les contacter pour porter plainte contre moi.
https://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/
... »
Vous avez trouvé un bon public avec votre « rinçure » qui m’a bien amusée. On se passera de la gendarmerie pour cette fois.

Merci Provencao
pour ce commentaire et la poésie de vos mots. En fait, vous avez la poésie au bout de la plume et vous lire est un réel plaisir.
L’amour est effectivement le nerf central de mon poème ainsi que la rêverie qu’il engendre comme vous l’avez si bien exprimé.

Merci fanny
pour cet accueil et ce commentaire souriant. « Nostalgie du mont chauve + temps alangui des saisons decloses = insomnies de la maitresse. A part qu'au lieu de compter les moutons, elle compte les vers et compose des strophes » Vous avez l’art de me faire sourire, merci pour ça aussi ^^
Je suis heureuse également de vous retrouver.

Merci pour votre accueil Malitorne,
et votre humour que vos propos sérieux ne peuvent dissimuler. Le purgatoire me fût un asile particulier mais en sortir pour qu’on m’annonce que le « sceptre vermeil » avait été mille fois employé (bonjour l’usage intensif!) m’a abasourdie, comme quand on a manqué d’oxygène pendant longtemps et que le grand air soudain vous étouffe. Pouvez-vous me citer vos références ? Je n’ai pas tout appris, auriez-vous préféré que j’écrive « et son gros appareil » ou « et son cinquième orteil » ? D’ailleurs je n’ai pas utilisé le mot « bite » car je pense qu’il est, lui, usé jusqu’à la moelle et bien plus souvent employé que « mon » sceptre, qui plus est « vermeil », alors que la quéquette usitée est souvent qualifiée de « turgescente » donc banale au possible. Je pense que j’ai fait le bon choix. Non mais! C’est qui l’auteure ? ^^
Il est vrai que j’aime magnifier la chair, les mots des dictionnaires pour désigner les parties intimes du corps humains sont tellement laids. Je peux écrire plus crûment genre Pierre Loüys si vous voulez mais ce sera moins romantique ^^J'attends vos mille exemples où "le sceptre vermeil" a été utilisé en littérature. Je ne vous lâcherai pas sur ce sujet :)


Merci Eki
pour ce joli commentaire. « Votre plume butine les mots et vous en faites des bouquets éclatants. Je vous soupçonne d'avoir la main verte... » Je pense que oui mais mon secret est de parler aux plantes, leur déclamer des poèmes est l’assurance d’une vie longue et heureuse.
Trèfle de plaisanterie (heu, pas vraiment), votre sourire est contagieux, ne cherchez surtout pas d’antidote ^^

Merci pour cet accueil archibald.
«Elle sait ce que je pense de sa thématique favorite, mais c'est sa marque de fabrique... » C’est bien ça, comme mon boulanger qui refuse de devenir coiffeur ^^ On a essayé de me persuader de changer de registre, j’ai failli y perdre mon âme. Va falloir supporter mes élégies, pardon pardon si tant est que cela soit pardonnable...
«j'acquiesce à la proposition de Mokhtar quant à la ponctuation de l'avant-dernier vers.»
J’acquiesce également.

Merci pieralun
de fêter mon retour .
« Un très beau poème, très féminin.
Une écriture tout en douceur, fluide, rythmée.
Une simplicité qui rend le tout poétique. »
Que demander de plus quand un poète au talent reconnu vous adresse de tels compliments ? Rien, je suis comblée, vraiment.


Un énorme merci à chacun de vous pour vos commentaires et les hautes notations attribuées à ce poème, ainsi qu'aux nombreux lecteurs, je suis heureuse de faire encore un petit bout de chemin avec vous sur la planète Oniris.

Cristale

" amis du vers classique : à vos marques, prêts, partez ! "
Depuis le temps qu'on attendait ; nos feuilles n'étaient plus que jachères...
Mais ma plume ne tâte plus guère de l'alexandrin, ni de l'octosyllabe ( je crois savoir encore faire pourtant )
Notre Maîtresse est de retour...
papipoète

Concernant la construction : quintil -quatrain – quintil – quatrain il s’agit d’une forme à ma sauce dont je ne sais même pas si elle a un nom

Merci pour tes explications Cristale!
Bon alors, si on peut inventer en classique, moi ça me va bien. Je ne me ferai pas disputer. Et puis j'aime bien créer des sauces!

Cristale
En effet depuis votre retour maîtresse, la poésie classique semble refleurir joliment.
Alors “ne lâchons rien” comme ils disent…
Tous à vos alexandrins ou vos octosyllabes, c’est si plaisant de les lire et …de les écrire.
Merci d’être là Cristale.

Lebarde

Merci pour ce retour bien complet.
Je sens dans les commentaires et dans les retours comme une espèce de jubilation qui fait plaisir à voir.

Papipoète mais non voyons, point de jachères j'ai lu de bien jolis classiques dans les colonnes oniriennes.
"Maîtresse" c'est bien du CP au CM2 ? Moi qui espérais prendre le galon de "prof", c'est raté
Merci pour ce sympathique retour papipoète.

Mademoiselle Myndie !
"Bon alors, si on peut inventer en classique, moi ça me va bien"

Oui mais non ! On peut inventer des formes à condition de respecter TOUTES les règles strictes de prosodie. Eh oui

Merci à vous également Lebarde pour votre touchant retour.
Je vous assure que la poésie classique sait fleurir sans moi d'après ce que j'ai pu lire ici et de ce que j'ai lu de vous lors du dernier concours, une belle réussite ! Bravo !

Jubilation je ne sais pas, mais le plaisir de partager une même passion pour la poésie ça oui !
Merci pour cet agréable retour Mokhtar.

Merci Cristale pour ce retour, je ne suis pas vraiment compétente pour commenter la prosodie classique, alors si au moins je peux faire sourire, c'est déjà ça.
Assez peu présente sur Oniris cet été, je suis comme beaucoup d'entre nous, ravie de vous y retrouver et de vous lire durant mes petites incursions.

Je vous souhaite un bel été et au plaisir de la revoyure, puisque c'est promis.