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Aprés l'hommage à Victor Jara
Maître Onirien
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17/04/2013 18:11
De Monts du Jura -
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Merci aux sélecteurs, correcteurs, commentateurs et lecteurs qui sont intervenus sur mon texte « ton chant source féconde » en hommage à Victor Jara.

Embellie : Je retiens de votre passage cette idée que la poésie ce ne sont pas que les fleurs et les petits oiseaux. Cela peut être aussi comme vous le dites « la volonté de ne pas oublier.»

Lebarde : Oui, un hommage en forme de témoignage. Avec l’idée bien sûr de conserver l’idée poétique par un propos sobre mais assez percutant pour à la fois toucher et révolter.

Myndie : Vous citez le professeur d’espagnol et le film qu’il vous a fait connaître, le superbe et dramatique « il pleut sur Santiago ». Vous parlez aussi des « Quilapayun » ces chanteurs exilés chiliens. Je me souviens en 1974 de leur prestation au Kursaal de Besancon. 18 rappels, les spectateurs ne voulaient pas quitter la salle tant le moment de communion était intense.

Eki : Si j’ai réussi à vous émouvoir, c’est pour moi une réussite. Oui la poésie est utile. Le propos était moins de dénoncer que d’émettre un appel à ne pas oublier même après 50 ans qu’il y a eu bien avant le drame des tours jumelles de New-York, un autre 11 septembre.

Donaldo : C’est vrai, poétiser un hommage n’est pas facile. Je pense qu’il faut pour cela bien tenir le sujet et rester sobre tout en trouvant une manière d’amener une réflexion au-delà de son thème.

Papipoète : Ton commentaire rejoint bien l’idée et les conditions dans lesquelles j’ai concrétisé ce poème qui m’a demandé beaucoup de temps pour parvenir à en tirer un texte acceptable.

Miguel : A propos des vers ternaires alternant parfois avec des alexandrins classiques. C’est difficile de trouver la bonne méthode. Je me souviens d’un autre auteur qui m’avait reproché la monotonie d’une suite de vers classique dans un sonnet il y a quelques années. En fait, je ne réfléchis pas trop à ce découpage, le rythme me vient assez naturellement au fil de la composition.
Merci d’avoir rappelé que Pablo Neruda est mort dans ces tristes jours. J’avais 24 ans à l’époque.

Quidonc : Evidemment, je ne pouvais me passer du lien entre l’artiste et son instrument. C’est ce qui fait toute l’horreur des faits. La volonté cruelle des tortionnaires de briser les mains qui jouaient et écrivaient. Mais les brutes en tout temps oublient qu’ils fabriquent des martyrs qui demeurent à jamais dans la mémoire universelle.

Cristale : Vous avez trouvé quelques beaux vers dans ce poème. Venant de vous c’est un compliment que j’apprécie. Merci

Provençao : Vous avez relevé ce gout de liberté que bien des dictateurs ou autocrates cherchent à réprimer.

Luz : Heureux que les 3 vers de conclusion vous aient plu.

Cyrill : Ta remarque sur les trimètres alternant aux hexamètres qui rompent la monotonie me rassure sur le manière de rythmer un sonnet.

Marite : Content puisque ce poème vous a conduit à rechercher des détails sur Victor Jara. C’était aussi un des buts de rappeler ce héros chilien.

Mokhtar : Il me semble que Oniris accepte depuis plusieurs années les sonnets irréguliers. Je relève que les rimes en ée n’ont pas troublé l’harmonie.

Geigei : Concernant le mot refrain, il ne se rapporte pas à la chanson qui le suit mais à la musique du quatrain précédent. Quant aux deux mains brisées ça n'a rien de surréaliste, c'est la triste réalité. Mais à chacun sa manière de lire un poème. Votre ressenti diffère de ceux qui précèdent et c’est bien que l’unanimité soit rompue. Ça remet les idées en place. Comme vous n'évoquez pas le fond je pense que le thème ne vous a pas heurté, j'en aurais été désolé.


Merci à tous !


Le poème ici
http://www.oniris.be/poesie/robot-ton-chant-source-feconde-selection-gl-12419.html#comment186790

Contribution du : 23/08/2023 23:06
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