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Jardin du Luxembourg
Onirien Confirmé
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31/01/2022 22:41
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Bonsoir,

Je vous remercie d’avoir déposé vos impressions sur « Jardin du Luxembourg ». C’est votre réception à tous qui fait le charme de ce poème.
Ainsi à travers vos yeux, je le considère d’un œil neuf, ses images avivées par les émotions qu’il suscite en vous.
« Ces mots n’appartiennent pas aux sensations elles-mêmes mais aux états d’âme qu’ils créent ». C’est vraiment joliment dit, Provencao !

Ce sont bien les images qui imposent le rythme au poème comme vous l’avez clairement identifié, Eki et l’hexasyllabe que vous relevez, Ornicar, se coule dans nos sensations.
Ce poème, je l’ai écrit très vite dans l’urgence d’apprivoiser ce drôle de « lévrier fou » grâce à cette vision d’une scène d’enfance. Il est toujours fascinant d’observer les enfants, toujours en mouvement, même la petite fille avec ses « yeux jongleurs ».

Voici un très cours poème d’Octavio Paz que j’adore :

Enfant avec toupie

Chaque fois qu'il la lance
elle tombe juste
au centre du monde.

Geigei, vous soulignez le calme qui se dégage de cette scène, il y est certainement puisque ce décor vous le suggère. Cependant Il se passe tant de choses dans ce jardin : la dynamique du chagrin, loin du « souffle piégé », les chaises réfléchissant le soleil ont leur alchimie propre, l’enfant en mouvement autour du bassin et la petite fille au regard absorbé et aux prunelles virevoltantes…

Embellie, vous avez raison d’émettre une réserve quant à la ponctuation. J’aurais pu la soigner davantage. Je ressentais quelque chose d’impérieux à l’écrire… et j’ai sans doute négligé ce point.

Vincent, ce sont les couleurs qui vous touchent, ce qui va dans le sens de ce que décrit Papipoete, vous avez vu juste tous les deux : un tableau impressionniste par petites touches délicates de tristesse, rehaussée de lumière. Les chaises ensoleillées, la blondeur de la fillette, le bleu du bassin. Les triangles de voile.

Papipoete, vous vous y reconnaissez : « c’était toi alors ? », et j’en suis enchantée.

Eskisse, vous aimez laisser parler votre imagination. Un chagrin à ne pas déflorer donc.

Eloaire, vous recevez l’apaisement distillé par les différents tableaux.

Ombhre, c’est la nostalgie du poème qui vous saisit en premier.

Pour toutes ces appréciations, je vous dis un grand merci de petite fille curieuse et fascinée par les mots ainsi qu’à Oniris pour avoir publié ce poème.

Contribution du : 30/08/2023 18:01
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