Remerciements pour " Pêche en mon coin secret " 

Oniris et sa famille de travailleuses et travailleurs dans l’ombre ( et bénévoles ) me permettent une fois nouvelle, de voir un de mes textes paraître ; soyez-en remerciés ! j’en suis si content ! Je ne croyais guère à sa chance, celui-ci en effet est humble écriture en " vers à pieds ", que je tente de ne pas trop oublier, alors que je verse davantage dans la prose ou le vers libre.

Technique

Ce texte fut classé en forme " contemporaine ", à cause de ce vers " blanc "

- Mais le quidam ne fut point dupe -

à qui j’aurais dû joindre un frère...

Genèse

Alors que je reprenais goût à la vie, au milieu de ma solitude ( ma fille de 6 ans, une semaine sur deux, y contribuant ) je m’appliquais au soin de mes 84 rosiers polyanta, du tour de ma cour en arc ; quand me vint l’envie d’aller jusqu’au Serein ( ruisseau musardant au fond de notre vallon )
Tous-deux n’y avions tout près, attrapé que vairons, soifs et autres ablettes.
J’entrepris un jour de remonter son cours bien en amont ; mais tout bord était envahi de ronces et orties, sauf… ce fameux passage comme pratiqué par le paysan, ou un sanglier ?
Je m’y engageai prudemment, et posai ma ligne sur l’eau d’une sorte de gour, qu’un vieux tronc d’arbre encombrait.
Aussitôt, le flotteur ne flotta plus et tout-au fond disparut !
Et encore et encore ! Ma bourriche se remplissait de tout poisson ( tanche, carpe, chevesnes, rousses ) que je relâcherais en fin de partie ! Ne gardions que quelque " chair sans arêtes " pour notre repas.
J’étais si émoustillé ; quelques belles pièces ferrées se réfugiant sous le vieil arbre immergé, cassèrent ma ligne ; que d’émotions, que j’eus grand bonheur à faire découvrir à ma bambine.
Nous revînmes ensembles pêcher, mais armés de cisailles et serpe pour aménager d’autres spots au même endroit.
Mais un jour, s’approcha de moi le fameux luron… de l’histoire, qui ne goba rien de mes dires !
Ainsi, chaque fois que je gagnais mon " coin secret ", IL était là… et je doute qu’il rejeta ses prises à l’eau, puisque plus tard dans ces eaux il n’y eut plus rien ! Notre Serein était vide !
Le temps passa ; mes trouées s’encombrèrent à nouveau de ronces et d’orties.
Cela se passait voilà 39 ans, et bien que je mélange le nom de ce que je pêchai, ce souvenir est en moi, Présent !

Remerciements personnels

Robot ( bien ) je voulais me réserver un coin secret, quand je dus mentir pour écarter un importun, qui ne s’en laissa pas conter. Les cinq premiers quatrains te " tendent pratiquement une ligne " que tu sembles lancer… La dernière strophe te fait sourire : merci
Ornicar ( bien ) il en va de même en eau douce, comme aux champignons ; on connaît un coin mais veut le garder que pour soi… le récit, en octosyllabes que je maîtrise, est vivant et amusant. Ce mètre est globalement de qualité, mais par moments il vous semble que j’aurais pu, davantage en polir les angles ! Vous… auriez plutôt écrit ceci comme cela, et cela plutôt comme ceci, pour que je " vous ferre à point " mais ce ne fut plus du papipoète ! Merci
Geigi ( pas ) ouais, quelques rimes bof ; mais un récit bof ! Vous fûtes cher poète mon seul loupé ; je préférai un " un peu ", mais la loi du lecteur c’est la loi !
Lebarde ( beaucoup ) je suis content de vous voir content de lire un " haut-fait " halieutique, quand ça mord à tout coup ( tel De Funés, dans Ni Vu Ni Connu ) avec son équipement fort singulier ! Ce plaisir si jouissif quand mord le poisson, et que notre cœur s’emballe ! Mais arrive l’importun… et c’est foutu ! - ne fut-ce pas la truite qui gobait ? - la carpe indolente à pointer son museau hors de l’eau, mais qui provoque un tsunami quand elle joue à l’espadon ! Octosyllabes presque parfaits ( vers blanc… ) auxquelles je ne touche plus que rarement ; merci beaucoup
Zeste ( beaucoup ) sérénité absolue, forte émotion face à Dame-Nature si généreuse… ça mord ! Ça n’arrête pas, quand survient le moment de partager contre son gré. Merci beaucoup
Cristale ( bien ) " il était une fois un ruisseau et son papipoète-pècheur… " où nous souririons à ses aventures dans ce monde aux nageoires.Viendrait alors le vilain empêcheur de taquiner en rond, le drame absolu ! Notre Maîtresse aux alexandrins sans reproches, " aime bien " mais aima "  passionnément " ( depuis longtemps ) ma plume ; j’en suis toujours aussi fort aise ! Merci
Provençao ( beaucoup ) si j’avais encore mes 29 ans, je vous emmènerais là où se déroulait mon histoire ; je vous préparerais une ligne, vous la poserais ( votre main dans la mienne ) sur l’eau… - maintenant, regardez bien le bouchon ! Là, là ne bougez plus… abaissez le scion et, ferrez ! Vous en redemanderiez – ah oui, c’est si bon ! Quand le bucolique au-delà de la ronce… merci beaucoup 
Eki ( un peu ) n’est point PAS ! Silence, on pêche ici… et on écrit entre deux prises Clap ! Des années plus tard, mes petits-enfants connurent cet état euphorisant mais plus dans mon Serein, et s’ébaubirent devant un " gobage " waouh, t’as vu papi ??? Il nous aurait fallu à l’époque d’avant, pouvoir tenir à trois dans ce fameux passage, mais alors, - bonjour emêlage, démêlage, repose de plombs, etc. Chère poétesse, vous attendez que ça morde ? Voyez ce que j’écris plus haut à Provençao ! Merci
Miguel ( bien ) petit poème plaisant ( pas mal déjà de vous retenir ici, Maître Es Classique ) que quelques tournures alambiquées froissent votre lecture, ici et là ; mais cette partie de pèche avec cet Importun est traitée de façon vivante et légère… non pas avec légèreté ! Merci
Vincent ( néant ) vous détestez pêche et chasse… Moi-même alors enfant, puis papa, et bientôt papi eus le bonheur de connaître ces moments et faire connaître ( Ninon, Nathan aimèrent alors que Manon détesta ! ) Tout ce qui vit peut souffrir ( homme, bête, arbre que les Vichnoï vénèrent )
poldutor ( bien ) comme le cueilleur de champignons, on n’aime pas dévoiler son coin de pêche ; je tentai d’abuser ce curieux en lui faisant gober une couleuvre… - il n’y a rien ici, même pas un vairon ! J’ai bien décrit ce combat à mort entre moi et la tanche, qui vous fit bien rire ! Merci
Lo ( bien ) - en voilà une qui ferraille dur, la tanche ! Et d’une beauté aux reflets ocre et bronze – exact ! Mon " suspens " est bien rendu, presque insupportable… Se voir prendre la place en étang, que l’on vint amorcer la veille… ire absolue ! ( feu mon beau-frère lors de l’ouverture, dormait la veille sur place ! ) merci
Damy ( beaucoup ) ne serait-ce que de vous voir ici, me procure cette joie après si longue absence !
Merveilleuse fable qui vous émeut et fait ressortir de l’eau, vos plus tendres souvenirs d’enfance… cela se passait dans le Martinet tout près de chez grand-père, et aussi dans l’étang du Moulin. Nombre de goujons, tanches et autres chevesnes sous votre canne trépassèrent, avant de venir régaler la table familiale ! Me lire, vous fait rajeunir de 55 ans et vous emplit de fraîcheur. Merci beaucoup

Merci Papipoète pour vos réponses !

J'ai une question pour vous :

Est-ce que les petits poissons dorment dans le lit des rivières ?

Eki pêche en eau trouble

Bonsoir papipoete,

J'aurais une question, également : c'est quoi une rousse ?
(Je parle du poisson, évidemment...)
Une roussette d'eau douce ?

Bonne soirée !

Depuis cette lecture je médite paisiblement. Merci beaucoup papipoete et pour votre accueil et pour votre fable qui me rendent heureux de pouvoir revenir de temps en temps pour ferrer quelques pépites.

Ça y est, j'ai trouvé : la rousse est un gardon... c'est dans le Larousse. Excusez-moi, c'est encore la canicule.

Oui, cher poète ; nous appelions ce poisson-là Gardon " rousse ", tout comme nous appelions le champignon Agaric, " mousseron " à tort... en fait le " rosé des prés "
à une prochaine aventure !
papipoète

Bonjour et merci Papipoète pour votre retour sur commentaires.
J'ai encore une peu de mal avec les nouvelles notations mais j'en ai encore plein dans ma bourriche pour les vers papipoétiens qui sauront m'appâter (^-^).

Kikou bel ami, je dis oui...pour cette journée de pêche avec vous....
Au plaisir
Veronik

Vous conter mes aventures, voici ce qui m'anime, me réjouit alors que ma plume vous invita à la suivre ; ce que vos commentaires bienveillants exprimèrent si bellement !
Comme l'espère Cristale, j'ai encore plein de tiroirs à ouvrir, de quoi vous prendre par le coeur, et suivant mes pas d'alors ( plus maintenant... ) vous entraîner là où nos chemins emmenèrent qui, un frère une soeur, qui petite-fille petit-fis ( qui me promenèrent hier et ce jour, en auto ! je proposai même à ma bambine " rouge-à-lèvre, yeux fardés... " de venir sur ses genoux, comme elle le fit voilà 15/16 ans sur les miens, rentrant la C5 au garage...
Plein, il m'en reste ; suffira que je soigne l'appât...
bonne nuit à vous
papipoète

bonjour Malitorne
merci d'être passé du côté de " pêche en mon coin secret ", dont je pourrais vous dire exactement l'endroit ( mais je gage que depuis ces temps-là, le poisson ne vit pas Jésus les multiplier... pillés qu'ils furent )
la curiosité pour ce que peut écrire papipoète, sembla ici vous pousser ? légèreté, fluidité comme l'eau d'une rivière vous apparurent dans mes lignes ( comme celle dont le bouchon plongeait, et re-plongeait ! )
Je ferais dans " la poésie rurale ", certes pas celle des salons huppés de foulards en plein été, ou chapeau de panama ; cela ne me déplait pas, encore que j'évoquai d'autres sujets, tels minettes sur boulevard en goguette.
Je ne cours pas, n'escalade pas, ne soulève pas d'haltères, mais de mes vers use de pieds ou pas, comme prose ou poésie libre ; on me lit et apprécie souvent, tout comme je lis de toute plume.
il m'arrive de ne pas aimer, et le dire... mais avec tact ! ce put être dit rudement mais c'est que le sujet me choqua !
l'aventure chez les Samie au " pôle-nord " put se dérouler non loin d'un " coin de péché secret... "