Bonjour,

Comme toujours, je remercie le CE d'avoir accepté ce texte et aux correcteurs de l'avoir révisé. Merci au CE pour ses conseils à mon premier envoi pour l'améliorer. Cette version est celle de mon 2e envoi à Oniris.


Merci à Cherbiacuespe et à Jeanphi pour avoir commenté en EL avec la mention "très aboutie". Je crois que c'est mon meilleur récit de cet été.


Merci à Larivière d'être passé et d'avoir commenté même après le dévoilement du nom de l'auteur. Oui, en effet, il y a un peu d'inspiration tiré de l'histoire de Dorian Gray.


Comme pour la plupart de mes textes, je ne m'attends pas à recevoir d'autres commentaires. Maintenant que le nom de l'auteur est connu, ce texte sera méprisé ou ignoré.

Bonne journée !

Vilmon

Bonjour,

Quelques explications à propos de ce récit.

C'est un peu comme dans le récit du Portrait ovale d'Edgar Allan Poe où la dame qui figure meurt parce que la peinture de son portrait lui vole son essence de vie. Ou encore un peu comme le Portrait de Dorian Grey d'Oscar Wilde où le portrait de Dorian vieilli à sa place et lui demeure jeune. Dans mon récit, le peintre réussit à capter l'état de béatitude de la fille qui veut absolument lui plaire, même au-delà de la mort, sans bouger ni respirer.

Comme pour La jeune fille à la perle, le peintre est en amour avec le sujet qu'il peint, mais pas avec la personne qui lui sert de sujet. La fille croit qu'il l'aime parce qu'il la peint, l'observe avec grande attention et met en toile l'expression des sentiments qu'elle éprouve. Cependant, il aime profondément ce que représente la personne, mais pas la personne elle-même. La fille se méprend des sentiments qu'il éprouve envers elle.

Bonne journée !
Vilmon

Je suis toujours dans la même interrogation vis à vis du choix de la catégorie, c'est personnel, j'ai l'impression de devoir le percevoir dans la catégorie horreur par télescopage de la similitude avec Le Portrait de Dorian Gray, sans trouver au récit davantage d'horreur que d'autres choses, la psychologie des personnages, par exemple.
Par contre, l'écriture relève d'un esthétique académique que j'applaudis une nouvelle fois.

Salut,

Il s'agit d'un récit enchâssé : le propriétaire qui admire ses tableaux forme le récit enchâssant, le récit de la fille qui pose pour le peintre est le récit enchâssé. Ils ont une relations étroite : le premier sert de cadre pour mieux expliqué le second, et ce dernier permet de mieux comprendre la suite et la relation entre les tableaux du propriétaire. Comme pour Le Portrait ovale, le premier à sert situer temporellement l'autre et à justifier la réalité de son élément fantastique.

Le thème de l'horreur est plutôt subtil, comme pour Le portrait ovale, il n'engendre pas nécessairement une profonde angoisse et un suspense aigue, cependant il prend une tournure d'effroi et le macabre y prend toute sa place au final.

Il est vrai qu'il détonne du courant majeur des vampires, loups-garous et autres monstres. J'ai plutôt misé sur une lente escalade de l'angoisse, de la sensation de l'inapproprié. Le récit commence de façon innocente à propos d'un riche collectionneur qui admire son tableau préféré et prend le pas vers le second récit qui amène une certaine inquiétude à propos de couleurs choisis par le peintre : bleu, violent et rouge, qui ne sont aucunement majoritaires dans la description de la beauté de la fille, des couleurs chaudes, le doré, le basané et le rose. La description des tableaux suivants confirme ce soucis en dévoilant le morbide et le macabre qui ne cesse d'augmenter d'un portrait à l'autre.

Bonne journée !
Vilmon

Il y avait un superbe texte effrayant qui abordait le sujet des vieux tableaux durant le dernier concours de nouvelles. Vous en souvient-il ?

Bonne journée belge = soirée !

Le "décor acteur" Jeanphi ?
Il y a aussi Fran.co de Senglar.

Bonne après-midi, ici au Québec !
Bonne soirée à vous, en Europe !
Vilmon

Ni l'un, ni l'autre.

J'ai failli citer senglar de mémoire, j'adore cette nouvelle qui a été fort mal menée si mes souvenirs sont exacts, mais ça n'est pas de ce texte que je parlais.

Il s'agit d'un texte d'horreur décrivant l'histoire d'un propriétaire qui contemple un ancien tableau dans une collection, une espèce de réflexion sur l'art également, mais il n'y a presque pas d'action (hors concours du coup).

(Je reconnais la démarche que vous décrivez pour Ce sourire inconnu, il doit y avoir une réaction exagérée de ma part, je citais d'Ormeson, bien sûr j'avais pensé à Wild, et estimé lors de mon commentaire qu'il n'était pas nécessaire que je le mentionne.)

J'avais présenté une première version du Sourire inconnu qui n'a pas été accepté par le CE. Ils m'avaient suggéré de le revoir. L'introduction était plus longue et plusieurs phrases ne faisaient qu'un seul paragraphe. Je l'ai amélioré et présenté à nouveau quelques mois plus tard. Le CE a accepté de publier la présente version.

À bien y penser, les deux récits se mélangent à la fin du texte. Celui enchâssant rejoint l'enchâssé avec le registre légal qui raconte le procès du peintre. C'est comme s'il y avait un récit de couleur bleu et un autre de couleur jaune puis, dans les derniers paragraphes, le texte mélange les couleurs pour avoir une conclusion verte.

À la prochaine !
Vilmon