J’avais commencé une série de poèmes sur les 7 péchés capitaux que je n’arrivais pas à mener à terme.

Le dernier manquant, celui sur la luxure, d’abord refusé il y a un an, après quelques très légères modifications, a été publié aujourd’hui.
Le challenge que je m’étais donné est donc achevé et j’en suis particulièrement heureux et soulagé.

Je vous adresse à tous mes sincères remerciements pour l’accueil inespéré qui a été réservé à ce sonnet estrambot qui n’a pas besoin d’explication particulière.
Assez peu de lecteurs, 134 à ce jour, et seulement 5 commentaires, ce que je déplore et ce qui pourtant semble être la tendance regrettable de ces derniers temps, mais surtout 5 plumes, une récompense tellement exceptionnelle pour moi que le rouge me monte au front.

Un remerciement particulier à ceux qui ont pris le temps d’écrire des commentaires toujours élogieux qui me flattent et m’invitent à continuer :

Papipoete :
Merci pour votre façon si particulière de distribuer vos compliments et de trouver l’occasion d’élargir votre réflexion à des sujets plus graves qui vous chagrinent.
Vous avez découvert « Lilith et son serpent » ? Moi aussi je vous l’avoue.
Merci pour votre très généreuse appréciation.

Miguel
Le grand défenseur de la poésie classique et de la langue française en général…vos éloges me comblent mais ne sommes-nous pas aussi de chair, les artistes l’ont vite compris…alors vous et moi reprenons notre souffle.
Merci

Cristale
Vous avez été séduite par le discours et « la voix poétique qui met avec les mots la touche de couleur émotionnelle » ! Ben dites donc c’est bien dit, je trouve !
Entre nous avant tout le monde, vous avez prédit à ce poème un bel avenir ! Bingo !
Comment ne pas être comblé.
Merci

Geigei

Merci pour votre belle appréciation.
Je suis bien d’accord avec vous « le Verrou » de Fragonard est un bien beau sujet qui aurait pu aussi entrer dans le poème.

En revanche vous dites « qu’il y a comme une facilité à trouver l’inspiration chez les artistes confirmés » ce qui vous évoque « un poète piquant dans l’assiette d’un autre ». Vous m’expliquerez, je ne comprends pas trop ce que vous voulez dire.

Votre réserve sur les enjambements, soit ! Le grand poète du Bellay en abusait dites-vous ? pourquoi, moi le petit poète anonyme ne pourrais-je pas en user de temps en temps. Je rigôôle.
Merci


Ferrandeix
Merci pour votre bienveillant commentaire sur ce « pseudo-sonnet » dont la forme fixe, reconnue et exigeante aurait fait beaucoup de mal à la littérature.
Je ne conteste ni n’approuve…me contentant à mon niveau d’essayer de respecter des règles, sans autres ambitions.

Pourquoi Poussin ? je me suis amusé à regarder quelques-unes de ses œuvres : les corps alanguis, les bergères dénudées, Vénus endormie avec l’Amour, Nymphe et satyre et bien d’autres ne seraient-elles pas de nature à créer aussi « des émois » chez certains.

Merci encore pour votre indulgence qui me touche.

Citation :
C'est très personnel.
Un geste artistique qui s'appuient sur une œuvre artistique autre me font cet effet.
Le mérite de l'inspiration s'en trouve dilué.
Mais c'est un détail. La façon, la forme donnée au poème portera le tout avec bonheur, ou pas. Là, ça passe très bien :)

Citation :
Est-ce que je n'ai pas lu ça dans le Sorgel ? J'y retourne... voilà, p.45 :
"Pour faire ressortir le repos de la rime ou de l'hémistiche, les classiques s'interdisent "l'enjambement" [...]"
Mais le chapitre est confus. Les règles ont évolué.
J. du Bellay enjambait à tour de bras dans "Heureux qui, comme Ulysse". Donc...

Merci pour votre retour

Merci Geigei pour votre retour.

Je crois « percevoir » ce que vous voulez dire ; mais dans le cas présent, en citant quelques peintres célèbres pour illustrer le propos, je n’ai pas le sentiment de m’inspirer, de copier ou de profiter en aucune manière d’œuvres artistiques que je ne décris pas d’ailleurs ; quant « à piquer dans l’assiette d’un autre ??? »
C’est une vue très personnelle qui vous appartient et que je respecte bien évidemment mais que je ne comprends pas forcément.

Alors quid d’un sujet poétique qui porterait sur un « village », un « monument historique », une « petite maison dans la prairie », une « œuvre musicale ou philosophique » et pourquoi pas une » scène bucolique » qui, à un titre ou à un autre, sont l’œuvre d’un créateur/artisan/artiste « confirmé » et de renom ou pas que le poète ne devrait pas évoquer sans « que le mérite de son inspiration s’en trouve dilué » ?

Quant aux enjambements/rejets, l’affaire n’est pas très claire en effet et ouvre la porte peut être à quelques écarts possibles dans la catégorie classique qui impose déjà suffisamment de contraintes !

Ne voyez dans ce retour ironique, qu’un petit échange d’idée courtois sans aucun esprit polémique bien entendu.
Merci pour cet échange.
Cordialement
Lebarde

Merci pour ce retour poète Lebarde.

Y'a pas photo

Quand c'est bien écrit c'est bien lu et tout aussi bien apprécié

Au plaisir de vous lire sur un nouvel opus.

Merci Lebarde pour ce retour.
Bien que n'ayant pas commenté votre poème, je me permets d'intervenir sur la remarque de Geigei : "il y a comme une facilité à trouver l'inspiration chez les artistes confirmés". Vous avez dit ce que vous aviez à dire. Fort bien. J'aimerais, quant à moi, ajouter mon grain de sel, car même si cela avait été le cas, je ne vois vraiment pas où se situe le problème.

En musique, par exemple, l'emprunt, la citation, la reprise sont des procédés fréquemment utilisés et nul ne s'en offusque. C'est même considéré la plupart du temps comme une sorte d'hommage. J'imagine qu'il en va de même dans les autres formes d'expression artistiques. Dans ce domaine, je ne crois pas à "l'inné". Les grands créateurs ont toujours marché sur les traces de leurs aînés avant de s'affranchir des règles, d'en repousser les limites.

Merci nomad pour votre commentaire.
Il y aurait donc toujours des lecteurs/auteurs qui apprécient la poésie classique.
J’en suis ravi
Cordialement
Lebarde