Je ne sais si j'ai le droit ?
Simplement, je ramène à la maison ma cueillette extraordinaire ; au-dehors, près de mon moulin j'en prend des photos ; je les apprête comme pour le dîner ce soir, sous les yeux de ma petite Ninon... mais aussi sous ceux de mon voisin, qui m'épiait... attendant le moment idéal pour me crier :
- on ne mange pas les rosés des prés, là où paissent les moutons, transmetteurs de la maladie Douve !
- tu n'as plus qu'à les jeter !!!

Bonjour papipoete,
Il n'y avait pourtant aucun risque en les faisant cuire, même si ça avait été des pieds-de-mouton (c'est une espèce de champignons).
Le risque, c'est de manger des pissenlits mal lavés ou du cresson.
L'autre risque également (dans le Jura par exemple), sur une période tout du moins, c'est la radioactivité des champignons, bien qu'un spécialiste, à l'époque, avait certifié que le nuage de Tchernobyl s'était arrêté juste à la frontière.
Mais, heureusement, ces agarics ont permis de composer un très beau poème, bravo.

Luz ;
Si d'un coup de baguette magique, je le pouvais, je retournerais sous mon châtaigner, et prenant l'un de ces agarics, le croquerais à la barbe de mon voisin ( il nous arrivait enfant, de mordre dans rosé cru )
Qui l'eût cru ? douve...

Oui, mais attention : ne jamais mordre dans un rosé cru (là, on peut attraper la douve). Il faut impérativement les faire cuire, et puis les déguster, évidemment, avec un bon rosé (du cru).
Bon appétit !

Au souvenir d'un ami permaculteur du dimanche et dévoreur du jardin à temps plein qui me cuisina les inocybes savamment débusqués au bois tout en épiloguant sur leur propriété odoriférente spermatique !
Je suis bien seul.

Oh, désolé Papipoète, votre fil aide réellement à la compréhension de "aux champignons". J'ai d'abord pensé qu'il s'agissait simplement d'un coin champignon où chacun était invité à partager des expériences.