Merci au CE d'avoir retenu mon poème pour la publication. Merci également aux lecteurs de s'y être attardé, ainsi qu'aux commentaires bienveillants de Gemini, jeanphi, papipoete, Vincente, Marite, M-arjolaine, Eki, aux beaux éloges de Cyrill, Eskisse, Cristale, aux analyses toujours fines et riches de ÉtienneNorvins et de Louis. Tous ont souligné ma volonté de rester sobre et pudique pour évoquer un traumatisme enfantin, la douleur qu'impose le sentiment de se sentir non pas mal-aimé mais écrasé sous le poids d'une autorité parentale ou autre. Mais cette figure autoritaire, je l'ai voulue aussi protectrice, d'où les références animales. J'ai bien sûr puisé dans mon expérience personnelle, non pas avec mes parents qui étaient des gens charmants, plutôt avec un grand frère qui n'a jamais fait l'effort de me comprendre, préférant me dénigrer ou m'exclure de son univers, malgré l'amour que je lui manifestais. Ce temps-là est loin maintenant et, même si tout est pardonné, les plaies de l'enfance ne se referment jamais tout à fait.

Merci pour ce retour Jemabi
et encore bravo, j'espère que la relation avec votre frère s'est améliorée, une fois adultes.

Merci pour votre retour, Jemabi. Je suis également heureux d'apprendre que tout autobiographique qu'il est, ce poème a eu une issue positive...