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1 Utilisateur(s) anonymes
"L'épave" : Merci |
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Maître Onirien
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31/01/2014 22:04 De quelque part entre ciel et terre
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Avant tout, je dois un grand merci aux correcteurs pour leur vigilance et leur travail précieux (Ces maudites coquilles qui nous échappent parfois !) ainsi qu'au CE qui a bien voulu publier mon poème. Merci aussi à tous les commentateurs qui ont pris le temps de laisser une trace de leur lecture.
Ce poème, vous l'aurez sans doute remarqué, n'était au départ qu'un exercice d'écriture de plus. D'où les nombreuses imperfections que le travail sous contrainte n'a pas manqué d'entraîner. Car, mon défaut étant d'être avant tout une amoureuse des images et des é-mots-tions, cette quête de la virtuosité à tout prix m'a vraiment donné le sentiment d'être trop besogneuse. « L'épave » est né d'un coup de cœur pour ce tableau d'un autre siècle ; son écriture a été un vrai bonheur pour moi, tant il « colle » à une réalité tragique parce qu'il m'a permis d'apporter de l'émotion à la modernité d'un drame. Je vous suis donc infiniment touchée et reconnaissante par l'accueil que lui ont réservé vos nombreux commentaires. Lebarde : Merci de votre passage en EL. Je comprends votre ressenti à la lecture d'un poème dont la forme peut sembler déconcertante. Tout en alexandrins, ce rondeau redoublé fait normalement partie de la famille des « classiques ». Pas celui-ci, qui pêche par ses rimes imparfaites et ses erreurs de prosodie. Alors, sans doute en innovant, ai-je causé le désespoir des puristes... Miguel : Vous ne vous trompez pas, c'était ça le fameux exercice que je me suis imposé : un rondeau redoublé. Je vous remercie de vous êtes plus attaché à la mélancolie et à la mélodie des vers qu'à leur qualité prosodique. Donaldo75 : Merci infiniment pour ta lecture et le partage de ton ressenti. J'ai autant de plaisir à recevoir le compliment que tu me fais sur le poème que j'en ai eu à l'écrire. Eskisse : notre oeil suit ne trajectoire précise au gré des éléments qui s'offrent au regard, jusqu'à la découverte du corps, et l'on est pris par l'émotion. Une grande émotion. Et tu sais pour moi l'importance que revêt le fait de « passer » l'émotion ! Le tableau marin est fin, précis, visuel et...cruel. Mais il dénonce une réalité avec une grande force et habileté. Tout à fait, d'autant que cette réalité est plus que jamais d'actualité quand 5 migrants viennent encore de trouver la mort sur les plages de notre littoral. J'ai tout de suite eu envie d'écrire, avec cette idée en tête, quand j'ai découvert le tableau de Tattegrain. Merci pour ton appréciation, Eskisse, je ne boude pas mon plaisir ! Ornicar : Vous non plus, vous ne vous y êtes pas trompé, d'autres rondeaux redoublés ont déjà fleuri sur Oniris, mais de manière plus orthodoxe et sans doute avec plus de talent ! Il m'a semblé que cette forme se prêterait idéalement au thème abordé ; effectivement, son côté répétitif sert autant le mouvement de l'océan, le flux et le reflux, que la répétiition de ces tragédies, comme un cycle sans fin. Vous avez également relevé toute l'humanité que j'ai voulu redonner à cette « épave » et je vous remercie pour la justesse et la bienveillance de votre commentaire. Cyrill : Que tu fasses mention du « suspense » me touche beaucoup. C'est exactement le chemin que je voulais faire suivre à mon récit, pour que le poème ne soit pas qu'un simple faire-valoir descriptif du tableau mais extrapole en collant à la réalité. C'était tellement important pour moi que...allez, foin de la modestie, je m'autorise une petite pointe de fierté ! Très touchée par ce beau compliment : Le poème est sobre et superbe. Merci Cyrill. Cornelius : Je suis évidemment ravie d'avoir contribué à mettre en valeur ce peintre Francis Tattegrain, si injustement méconnu que même moi qui suis du cru, je ne l'ai découvert que très récemment. Je ne qualifierais pas ses tableaux de misérabilistes mais plutôt de naturalistes en ce qu'ils portent en eux toute la dureté des ces vies de pêcheurs et la violence des éléments. Mais là n'est pas le propos, bien sûr ! Merci pour votre retour. Fanny : Je suis vraiment très émue et un peu confuse pour ce très bel éloge que tu me fais là, tout ce que ta belle sensibilité a su déceler dans mes vers : « poésie profondément humaine », « verbaliser avec talent le subtil rapport entre la mer et la condition humaine qui habite l'âme du peintre ». Et ce qui m'enchante le plus, ce questionnement, le même que le mien et qui n'en est pas un : « Qu'aurait-il peint aujourd'hui ? Quel "objet clandestin drapé de flanelle dont le mirage s'éteint" » Merci à toi dame Fanny ! Provencao : Vous avez cité ce qui me semble être l'essence du poème, ce qui le structure en en fait une « libre variation ». Et pour ce ressenti aussi bienveillant que sympathique : « vos mots ne servent plus à dépeindre et à livrer un état des choses, mais a pour belle ambition de léguer une émotion, une douceur, une légèreté... » merci infiniment. Papipoete : Eh oui, Papipoete, sans aller jusqu'à Hiroshima, ce sont bien ces images là que le pouvoir fortement suggestif du tableau m'a mises en tête, ces naufragés d'aujourd'hui, poussés par la guerre et la misère, portés par le rêve d'une Europe accueillante et qu'on retrouve au petit matin sur les plages de la Manche ou de la Méditerranée. Très flattée par votre allusion au Dormeur du val...je vous remercie de votre passage. Geigei : Merci pour le défi relevé ! La montagne n'était pas si haute en fin de compte mais elle a dû brider sérieusement tout ce qui pour moi représente la valeur suprême en poésie : inspiration, sincérité, authenticité, puisque le jeu ne t'a pas convaincu. Mais promis, je verrai mon médecin pour ce dangereux syndrome que tu as découvert chez moi ! Annick : Je ne savais pas que « l'homme blessé » de Courbet pouvait figurer l'illustration du Dormeur du val (le poème est en fait postérieur au tableau) mais oui, à la réflexion, pourquoi ne pas associer les deux ? Que mon modeste poème puisse évoquer le Dormeur du val, j'en suis une nouvelle fois très honorée, qui ne le serait pas ? C'est quand même de bien loin,pauvre Rimbaud ! Mais ça fait tellement plaisir à lire. Merci Annick pour ton commentaire si élogieux ! Cristale : Merci pour ton analyse Cristale. Tu sais combien ton regard, ton avis, tes conseils ont d'importance pour moi, toujours désireuse de m'améliorer. Je suis enchantée que tu aies apprécié toutes les nuances, les sons, les mouvements, l'impulsion que je souhaitais donner au poème pour que la tragédie se révèle dans toute la puissance d'émotion dont je suis capable. Sur la forme, bien sûr que j'ai fait de ce défi un nouvel exercice d'écriture, plutôt formateur ; j'avoue que j'ai été très surprise de voir un rondeau redoublé accepté en catégorie néo classique. Je croyais que seule la catégorie classique lui était réservée ; et là, ç'aurait été jouer dans la cour des grands, je connais mon niveau.(eh oui, l'instinct indistinct^^!) Techniquement, tu incrimines le vers 6, en raison du hiatus à l'hémistiche. Je suis d'accord, la sonorité fait bien hiatus. Mais, au regard de ce que j'ai déjà pu rencontrer en pur classique, j'ai cru bien naïvement que cela passerait . Il me semble d'ailleurs que c'est dans le traité de Dorchain, « L'art des vers » qu'on trouve ces références à ce qu'il ne considère pas comme une faute de prosodie en poésie classique : - Le manteau sur le nez ou la main dans la poche. (Racine) - J’ai fait parler le loup ou répondre l’agneau. (La Fontaine) celui-ci est quand même plus moche que le mien, non? - Je reprends sur-le-champ le papier et la plume. (Boileau) - Enfermée à la clef, ou menée avec lui. (Molière) - Si quelque libre écrit entre leurs mains s’égare. (Victor Hugo) L’an suivant, elle mit son nid en haut lieu. (La Fontaine) Tu me diras si je me trompe. Quoi qu'il en soit, tes remarques sont toujours les bienvenues. N'est -on pas sur Oniris pour s'améliorer, redéposer son ouvrage sur la table de travail, revoir ses exigences, fût-ce en se remettant en question ? Merci Cristale, pour ce riche retour. Marite : Merci d'avoir été conquise à la fois par le poème et par le tableau. Satisfaction sans doute toute personnelle pour le poème mais il me tenait à cœur de faire partager la grande expressivité du tableau et le talent de ce peintre si peu connu. Louis : Je vais avoir ici l'impression de me répéter mais comment vous dire la joie, la chance d'avoir un de mes poèmes commenté par vous ? Comme toujours, votre finesse et votre sens de l'analyse dévoilent si bien les non-dits, les intentions cachées qui parfois sont une agréable surprise pour l'auteur lui-même ! Je ne reviendrai pas sur ce « dresse un diagnostic à la façon de Rimbaud : « il dort, loin des remous d’un injuste destin ». Oh et puis si ! C'est un bonheur inespéré de lire ce genre de remarque ! Je pourrais reprendre chacune de vos phrases pour la vérité qu'elles contiennent toutes mais c'est par votre vision en filigrane de la maternité, (cet archétype de l'inconscient collectif la mer/mère), du destin humain et de la finitude de la vie que vous m'impressionnez le plus. J'ai vraiment apprécié votre perspicacité. Un grand merci à vous Louis. Malitorne : Je vous le dis tout de go : le rap ce n'est pas ma tasse de thé!^^. Ravie de ne vous avoir pas lassé avec mes rimes répétitives. Comme il a été expliqué plus haut, il s'agit d'une forme bien définie en poésie, le rondeau redoublé, dont les effets produits me semblaient bien en accord avec le thème.Merci de m'avoir laissé vos impressions Malitorne. Vincente : Comme l'annonçait l'incipit, il ne s'agissait pas pour moi de faire un tableau du tableau (ce que j'évite toujours, ça n'a rien d'intéressant) mais bien de laisser les rênes lâches à mon imagination et à ma sensibilité. Heureusement que ma première strophe a su vous retenir ! « Le rythme choisit procède par vague, lente houle de gris, de "rumeurs", » C'était mon dessein, arriver à mettre en mots l'incessant, l'obsédant mouvement de l'océan. Et j'ai eu la chance d'avoir à ma disposition ce procédé d'écriture qui tire son effet de la répétition. Merci Vincente d'avoir trouvé de la beauté à mes vers. Eki : Toute ma gratitude pour avoir apporté ta pierre à l'édifice et m'avoir accordé un commentaire généreux et élogieux. Je suis conquise par ce qui est si joliment exprimé : « La nuit est toujours à notre seuil et l'abîme toujours profond. Le mirage était un naufrage. » A vous tous
Contribution du : 17/01 15:30:48
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"Les mots peuvent être "impuissants" et pourtant ils sont tout ce que nous avons pour étayer nos ruines". Joyce Carol Oates |
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Re : "L'épave" : Merci |
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Expert Onirien
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Bonsoir Myndie,
Je te renouvelle mes félicitations pour ce poème tout en sensibilité. C'est toujours un vrai plaisir de te lire !
Contribution du : 17/01 18:29:01
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Un mort-vivant est un oxymore alors qu'un occis mort est un pléonasme. |
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Re : "L'épave" : Merci |
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Maître Onirien
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Bonsoir Myndie,
Merci pour ton retour étayé. Concernant l’hémistiche du vers 6 le hiatus provoqué « en-an » par la syllabe accentuée m’a un peu gênée mais vu que je souffre de hiatusmania chronique et d’hémistichismerie aiguë, il faut faire fi de mes insupportables maniaqueries. Ton rondeau redoublé ne manque pas de charme et de qualités, sois en assurée, je sais combien l'exercice est délicat. Encore merci et au plaisir de te relire.
Contribution du : 17/01 21:38:52
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Re : "L'épave" : Merci |
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Chevalier d'Oniris
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29/08/2022 18:39 Groupe :
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Merci Myndie pour ton retour et pour ton très beau poème duquel émane toute l'essence de l'œuvre de cet artiste qui dépeint la région, que je connais assez peu, avec beaucoup de talent et d'humanisme, sans jamais rien lacher de l'harmonie pinturale malgré la crue réalité.
Ses tableaux sont encore très actuels, la mer et ses enjeux, la guerre, la rudesse de la vie dans la région, toujours illustrés de façon magnifique, entre autres, je suis saisie par la grâce de "la ramasseuse d'épaves" qui semble porter en elle tout ce que tu as rendu visible dans le tableau épuré que tu nous as proposé. Merci encore de nous avoir fait re-découvrir ce peintre talentueux. Bonne journée à toi, mais redouble de vigilance, il y a une fille avec de drôles de maniaqueies chroiques et aiguës qui traîne dans les parages.
Contribution du : 18/01 09:36:41
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Re : "L'épave" : Merci |
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Maître Onirien
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Citation :
Merci Annick! C'est toujours un plaisir de te lire aussi! Et j'ai le souvenir de bonne rigolades poétisées en forum avec toi !
Contribution du : 18/01 10:37:47
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Re : "L'épave" : Merci |
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Maître Onirien
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Citation :
Bah, on a tous ses petites manies, pas vrai? Et celle-là c'est pour la bonne cause : l'amour de la belle écriture. Tiens, maintenant qu'on a attiré mon attention là-dessus, j'ai encore trouvé une de ces petites bêtes chez Baudelaire ce matin, voyez vous ça! Merci en tout cas pour le compliment!
Contribution du : 18/01 10:47:29
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Re : "L'épave" : Merci |
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Maître Onirien
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T'inquiète Fanny! j'ai mon costume de vampirette sous la main! Même pas peur! En toute confidence, je grogne mais ne mords pas; pas trop envie de faire fleurir des coquelicots dans la neige
Contribution du : 18/01 10:51:49
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Re : "L'épave" : Merci |
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Maître Onirien
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Un rondeau redoublé deux fois grâce à ce retour très étayé, encore un excellent travail Myndie !
Je me reconnais bien dans la quête de virtuosité dont tu parles. L'atteindrons-nous jamais ? Elle participe en tout cas de la poésie, de cet élan qui nous pousse à exprimer au plus près ce que nous ressentons. Je redis ici à quel point ton poème affleure le parfait
Contribution du : 18/01 14:13:16
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Maître et Talons |
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Re : "L'épave" : Merci |
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Maître Onirien
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31/01/2014 22:04 De quelque part entre ciel et terre
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Gil : De la part du virtuose de la poésie classique que vous êtes à mes yeux, ce commentaire élogieux m'honore infiniment et je vous sais gré de lui avoir trouvé de la qualité malgré ce qui pique les yeux !
Pour répondre à votre interrogation sur les deux lumières à l'horizon, je me suis également posé la question, me demandant ce qu'il fallait y voir, peut-être l'éclairage des bateaux de pêche (bien lumineux sans doute pour une époque sans motorisation) ; seul le peintre pourrait le dire. Pour le poème, vous avez vous même donné la réponse. J'ai trouvé que ces deux points lumineux étaient fort intéressants mais qu'ils n'apporteraient aucune plus-value au sujet traité, voire même, par contraste avec la tonalité d'ensemble pourraient freiner le tragique du sujet et l'émotion suscitée. Merci Gil pour votre passage et votre bienveillance
Contribution du : 19/01 07:43:44
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"Les mots peuvent être "impuissants" et pourtant ils sont tout ce que nous avons pour étayer nos ruines". Joyce Carol Oates |
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Re : "L'épave" : Merci |
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Maître Onirien
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31/01/2014 22:04 De quelque part entre ciel et terre
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Citation :
Hello Cyrill, Voici pour toi des remerciements chaleureux et aussi redoublés que ce rondeau! Pour en revenir à cette notion de "virtuosité", je sais à quoi tu fais allusion et je pense que nous (puisque tu utilises le nous), n'avons pas à rougir de notre façon de poétiser nos ressentis. Il faut juste savoir , comme je l'ai écrit dans mes réponses, où l'on place ses repères et ce qui représente la valeur suprême en poésie. Et surtout respecter sa propre liberté. Il ne faut pas confondre non plus la rège et la contrainte; si on peut accepter la règle, il faut refuser la contrainte. pourquoi aller brider son inspiration en multipliant les obstacles? Ecrire en suivant une forme fixe comme la cyclanelle par exemple reste un jeu pour moi, comme on ferait des gammes en musique et si jamais cela devait devenir un travail de tâcheron, j'abandonnerais aussitôt. Ouille ouille ouille, tout ça de bon matin, j'ai les neurones en surchauffe! Bon tout ça pour te dire Cyrill, ne change rien, j'aime ta poésie!
Contribution du : 19/01 08:02:40
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