Un bouquet de mercis pour les commentaires reçus sur ce sonnet. Je suis heureux d'avoir pu faire découvrir cette curiosité de Fribourg à certains d'entre vous, et d'avoir pu partager cette envie, peut-être condamnée à rester inassouvie, de connaître le fin mot de l'histoire.
Plusieurs commentaires ont également souligné le ton sobre et de recueillement, qui était une volonté de ma part, je suis donc rassuré de voir qu'il a suffisamment imprégné le poème pour être remarqué.

Quelques retours plus précis :

Ornicar : Je retiens tout particulièrement votre retour sur le "pour que" du vers 6. À me relire, et en comparant avec votre proposition, il est vrai que le "pour" alourdit le vers. Cependant, je n'y voyais aucune volonté explicative, l'artisan en question n'ayant à priori aucun rapport avec le mystère des bouquets (et encore, qui sait?). Je souhaitais suggérer par ce "pour" que lui aussi avait pu être subjugué par sa beauté et aurait vu dans son travail un moyen de la conserver. Je tout de même votre suggestion dans un coin de ma tête en vue d'une éventuelle correction !

Papipoete : En effet, je fais le choix (réfléchi) dans ma poésie de ne pas tenir compte de la règle singulier/pluriel à la rime. Ce choix, ainsi que certains hiatus que je m'autorise lorsque je les trouve harmonieux, me ferme donc les portes de la catégorie classique. Mais après tout, c'est pour ça que la catégorie néo-classique existe. Merci pour ce retour !

Marite : Vous avez tapé juste, je ressens une réelle connexion émotionnelle avec cet amant hypothétique condamné par sa fidélité à la solitude. C'est d'ailleurs ce qui m'a poussé à choisir cette hypothèse plutôt qu'une autre. Je ne sais pas ce que ça dit de moi, mais c'est le genre de personnage qui me touche systématiquement.

Annick : Je ne sais pas si je parlerais de leçon de vie pour le dernier tercet, plutôt de pointe ironique, de mise en perspective de nos "pour toujours". Je comprends votre remarque sur le point du vers 3, et il est vrai qu'il crée une cassure, mais elle est voulue, comme pour accompagner cette main qui se referme sur ses secrets. Peut-être la main se referme t-elle un peu trop brutalement, à réfléchir !

Cox : Peut-être que l'ensemble vous semble un peu "mou" à cause du ton sobre voulu, empreint de calme et de recueillement. Ou peut-être manque t-il réellement un peu de force aux images, ou à la pointe. Difficile pour moi de trancher, je suis habitué à écrire dans un style plus énergique. Merci en tout cas pour ce retour, et je partage votre énervement face à la concurrence déloyale des fantômes !

Merci encore à tous, et au plaisir de vous lire !

un poème, qui aux temps fastes d'ONIRIS, vous aurait valu des
" j'aime passionnément " et des myriades de commentaires, un nombre incalculable de lectures...
mais nous ne sommes plus... au temps béni d'avant.
mais, bravo ; j'ai tant aimé cette Caroline Walter
papipoète

Bonjour,

Moi, j'ai vraiment été sous le charme de votre écriture... Merci infiniment de cette belle et sincère émotion.

Bonjour,

En voilà un joli bouquet de remerciements tous frais, dans ce retour !
Au plaisir de vous lire à nouveau.