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Remerciements pas si maigres!
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Eh beh, mes aïeux ! Si je m’attendais à tant diviser et tant déranger avec ces quelques vers…
Mais tant mieux, c'est interessant!

Je clarifie un peu le contexte parce que ca parait nécessaire (les remerciements individuels sont dans le post d’après 😉)

Le texte est inspiré d’une amie intime -parfois très intime selon l’humeur, comme le suggère la fin de texte- que je connais depuis près de 10 ans maintenant. La jeune femme en question souffre de dépression chronique associée á de sérieux troubles alimentaires dans les périodes difficiles. Son anorexie n’est pas motivée par un idéal de minceur ; la miss est au contraire dégoutée par son corps famélique dans les périodes les moins fastes. Simplement, lorsque son état mental se dégrade, elle perd tout appétit et vomit immédiatement lorsqu’elle se force à manger. Quand ça dure vraiment trop, elle doit être nourrie par perfusion (ça n’est arrivé que 2 fois).
Son poids fluctue donc avec sa santé mentale. C’est une fille magnifique quand elle arrive à reprendre du poil de la bête. A tel point qu’elle se paye le luxe d’encore être belle et largement désirée, même quand elle pèse moins de 40 kgs.


Le poème a été construit autour de l’expression de la « pudeur des morts », parce que c’est une analogie que je lui avais faite. Elle l’avait trouvée juste, ça l’avait beaucoup émue, et elle la ressort encore à l’occasion.
L’image est un peu compliquée et n’est pas décortiquée dans le texte, je laisse le lecteur la colorer de l’interprétation qu’il voudra y mettre. Elle vise à évoquer la facilité avec laquelle elle couche à droite à gauche, malgré ses complexes physiques : elle m’expliquait plus ou moins que dans ces moments, elle considère son corps comme un objet extérieur dont elle se désintéresse, se détache, qui n’est plus vraiment une partie d’elle. Elle se défait dans une certaine mesure de sa honte coutumière en « tuant » ce corps qui est une chose morte à ses yeux ; plus de honte et plus de fierté, comme un macchabée qui vous montre sans problème l’intimité de ses tripes puisque ça ne veut plus rien dire. Une forme de « pudeur » suprême, qui n’attache plus aucun orgueil á ce corps devenu insignifiant. Paradoxalement, le sexe et le regard de l’autre l’aide á s’abstraire de son corps et de ses complexes dans une certaine mesure.

Une bonne part de l’imagerie morbide découle naturellement de cette image, filée par l’esthétique cadavérique du texte. C’est aussi cependant un écho au vrai problème de santé que représente cette maladie, ainsi qu’á quelques tendances morbides associées á ses tendances dépressives.

Ces éléments tire-larme á souhait, je les livre ici pour répondre aux questions de ceux, nombreux, qui ont été déroutés par l’esthétique macabre du texte. Ces éléments ne sont pas évoqués dans le texte, et encore moins dans l’exergue, parce que je me méfie du misérabilisme facile en vers comme en prose. Si le texte ne se suffit pas à lui-même, sans justification de contexte, c’est qu’il est mal écrit et pis c’est tout 😋
La fin du texte offre une échappatoire possible, une beauté qui n’est pas effacée par la maigreur détestée. Cependant ce miroir reste le regard de l’autre et rien ne dit que la miss est convaincue par ce revirement ! (elle l’est rarement : elle est tout à fait consciente que les autres la voient comme désirable et elle sait en jouer, mais ça ne change pas son image d’elle-même)


J’avoue avoir été surpris par le nombre de commentateurs profondément mal à l’aise. Mais presque agréablement surpris ! Bien sûr, le but du texte est de déranger : le portrait s’ouvre à travers un reflet dans un « miroir fêlé », symbole de l’image de soi fracturée, brisée. C’est cette vision que le poème va chercher à rendre, nuancée ici et là du regard extérieur de l’auteur qui a finalement peu d’importance.
Le portrait ne cherche pas à arrondir les angles, ou à dire « meuh non, t’es pas maigre ; tu es parfaite comme tu es, et tout va bien ». Dans les périodes de crise, elle est objectivement trop maigre pour que ça ne soit pas dangereux (et elle s’agace d’ailleurs de ceux qui prétendent le contraire). C’est donc un portrait sans concession qui essaye de faire partager le dégout et la peur que son corps lui inspire parfois, sans macher les mots ou adoucir le portrait outre-mesure.
Si j’avais une réserve avec ce texte, c’était peut-être justement qu’il me paraissait quand même trop édulcoré (encore une fois, pour éviter le tire-larme sans intérêt). Je m’étonne donc de voir tant de lecteurs choqués de la dureté du texte, mais finalement c’est peut-être le signe qu’il est plus équilibré que je ne le pensais !
L’étonnement est redoublé par le fait que ce texte est une seconde mouture d’un poème proposé précédemment. Or la v1 (sensiblement similaire dans le fond et le ton), avait reçu en aveugle des commentaires beaucoup plus enthousiastes de la part de plusieurs lecteurs qui ne sont pourtant plus du tout convaincus aujourd’hui. Je me demande si ce sont les quelques modifications de forme qui ont radicalement changé leur opinion, et je suis perplexe face à ce qui a vraiment fait obstacle, aux éléments à corriger. Cependant, d’autres commentateurs apportent des critiques intéressantes qui me donnent de bonnes pistes de réécriture !



Promis, je saurai m’adapter et je ne compte pas me la jouer poète maudit qui s’enferre dans son idée de l’écriture 😋. Allez, je m’engage même à poster, pour mes prochains textes, des poèmes qui causent un peu plus en termes d’oiseaux et de fleurs !

Contribution du : 06/03 09:32:06
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Re : Remerciements pas si maigres!
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Eki : merci beaucoup à vous ! Je suis touché que vous ayez su trouver une esquisse de tendresse entre les vers de ce portrait assez dur. J’ai pour cette "crevette" un regard mi-protecteur, mi-séduit, mi-attristé (oui ça fait trois moitiés, je suis généreux 😁) et c’est bon de savoir que ça a pu transparaitre !
Je suis heureux d’avoir pu vous toucher avec ce sujet, comme il me touche moi-même !

Cristale : pas votre truc, les processions macabres et vous en avez bien le droit !
A vrai dire, je pense que vous avez raison et qu’il y a une surabondance de lexique morbide. Je pense virer un ou deux « squelettes » ou « carcasses » pour éviter une lourdeur dans l’imagerie qui se répète.
Vous regrettez qu’il n’y ait pas plus de métaphores mais pour le coup je ne pense pas changer ce point. Je ne voulais pas dissimuler la réalité du portrait sous des image pudiques. Il y a quelques images, mais qui sont lá pour compléter le tableau plutôt que l’adoucir (l’image morcelée dans le miroir, le corset de chair, la pudeur des morts, etc…). Pour moi, il faut que le texte pique un minimum, sans trop d’artifice ; sinon on écrit « juste » un poème oú l’amour transcende tout, comme d’hab, ce qui n’est pas l’idée.
Je pense qu’on peut trouver de la poésie en soi dans un tableau mortuaire et de vrais poètes plus doués que moi l’ont déjà fait ! Je comprends cependant que ça ne soit pas votre truc.
Vous mentionnez que le poème a bien failli vous faire vomir et je dirais en conclusion que je vous présente des excuses sincères et un smecta…. Sans pour autant me défaire d’un petit sentiment d’orgueil coupable ! 🥺 C’est vrai quoi, c’est pas tous les jours qu’on prend son lecteur aux tripes comme ça !
Merci d’être passée donner votre avis viscéral et bien argumenté !

Donaldo75 : C’est en voyant que je ne t’avais pas convaincu que je me suis dit, « zut j’ai du foirer un truc !». Pour ce que je sais de toi et de tes goûts, je ne pense pas que tu sois facilement effarouché par un truc un peu cash : c’est donc qu’il doit y avoir d’objectives maladresses ! Tu reprends un peu les critiques de Cristale sur le manque de métaphores et le coté « too much ». Je ne répète pas mais je suis d’accord avec le dernier point, je reprendrai ça.
Je n’ai en revanche aucun scrupule à « infliger ce tableau » à mon lecteur ! Vous êtes tous des grands, et je ne compte pas vous couvrir les yeux quand je vous donne á voir une fille maigrichonne 😋
Je suis aussi assez d’accord avec ta remarque de forme sur l’avant-dernière strophe : ça ne m’avait pas frappé, mais c’est vrai que la construction s’essouffle peut-être un peu sur cette longue question. Je reprendrai également. Merci de ton passage !

papipoete : Oh non, je ne connais pas beaucoup de survivants d’Auschwitz ! Mais finalement le tableau physique a des similitudes.
Pas bisounours, effectivement, mais je comprends que ça puisse faire trop ! Et puis, je vous attendais sur les diérèses, je me doutais que vous n’y résisteriez pas

Robot : Paradoxal, effectivement, ce commentaire ! Trop distancié mais trop démonstratif, un état d’âme mais pas d’émotion… Je me perds un peu dans les nuances !
Mais au vu du ressenti final, je pense qu’il faut retenir que vous trouvez ça trop froid. Je comprends, vous auriez peut-être préféré un poème oú l’amour transcende la maigreur. Ça pourrait être intéressant aussi ! Mais ça n’aurait pas été honnête et ça n’aurait pas collé à mes intentions.
Merci d’avoir apporté cet éclairage différent !

Vincente : Très heureux que ce poème ait su vous cueillir. Vous résumez très bien l’opposition entre les différents regards sur un même corps. Je suis aussi rassuré que vous ayez été sensible a une tendresse sincère qui transparait en filigrane, presque effacée sous le portrait difficile.
Je ne pense pas supprimer directement les passages que vous proposez, mais j’irai dans votre sens en retirant quelques éléments du macabre un peu trop lourdement répété.

Lebarde : Je suis content que la forme ait pu vous plaire même si vous savez que je ne suis pas convaincu par les règles classiques. Un sentiment de gêne diffus á la lecture, qui est en partie voulu. S’il vous laisse avec une impression trop désagréable pour apprécier le poème, c’est bien compréhensible après tout !
Merci d’être passé malgré vos hésitations !

Skender : Merci beaucoup ! Je pense que vous avez su comprendre ce que je voulais écrire assez intimement, et ça me rassure que l’esthétique macabre ne soit pas rédhibitoire pour tout le monde.
Vous faites bien de relever un certain « décadentisme » : je pense que cet aspect n’a pas forcement été bien perçu par tous, et que certains lecteurs attendaient peut-être un poème où l’amour occupe une place plus traditionnelle et transcendante.
Grand merci pour vos compliments touchants !

Amitizix : Grand merci ! Vous relevez bien les contrastes qui peuplent le poème. Et c’est vraiment un grand compliment si vous le trouvez marquant !
Je suis d’accord avec vous pour la césure affaiblie, elle m’agace un peu aussi. J’avais décidé de la laisser passer en me disant qu’elle pouvait venir déstructurer un peu le long ronronnement de l’alexandrin. Mais honnêtement, en l’état, c’est juste une faiblesse de forme.
Je suis bien content que mon registre familier ait pu vous séduire : j’espère pouvoir vous convaincre que la grossièreté n’est pas moche ! Les mots, c’est comme le sel, il faut savoir se servir du gros comme du fin selon l’occasion 😋
Un grand merci pour votre passage nuance et constructif qui me fait bien plaisir !

MonsieurNon : Merci pour votre commentaire intéressant ! Je comprends qu’il y ait confusion entre le point de vue du narrateur et celui de la fille. Le narrateur retranscrit effectivement la vision qu’elle a de son corps en la colorant de temps á autres de nuances, ce qui peut laisser une impression de confusion. C’est aussi parce que le narrateur n’est pas un amoureux transi, rendu aveugle de passion : il est lui aussi capable de voir qu’il y a lá un corps dangereusement maigre, presque morbide, même s’il agrémente ce constat de tendresse plutôt que de haine.

fanny : haha, ne me donnez pas d’idées ! Vous m’inspirez avec vos histoires de pervers nécrophile. Je sens déjà des vers nauséabonds me suppurer de la plume.
Je pense que vous avez profondément compris le texte, et je suis ravi que vous ayez été sensible à ses deux facettes : le côté glauque de la maladie et la tendresse qui fait ce qu’elle peut pour émerger quand même.
Grand merci !

Louis : Que dire ! Je vais arrêter de me répandre en remerciements a chacun de vos commentaires, parce qu’on va commencer à croire que je vous fais la cour. Mais décidément je suis un veinard de recevoir vos commentaires sur mes derniers textes !

Le titre présente effectivement un jeu sur le double sens ; l’amour lui-même est « maigre » puisque nous ne sommes pas dans une relation amoureuse (le texte suggère que le narrateur n’est qu’un amant parmi d’autres, même s’il a une profonde tendresse pour la demoiselle). Je n’en suis pas tout à fait satisfait, si je trouve un meilleur titre, je le changerai.

Je suis content que vous releviez la progression depuis le miroir fêlé vers le miroir amoureux, c’est un symbolisme qui sous-tend le poème et aide à structurer le progrès d’un regard a l’autre.

Vous relevez le geste du sein froissé ; c’est une espèce de tic qu’elle a lorsque sa poitrine est découverte et qui me fait toujours un pincement au cœur. Elle met beaucoup de dédain pour sa chair dans ce simple geste. Vous l’avez très bien senti.
Une forme d’anorexie, oui, même si elle préfère le terme eating disorders (elle n’est pas française). Cf premier post pour les détails tristounes

Vous analysez les images et leur sens avec une justesse qui m’impressionne toujours (l’écoulement, le crissement, les piqures et les ronces…). Et vous avez su percevoir avec clarté que la narration « reflète » un point de vue interne, haineux, de la jeune fille, alors que ça peut prêter a confusion. Je ne sais pas comment vous faites pour toujours percer les circonvolutions fumeuses de mon esprit étrange ! 😂

Je n’avais pas les vers de Baudelaire en tête en écrivant mais pour la poésie morbide, il reste évidemment une référence incontournable !
Très content que la pudeur des morts soit ressortie avec force dans votre lecture et que vous ayez su la relier à l’ambiguïté dont la jeune femme fait preuve dans son rapport au corps et à la sexualité.

Quelle belle analyse de la fin aussi ! Non seulement vous vous êtes montré sensible à la tendresse qui perce, mais vous arrivez encore à relever que ce n’est pas parce que cette tendresse a le dernier mot qu’elle est une « solution » définitive. La gêne subsistera encore sans doute, et les yeux du narrateur n’y peuvent peut-être pas grand-chose sur le long terme.

Un tres grand merci, comme toujours, pour le temps et les efforts que vous conscrez aux commentaires de texte!

Contribution du : 06/03 10:07:10
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Re : Remerciements pas si maigres!
Apprenti Onirien
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Bonjour Cox, merci pour votre retour généreux !

Effectivement, j'ai trouvé votre poème marquant, et pas seulement à cause de toute l'atmosphère glauco-dérangeante : je lui ai senti une sorte de puissance qui a vivement touché mon imagination, partant mes ressentis. C'est elle, je crois, qui donne l'atmosphère plutôt que l'inverse. En tous cas de mon point de vue de lecteur.

Quant au gros sel, vous prêchez un convaincu ! J'adore Pennac et la tendresse de sa tribu Malaussène, par exemple, qui ne se prive pas parfois d'un vocabulaire assez coloré... Et je suis en train de lire Voyage au bout de la nuit, c'est aussi plutôt cru par moment, ce qui ne m'empêche pas d'apprécier
En revanche, ce que j'ai trouvé de particulier dans votre texte, c'est l'alliance de la forme en alexandrins, rimés, avec cette familiarité inattendue que j'avais rencontré plutôt en prose. Autant, je suis un fan de chèvre-miel culinaire, autant niveau littéraire, je suis plutôt rétif : là, j'ai été entraîné !

Merci !

Contribution du : 06/03 21:08:20
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"Bientôt nous plongerons dans les froides ténèbres ;
Adieu, vive clarté de nos étés trop courts !"
Charles Baudelaire, "Chants d'automne"
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Re : Remerciements pas si maigres!
Maître Onirien
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De Là-bas
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Bonjour Cox,
Je viens vous rendre un smecta pour remplacer celui que vous m'avez généreusement offert, ça peut vous servir en lisant mes poèmes d'amour, on ne sait jamais...

Vous avez fait fort car même "La charogne" de Baudelaire n'a pas nécessité une intervention pharmaceutique à mon égard. Ne vous excusez donc pas et profitez de ce petit "sentiment d’orgueil coupable" qui me fait sourire de sympathie.

Si j'avais su, en live ou en métaphore, que l'anorexie était responsable des souffrances de cette jeune femme, ma lecture aurait pris une autre dimension car j'en aurais fait une autre interprétation...
Les processions macabres c'est pas mon truc mais j'en écris aussi, eh oui ^^

Effectivement je pense que votre poème aurait gagné à être allégé de quelques éléments mortuaires mais ce n'est qu'une observation toute personnelle et c'est vous l'auteur, libre de ses écrits et, entre nous, je n'aime pas qu'un texte soit réécrit ou mutilé, pour cela je précise "aurait gagné à".

Merci pour ce retour étayé, au plaisir de vous lire à nouveau.

Contribution du : 06/03 22:01:30
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Re : Remerciements pas si maigres!
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Graoully : Merci de votre passage sous le texte ! Vous n’avez pas trouvé le dur tableau de la maigreur incompatible avec un regard tendre, et vous avez lu un « véritable poème d’amour ». Ça me plait beaucoup, chaque lecteur apporte une sensibilité différente sur ce poème. Je suis très enthousiasmé de la diversité des réactions : il doit quand même y avoir de quoi laisser courir les imaginations dans ces vers.
14 commentaires, décidément, ça change des nouvelles !


Pennac et Céline, effectivement, quelles saines lectures Amitizix ! Merci encore pour vos compliments redoublés 😊

Ne vous inquiétez pas Cristale, mes textes sont habitués à la mutilation et au raccommodage constant, ils ne s’en formalisent plus. C’est mon côté Frankenstein 😁
Et nul besoin de smecta, je lirai avec plaisir votre prochain poème d’amour ou avec curiosité les processions macabres que vous saurez mener a la baguette !

Contribution du : 08/03 05:16:55
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Re : Remerciements pas si maigres!
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14 commentaires sans moi qui plus est, et oui, je ne fais que lire le rayon poésie et je commente toutes les nouvelles. Remarquez, nous arrivons souvent à 5 pour le moment, sans compter que d'autres (14 peut-être) sont également susceptibles de venir s'ajouter en cours de route.
Un bien beau poème qui ne me choquait qu'à moitié autant que la plupart des premiers commentateurs. Après, si j'ai loupé quelques indices du nourrissage artificiel planqués dans vos vers, cela est compréhensible.
J'irai relire votre poème pour en avoir le cœur net.

Contribution du : 08/03 10:09:29
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Re : Remerciements pas si maigres!
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Oui jeanphi, je préfère aussi commenter cote nouvelle parce que c’est vrai que c’est la dèche ces derniers temps.
Côté poésie, le site se porte bien, semble-t-il, et voila que je recois encore un com !

Merci à vous, donc, Provencao ! Aucune commisération dans mes vers, effectivement ("cette" commisération; laquelle d'ailleurs?). C’est que je trouverais très maladroit de la part d’un ami intime de s’apitoyer trop ouvertement sur le sort de cette fille. Je pense pouvoir dire avec quasi-certitude qu’elle serait bien plus blessée d’un ton trop commisératif que d’un regard franc. Je ne crois pas que l’on veuille jamais lire de la pitié larmoyante dans le regard de ses proches, en tout cas ce n’est pas mon approche, j'aurais trouvé ca un peu insultant. Et puis comme je l’ai dit, j’ai une peur bleue du tire-larme : je fais confiance a mon lecteur pour savoir quoi ressentir quand on lui présente un tableau, sans qu’il soit besoin de le tenir par la main pour lui expliquer qu’il y a quelque chose de triste dans la pudeur des morts. Après, que le tableau soit mal dépeint, c’est tout à fait possible ! Mais c’est une autre critique.
Je n'ai pas compris la "permutation presque imaginaire du "tu" dans la pensée" que vous souhaitiez lire.

Je ne suis donc pas tout a fait convaincu par vos attentes, donc, mais merci encore d’avoir pris le temps d’être passé donner votre ressenti !

Contribution du : 09/03 07:46:44
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Re : Remerciements pas si maigres!
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Bonjour Cox,
Moi, je n'ai retenu que la tendresse dans votre texte.
Merci pour votre retour !

Contribution du : 09/03 09:54:36
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