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Sur "Oui et non, non et oui" |
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Maître Onirien
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15/12/2010 11:48 De Pézenas, France
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Je remercie chaleureusement ceux qui ont su trouver quelque mérite à mon poème, et j'excuse volontiers ceux qui n'y sont pas parvenus : peut-être n'était-ce pas à la portée de tout le monde. Tout d'abord ceux qui ont jugé l'écriture très aboutie, aboutie ou du moins convenable. Tous ces jugements se justifient selon les divers points de vue par où on aborde le texte : Il est vrai que ma métrique est sans faute ; depuis cinquante ans que je la pratique, et avec l'application que j'y mets, je sais faire du bon travail. Mais par ailleurs la typologie discursive du texte rendait difficile une tonalité plus lyrique, un emploi plus large de la métaphore, d'où sans doute un peu de sécheresse. Mais il est facile d'appeler "rimaillerie" un texte que l'on veut dénigrer. Car il est évident que, par deux fois, la forme a fait les frais de la mauvaise humeur que le sujet a suscitée chez le lecteur. Enfin, mon écriture est sans doute perfectible mais, pour ma part, j'aurais mis au pluriel les participes "développé" et "argumenté", qui figurent dans un commentaire, pour les accorder au verbe. Je voudrais bien aussi qu'il me soit démontré par raisonnement et par arguments en quoi j'applique ce que je dénonce. Car cela aussi, c'est une formule "passe-partout".
Pour le contenu : le chiasme dénonçant cette triste réalité a été plusieurs fois relevé. Et je pourrais, mais vous en connaissez vous-mêmes, citer des cas où tel parti d'opposition préconisait telle mesure, refusée évidemment par la majorité, et puis, par la force des choses, cette même majorité évoluant sur la question, la même opposition ne voulait plus entendre parler de cette mesure, car "nous ne saurions soutenir ce gouvernement". Pour l'intérêt public, on repassera. Je ne suis pas simplificateur jusqu'à dire "tous pourris", j'ai mes sympathies moi aussi, mais il est clair que les intérêts de partis conduisent souvent à ces situations. Quelques réponses, d'abord à Geigei qui du moins sait dissocier le jugement sur la forme et celui du contenu : Le vers " À braver ce pouvoir qu'est-ce qu'on risque ? Rien", est à mon sens très bien ainsi. Le monosyllabe "Rien", isolé par la ponctuation forte que constitue le pont d'interrogation, tire de là tout son effet. Il est à lui seul la phase descendante de la phrase, l'apodose, comme on dit : la réponse à la question fait que celle-ci s'effondre comme un soufflé qui refroidit. La vanité des rodomontades exprimées juste avant n'en est que mieux perceptible, à mon sens. Pour Graoully, effectivement la proximité de "Vichy" et de "rafle" m'est apparue comme significative, mais seulement à la relecture : travail de l'inconscient, sans doute. Merci encore à ceux qui m'ont fait l'honneur d'un commentaire élogieux, (en particulier à Annick) ou du moins réellement augmenté, et pour les autres, allez en paix, vous êtes pardonnés.
Contribution du : 20/03 16:55:18
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