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1 Utilisateur(s) anonymes
Retour sur "Coup de théâtre" |
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Chevalier d'Oniris
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06/05/2023 18:13 Groupe :
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Merci aux commentateurs de ce « Coup de théâtre »
Le poème et vos commentaires sont ici : http://www.oniris.be/poesie/famineur-coup-de-theatre-12637.html Pour Gemini la "guillotine" du V15 fait penser à un « cou de théâtre ». Je n’y avait pas pensé Gémini trouve que dans "au moyen de mon sang" v10, le "au moyen" ne coule pas de source. C’est en effet un peu décalé stylistiquement par rapport au reste du poème. Gémini s’étonne que le souffleur se trouve avec les spectateurs. Sans doute une lubie du metteur en scène… Les 3 premières strophes ont paru « un peu hermétiques » à Miguel. Cet hermétisme, que je n’ai pas voulu, résulte probablement de la densité du texte, remarquée par Ornicar : « La scène est remarquablement condensée dans un laps de temps très court comme une pièce "classique" soumise à la règle des trois unités. Tout va très vite. » Certains mots ont paru trop répétés à Christale : 2 occurrences pour « en », 5 pour « au », 4 pour « comme » et 7 pour le verbe avoir (dont 6 comme auxiliaire du passé composé). Mais je ne parviens pas à en éprouver de la gêne. De même Christale trouve que « tomber » au vers 11 est trop près de « tombe » au vers 15 (ce que je ne ressens pas), et que cette répétition est « évitable ». Peut-être pense-t-elle à « chuter », voire « s’effondrer », « basculer », etc., mais ce faisant je trouve que ça sonne globalement moins bien.
Contribution du : 23/03 06:27:42
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Re : Retour sur "Coup de théâtre" |
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Chevalier d'Oniris
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En réponse à la remarque de Gémini relative au vers 10, j'ai retravaillé la chose et trouvé cette proposition qui consiste à remplacer "moyen" par "rythme", ce qui donne le vers :
"et mené chaque scène au rythme de mon sang,". Le poème entier devient donc : Au lever de rideau la salle est intriguée, Car gît comme un tapis ma défroque d’acteur Que le cours de mes sens a jadis irriguée Et dont la chute au sol a dénudé mon cœur. Pour vaincre la critique il m’a fallu combattre En mâchant chaque mot comme si j’avais faim. Dans la peau d’un géant, j’ai vécu comme quatre Et le pas de ses vers a résonné sans fin. J’ai donc ainsi joué cent fois son répertoire Et mené chaque scène au rythme de mon sang, Avant que de tomber dans un trou de mémoire En dépit du souffleur assis au premier rang. Tandis que l’on me lance un bouquet d’aubépine Et que nombre de mains m’applaudissent encor, Le rideau tombe au ras comme une guillotine Entre la salle obscure et l’ultime décor. Qu'en pensez-vous ?
Contribution du : 08/05 11:06:41
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