Peut-être serait-il nécessaire de donner une sorte de traduction de ce texte ; je peux comprendre qu'il peut demeurer hermétique pour certains.
L'odeur du tabac froid dans les coursives, cette pluie que l’on entend sur les tôles du toit, évoque pour moi la marche dans un couloir d'abattoir où je me dirige vers les vestiaires, là où des dizaines de bottes blanche, sèchent dans l'odeur de pied.

Tout à l'heure je me suis garé au fin fond du parking, loin des places réservées à la direction, un parking ou parfois le matin lorsque je commence à l'aube j'aperçois quelques nuages noctiluques.
Mais ici il pleut et on entend le chuintement des roues à dans les flaques

Ces gens qui voyagent en avion loin de mon univers et que j'imagine heureux…. Oh combien je me sens proche de ces insectes donc je fais partie.
Voilà ce qu'il y a au travers de ce texte et que je voulais partager. Une ancienne vie que j'ai vécue et qui revient parfois me hanter dans de sombres cauchemars

Merci de m’avoir lu et commenté
Loic / meaban

Vous ne pourrez m'en vouloir de ne pas avoir commenté votre poésie...
J'ai presque failli néanmoins tant je suis sensible à votre façon d'exprimer les choses, mais je fais de trops brefs passages sur le site en ce moment pour savoir encore par quel bout je dois aborder un commentaire.
Alors juste quelques mots pour dire que j'ai aimé, comme d'hab. , que je trouve votre retour est en parfaite adéquation avec le texte et que cela me convient.
Votre univers poétique à quelquechose de Tiéfaine, j'aime beaucoup.
Bonne journée Loïc.