Parcourir ce sujet :
1 Utilisateur(s) anonymes
Le dragon des bois de Parmeng... Remerciements |
||
---|---|---|
Chevalier d'Oniris
Inscrit:
08/04/2022 10:50 De Tannhäuser Gate
Groupe :
Évaluateurs Auteurs Membres Oniris Groupe de Lecture Post(s):
2753
|
Bonjour et merci à tous les membres du CE et à tous les lecteurs, toutes les lectrices, commentateurs et commentatrices (cervantes, Iodelane,papipoete,Provencao, jeanphi, Annick, Cristale, Catelena et Graoully) qui ont fait que ce poème a été publié sur Oniris.
Chacun (chacune) apprécie comme il l’entend un poème, je n’ai rien à redire là-dessus. Toutefois, si l’on me demandait mon avis, je dirais que ce sonnet est abouti. On peut bien évidemment lui reprocher bien des choses et ne pas aimer du tout, ça ne me pose aucun problème, cependant, la catégorie néo-classique est me semble-t-il respectée. J’ai lu sur Oniris des poèmes avec des imperfections dans la composition et pourtant se voir octroyer des appréciations allant de écriture aboutie à très aboutie… cervantes vous n’avez pas trop aimé et je ne peux pas vous en vouloir, vous n’êtes pas le seul. Mon but n’était pas de faire une description poétique d’un lieu, mais de raconter une petite histoire du début à la fin (si j’avais commencé à décrire tous les lieux géographiques du sonnet, c’est un roman qu’il m’aurait fallu écrire !). Pour les mots savants, d’autres me l’ont reproché également, j’y reviendrai plus tard. Pour la parenthèse, je m’expliquerai également. Vous dites je cite : « Une poésie, me semble-t-il, demande des descriptions originales, des métaphores et doit susciter l’émotion du lecteur, pas seulement décrire celle de l’auteur. » Ce poème n’a pas suscité d’émotion chez vous, j’en suis désolé, mais ce n’est pas pour autant qu’il n’en a pas suscité chez d’autres, je n’ai pas fait que décrire l’émotion de l’auteur comme vous dites. Vous trouvez ce texte de facture enfantine, libre à vous. J’étais dans l’esprit de l’heroic fantasy en écrivant ce poème, ce périple est réel et non rêvé puisque je l’ai imaginé comme dit l’exergue emprunté à Boris Vian dans l’écume des jours. D’ailleurs, ce texte a été écrit pour un concours organisé par la ville où je vis, Parmain. C’était dans le cadre du printemps des poètes dont le thème était « La grâce ». Le thème de la ville était quant à lui « Trouver la grâce à Parmain ». Même si je ne prétends pas avoir écrit le poème du siècle (ça se saurait), les membres du jury ont justement grandement apprécié le côté heroic fantasy qui sied parfaitement au passé médiéval de la ville (dixit le jury). Ioledane, pour répondre à votre question Parmeng/Parmain, Parmeng était le nom médiéval de la ville. Dans le poème, j’ai repris le nom contemporain pour la rime. Le mot atone n’arrive absolument pas pour la rime, pas plus que sauroctone ou ormin comme il m’a été reproché (par Cristale notamment, mais je ne me fâche pas et je ne lui en veux pas !). Le court récit raconte l’histoire du héros qui veut partir à la chasse au dragon pour en débarrasser les habitants, comme le fit Saint-Georges, Saint-Michel ou Saint-Germain par exemple. Ici, il s’agit de Saint-Germain l’Écossais dit Saint-Germain à la rouelle. Un sauroctone étant un saint (ou une figure locale) chasseur de dragons, je ne vois pas pourquoi je me serais privé de ce mot à la rime qui reflète exactement l’emploi que je voulais en faire. Je ne me voyais pas écrire « Y chasser le dragon…Pour ainsi me rêver en fervent chasseur de dragons ». De surcroît, il rime avec automne, monotone et atone, je ne comprends donc pas pourquoi l’on me reproche d’employer un mot qui s’intègre parfaitement dans le poème et qui rime ! Pour le mot ormin, encore une fois, il n’est pas là juste pour la rime ou pour faire joli. Bien souvent dans les quêtes, en heroic fantasy, le héros porte sur lui une sorte de sacoche où il transporte de multiples herbes séchées qui servent de remèdes à de multiples maux. Dans le cas présent, chasser le dragon n’est pas une mince affaire et c’est assez fatigant au bout d’un moment. L’ormin est une sorte de sauge sauvage que l’on trouve dans la nature et qui a pour vertu de ranimer les esprits et de redonner du tonus. Donc, le héros fatigué de marcher et marcher à la recherche du dragon, connaissant parfaitement tous les bienfaits de chaque végétal qu’il croise sur sa route, a la bonne idée de cueillir quelques feuilles d’ormin afin de reprendre des forces. Encore une fois, en plus de rimer avec Parmain, Germain et Surhumain, il y a un sens précis et logique, ce mot ne tombe pas du ciel pour la rime. Du coup, pour répondre à votre question pour le mot atone, il n’arrive pas seulement pour la rime non plus. Le chasseur de dragon cueille quelques feuilles d’ormin, car il sait que cela redonne des forces et sert donc à tout traqueur en manque d’énergie (atone). J’espère avoir été convaincant et avoir répondu correctement à votre question. papipoete, je ne prends pas le terme de façon péjorative, par contre je ne vous rejoins pas sur l’âge qu’il faudrait avoir pour croire aux dragons. Don Quichotte lui-même ne se bat-il pas contre des géants (des moulins). Et les dragons de la Terre du Milieu de Tolkien ne sont-ils pas effrayants ? Perso, je préfère les gentils dragons comme Elliott. Quoi qu’il en soit, en ce qui me concerne, quand je joue avec ma petite fille de quatre ans et que l’on se fait attaquer par des dragons, je les vois vraiment et j’ai (un peu) peur avec elle, l’imaginaire enfantin ne devrait jamais nous quitter à l’âge dit adulte… Pour la forme contemporaine, c’est une erreur qui a été rectifiée, le poème est en forme néo-classique à cause de la rime « glacé/terrasser », rien ne vous échappe, expert en la matière que vous êtes. Provencao, désolé que vous n’ayez pas trouvé le frisson. Pour moi, la poésie se retrouve sous bien des formes et je ne saurais définir l’une d’entre elles avec exactitude. La chasse aux dragons en fait partie, même si je n’ai sûrement pas réussi à la retranscrire assez poétiquement pour que vous l’eussiez mieux appréciée. jeanphi, heureux que cela vous convienne, même très heureux ! « Ce poème me donne l’impression d’un instantané plutôt appliqué et fort créatif immergeant de manière assez soudaine le lecteur dans ce monde médiéval et fantastique. » c’est exactement ce que j’ai essayé de faire passer, triplement heureux que vous l’ayez perçu ainsi. Pour l’exergue, je remercie encore Boris Vian et l’un de ses nombreux pseudonymes, Bison Ravi ! Annick, j’aime beaucoup raconter des contes, je connais même l’origine des contes et des histoires, il faudra que vous la raconte un jour ! Il est vrai que le sonnet ne laisse que peu de place pour ce genre d’histoire, je vous l’accorde, mais dans le cadre du concours, je n’avais pas le choix, il n’était pas permis de présenter une poésie libre. « La chute est à la fois, pour le lecteur, une surprise, mais aussi une frustration. Qui a donc ce regard envoûtant et cette grâce ? Sûrement pas un dragon. » vous dites cela parce que contrairement à moi, vous n’avez jamais eu la chance de regarder un dragon dans les yeux ! Les lieux sont ceux de la ville où je vis, également pour coller au thème imposé. La tour n’existe plus effectivement, mais l’endroit si. C’est le bois de La Tour du Lay, mais c’est un lieu-dit communément appelé La tour du Lay par les Parminois et Parminoises. Le pavillon chinois se trouve juste à côté de Parmain, à L’Isle-Adam, ville où se trouve une plage artificielle. L’un de ses bassins a d’ailleurs été inauguré par Tarzan himself (Johnny Weissmuller). Le pavillon chinois n’a pas de rapport avec le poème pour répondre à la question. Cristale, (et dire qu’au début de mes remerciements, je comptais faire un tir groupé plutôt que personnalisé ! Rassurez-vous, c’est une expression, je ne compte bien évidemment pas vous tirer dessus !). À Parmain il y a de tout, des dragons cracheurs de feu et de jolies nymphes se baignant nues dans les ruisseaux, j’ai l’embarras du choix !). Pour le mot pour la rime, je donne les explications plus haut, je n’estime pas que ce soit des mots uniquement pour la rime, mais si vous l’avez ressenti ainsi, je ne puis que m’incliner devant vous. Je tâcherai de mettre un peu plus de rondeurs la prochaine fois, mais il faut voir ce poème plus comme un récit épique mis sous forme poétique qu’un poème de grande envergure. Il n’en reste pas moins que tel qu’il est il me plaît (on n’est jamais aussi bien servi que par soi-même !). Catelena, heureux de vous avoir emporté avec moi dans cette chasse au dragon, fantastique, joyeux, presque enfantin, je prends tout, merci de votre grand enthousiasme. Non ce n’est pas Saint-Michel, c’est Saint-Polza ! On dit que la curiosité est un vilain défaut, pour ma part, je pense exactement l’inverse. Heureux que vous ayez passé un bon moment avec ce périple épique. BlaseSaintLuc, désolé pour la dernière strophe que vous aimez moins. Il y a beaucoup d’émotions et peut-être pas assez de liens pour toutes les faire passer, je comprends votre cœur qui balance. Graoully, je ne sais pas ce que superfétatoire veut dire, mais ce n’est pas une bonne chose dans ce contexte j’imagine. Au début, j’avais exactement écrit ce que vous suggérez. La phrase entière donnait : « Je me rendis dès l’aube au fin fond de Parmain/Pour chasser le dragon…/Et ainsi me rêver en fervent sauroctone » après moult relectures, je me suis aperçu du hiatus « et ainsi ». J’ai donc remédié à cela en écrivant « Y chasser » et « Pour ainsi ». Je pensais que le pronom personnel « Y » pouvait être mis en lieu et en place de « Pour » dans le sens du lieu on l’on va. « Je me rendis au fin fond de Parmain/y (dans les bois de Parmain) chasser le dragon ». Au pire, je pensais que le « Pour « bien que pas apparent, était pourtant présent en ellipse « Pour y », mais question sonorité, pourri ça faisait pas terrible, d’où l’ellipse. Vu que j’ai remplacé « Et ainsi » par « Pour ainsi », je ne voulais pas non plus me retrouver avec 2 « Pour » en 2 vers « Pour chasser » « Pour ainsi ». La formule ne m’a personnellement pas choqué, mais je ne suis pas le plus doué en champs grammaticaux. Je ne tenais pas nécessairement à ce qu’il y ait une rupture entre quatrains et sonnets, j’ai plutôt voulu que l’histoire s’enchaîne sans discontinuité. Pour le dernier vers, je ne peux rien faire, il s’agit du vers qui fait tout le poème et la thématique du concours, je le laisse donc tel qu’il est, mais je ne m’offusque pas pour autant qu’il ne vous ait pas conquis. Merci pour le renouvellement de la rime, enfin un compliment à ce sujet. Merci encore au CE qui travaille dans l’ombre bénévolement (on ne le dira jamais assez) et à toutes celles et tous ceux qui se sont arrêtés pour un court instant dans les bois de Parmeng…
Contribution du : 14/06 17:34:49
|
|
_________________
« Celui qui vient au monde pour ne rien troubler ne mérite ni égards ni patience. » René Char |
||
Transférer |
Re : Le dragon des bois de Parmeng... Remerciements |
||
---|---|---|
Expert Onirien
Inscrit:
22/11/2012 13:52 Groupe :
Évaluateurs Auteurs Membres Oniris Groupe de Lecture Post(s):
9166
|
Bonjour Polza,
Merci pour cette réponse détaillée. Je précise, au besoin, que mon interrogation quant aux rimes ne portait pas sur sauroctone ni ornin, mais uniquement sur le mot atone, que je voyais surtout au sens vocal du terme ; je n'avais donc pas compris ce qu'il venait faire là. Avec votre éclairage, c'est devenu tout à fait limpide. Merci également pour l'explication sur les deux orthographes de Parmain/Parmeng. Cordialement
Contribution du : 15/06 13:51:57
|
|
Transférer |
Re : Le dragon des bois de Parmeng... Remerciements |
||
---|---|---|
Chevalier d'Oniris
Inscrit:
08/04/2022 10:50 De Tannhäuser Gate
Groupe :
Évaluateurs Auteurs Membres Oniris Groupe de Lecture Post(s):
2753
|
Bonjour Ioledane. Oui j’avais bien compris rassurez-vous Je précisais juste le choix de mes rimes pour l’ensemble des commentateurs et commentatrices. C’est tombé sous votre pseudonyme mais il n’y avait rien de personnel. Désolé pour la confusion, j’aurais dû être plus clair et ouvrir un chapitre à part au lieu d’en parler sous votre pseudo. Cordialement
Contribution du : 15/06 16:53:27
|
|
_________________
« Celui qui vient au monde pour ne rien troubler ne mérite ni égards ni patience. » René Char |
||
Transférer |
Re : Le dragon des bois de Parmeng... Remerciements |
||
---|---|---|
Chevalier d'Oniris
Inscrit:
04/01/2023 11:22 De Un dimanche à la campagne
Groupe :
Évaluateurs Auteurs Groupe de Lecture Membres Oniris Post(s):
2243
|
Citation :
Il faudra donc apprendre au futurs dragons à se méfier de Saint-Polza, ou alors nous aurons un nouveau Mont à visiter en mémoire de ce nouveau saint pas piqué des hannetons. Citation :
+ Une ! Moi... Je partage entièrement votre avis sur la curiosité, du moins quand elle est bien placée. Merci pour ce périple épique et pour votre retour sur commentaire, toujours très agréable à prendre. Cat
Contribution du : 16/06 12:07:52
|
|
_________________
« Je veux chanter comme les oiseaux chantent, sans me soucier de qui entend ou de ce qu'ils en pensent » (Rûmî) |
||
Transférer |
Re : Le dragon des bois de Parmeng... Remerciements |
||
---|---|---|
Chevalier d'Oniris
Inscrit:
08/04/2022 10:50 De Tannhäuser Gate
Groupe :
Évaluateurs Auteurs Membres Oniris Groupe de Lecture Post(s):
2753
|
Catelena a écrit : Citation : Il faudra donc apprendre au futurs dragons à se méfier de Saint-Polza, ou alors nous aurons un nouveau Mont à visiter en mémoire de ce nouveau saint pas piqué des hannetons.Citation : |
|
_________________
« Celui qui vient au monde pour ne rien troubler ne mérite ni égards ni patience. » René Char |
||
Transférer |
Re : Le dragon des bois de Parmeng... Remerciements |
||
---|---|---|
Maître Onirien
Inscrit:
02/10/2012 20:34 De Là-bas
Groupe :
Évaluateurs Auteurs Groupe de Lecture Membres Oniris Primé concours Post(s):
26629
|
Citation :
Bon, bin, y'a plus rien à dire alors Citation : "Le mot atone n’arrive absolument pas pour la rime, pas plus que sauroctone ou ormin comme il m’a été reproché (par Cristale notamment, mais je ne me fâche pas et je ne lui en veux pas" J'explique plus loin qu'il vaut mieux dispatcher les mots d'usage peu courant plutôt que de les placer tous à la rime. Mais non, il ne faut pas m'en vouloir Polza, sinon je m'en voudrais... Citation : Cristale, (et dire qu’au début de mes remerciements, je comptais faire un tir groupé plutôt que personnalisé ! Rassurez-vous, c’est une expression, je ne compte bien évidemment pas vous tirer dessus !). Ouf ! Je l'ai échappé belle ! Citation : Pour le mot pour la rime, je donne les explications plus haut, je n’estime pas que ce soit des mots uniquement pour la rime, mais si vous l’avez ressenti ainsi, je ne puis que m’incliner devant vous. Je peux juste préciser qu'il est préférable de ne pas mettre tous les mots peu usités dans le langage courant à la rime mais les intégrer également à l'intérieur du poème pour alléger la lecture. C'est un grand Maître en poésie qui m'avait donné ce conseil judicieux quand j'avais tendance à mettre mes bagues précieuses le même jour à tous mes doigts ^^ Maintenant vous faites bien comme vous voulez, ce n'est qu'un conseil d'apprentie, il vaut ce qu'il vaut. Citation : Je tâcherai de mettre un peu plus de rondeurs la prochaine fois, mais il faut voir ce poème plus comme un récit épique mis sous forme poétique qu’un poème de grande envergure. Il n’en reste pas moins que tel qu’il est il me plaît (on n’est jamais aussi bien servi que par soi-même. Voilà qui est dit : Vous êtes un excellent avocat pour défendre votre propre cause et j'adore votre ténacité en pouvoir de persuasion. Merci Polza pour ce retour pétri de passion et de franchise.
Contribution du : 17/06 07:50:39
|
|
Transférer |
Re : Le dragon des bois de Parmeng... Remerciements |
||
---|---|---|
Chevalier d'Oniris
Inscrit:
08/04/2022 10:50 De Tannhäuser Gate
Groupe :
Évaluateurs Auteurs Membres Oniris Groupe de Lecture Post(s):
2753
|
Cristale a écrit :
Citation :
Un conseil d’apprentie, vous avez fait ma journée Si vous, Cristale, vous vous considérez encore comme apprentie, alors moi, je suis encore un "poète" en couche culotte Citation : Je tâcherai de mettre un peu plus de rondeurs la prochaine fois, mais il faut voir ce poème plus comme un récit épique mis sous forme poétique qu’un poème de grande envergure. Il n’en reste pas moins que tel qu’il est il me plaît (on n’est jamais aussi bien servi que par soi-même. Ça m’aurait bien plu d’être un ténor du barreau, mais c’était trop d’école pour moi, je préférai aller jouer dehors avec les copains Merci pour la ténacité, la persuasion, la passion et la franchise. J’ai en effet tenu à défendre ce poème avec conviction et fermeté. Mais cela ne veut pas dire que je ne souhaite que de bonnes critiques, ça serait trop facile et pas toujours mérité. Alors même si mon retour sur commentaires est fougueux, cela ne veut pas dire que je ne respecte pas chaque commentateur et commentatrice. Je fais juste savoir quand je suis d’accord ou pas avec certaines critiques, ce n’est pas pour autant que j’ai raison ou tort ! Merci à vous Cristale de savoir lire entre les lignes et de ne pas m’en vouloir pour mon impétuosité
Contribution du : 17/06 10:38:11
|
|
_________________
« Celui qui vient au monde pour ne rien troubler ne mérite ni égards ni patience. » René Char |
||
Transférer |