Un grand merci lumineux au comité éditorial d'avoir une fois de plus ouvert la porte à l'obscur.

Quand l'infirmière avait lu ce texte, elle avait eu un sourire " Modiano".
Elle m'avait dit :

" Le monde est devenu trop lisible, il nous faut renouer avec l'Ombre ".


Je me demande ce qu'elle est devenue.


Merci aux lecteurs qui se sont perdus,
à ceux qui essayé de désenchevêtrer ...

et

merci à Polza: votre compliment est un avertissement.
Je me souviens de la femme à la buche.

Merci à papipoete pour le visuel apocalyptique de ses mots.

Merci à EtienneNorvins : votre geste-réflexe a plus de lumières que mon texte.

Je dois vous dire qu'elle avait deux l à son prénom,
que le chemin de sel existe, et le cheval blanc.
Et qu'au soir, quand se fait calme le Mistral, on entend, presque on voit,
la grande phrase montante des insectes.

merci à Cristale d'être passée, d'avoir de nouveau essayer.
Mais la porte de la chambre était fermée.

Merci Provencao de parler "poésie", Mallarmé...

Mais je ne peux pas vous expliquer ce que je ne peux pas m'expliquer:

À un moment, émerge du texte un petit pays, dont les frontières sont le premier et le dernier mot.
J'ajuste à l'oreille les mouvements ascendants et descendants, l'est et l'ouest, un passé et un présent, un jour et une nuit.


Quand c'est fini, on ne comprend plus rien, et je recommence.


C'est parce qu'elle m'a dit de continuer, c'est pour ça...


Merci à Robot,
votre dernière phrase ( si elle n'est pas ironique, je perçois mal l'ironie)
clôt gentiment cette page et la laisse sans commentaire.


Je ne peux rien promettre mais je vais acheter une lampe.
Oui, ça serait déjà un progrès, une lampe.


merci

Merci Aldo !

j'essaierai la prochaine fois de moins 'décoller' du texte - mais cela est difficile, tant ses polyphonies / polysémies sont riches...

Bonne recherche pour votre lampe d'Aladin : il en faudra une confortable, votre génie poétique le mérite bien :)

Non ! Décollez surtout !!!

C'est un but recherché !

Je suis ravi !

Bonjour Aldo,

Il est évident que votre "explication de texte", ici même, dévoile furieusement votre royaume poétique. Dieu sait à quel point l'ombre est ma zone de confort...

Je reviens vous lire plus attentivement sur la colline, dès que je récupère mes moyens.


Cat

Et je remercie énormément Myndie pour son message !

Quel bonheur de voir s'étirer sous mes quelques mots

les ombres de Lynch, Mahler, Heiddeger, St Mathieu mangeur de sauterelles au miel...

la femme de sel...

Merci à tous !

Et un grand merci à Eskisse !

Vous ajoutez l'ombre de Claude Roy...Je ne le connais pas.
mais il me semble bon musicien, lui...

Peut-être y a-t-il des prénoms qui portent plus au chant que d'autres ?

merci encore !

Sans oublier Paul (1 Cor 15) ni Baudelaire (Harmonie du soir)
Les fées sont décidément nombreuses au dessus de Colline, qui ressemble à une nouvelle Aurore :))

Bonjour Aldo,

Merci pour votre retour. La femme à la bûche, une femme qui sied parfaitement à votre poésie je trouve. Avertissement est un bien grand mot, je vous donne plutôt une information

Et puis j'ai bien dit peut-être que je ne me laisserai pas toujours autant séduire, rien n'empêche le contraire, qui vivra verra

Ah oui la femme à la bûche, ou Bob le tueur, halluciné et hallucinant! Et tous ces personnages qui semblent issus d'un esprit mystique ou tourmenté, tous ces double sens!
Quelqu'un a parlé de la symbolique du cheval blanc je crois; il y a chez Lynch toute une symbolique récurrente qui est celle du rideau rouge. On le trouve dans quasiment tous ses films.
Mais bon, on s'éloigne du sujet, faut pas me brancher là dessus moi!

Mille pardon Aldo

Oui bien sûr Paul, dans la poussière de Damas, Charles...

Et David ! Je le trouve un vrai poète .

Ne vous excusez surtout pas ! Notre sujet est si vaste...