Et combien elles devaient être stupéfiantes, ces Aurores, avant notre connaissance du rythme !

Je remercie le Comité pour avoir passé un temps bénévole, et avoir accepté qu'un texte nouveau se lève,

les lecteurs qui ont perdu un peu du Temps précieux,

ceux qui se sont arrêtés un moment,
pour écouter,

et qui ont eu la générosité de laisser commentaire.

Quand on sait les suppliques d'Emily Dickinson
pour avoir des retours sur sa "Pensée"
on mesure ici notre chance !


" Par une aube aux teintes oubliées, les nuages noirs..."

Papipoete


" À l'ombre du précipice inconnu..."

Provencao


" Elle m'a fait don du jour et des mots de la nuit..."

Eskisse


"Au pays Solitude, imagine au nuage
Un geste volontaire..."

Cyrill


"...Qui m'enflamme au-delà du ciel et des enfers
J'ai dévoré ton âme et tout ton univers

O merveilleux oiseau, prends soin de mes blessures..."

Polza



" le Dieu Safran abreuve une peuplade
Unie par un chant ...en plein désert Mojave..."

Donaldo75



Merci
Vraiment

Merci ALDO pour ce retour bigarré : la couleur d'Emily Dickinson, la couleur des Aurores et celles des citations choisies glanées ça et là dans nos poèmes...

" la vision éclair
De ces poissons d'argent
En leur temple..."

Rosaura

Merci beaucoup d'avoir écouté
et commenté
L'Aurore.

" Un petit soleil d'eau pâle
Qui naissait à peine et
Semblait se noyer ..."

HIRAETH

Merci beaucoup pour cette attention,
ces Éloges nouvelles !

Les gens de voyage
Se lavent dans des eaux différentes,
toujours ...


Tous vos commentaires, à tous, me sont très précieux .

" C'est la vacance du réel...enfin il souffle..."

Solinga


Merci beaucoup pour votre message !

Merci Keanu

Vous avez tout dit, d'un seul coup
et je suis d'accord avec vous, avec tout.

J'aime bien la boue, les supermarchés et les autoroutes.

Juste une chose : je ne suis pas amoureux de Fauré qui condense un peu les critiques de "suranné" que vous m'adressez.

Mais j'ai très peu d'imagination, aussi je ne raconte que ce que je vois :

Il y avait du vent, des choses brillantes dans l'eau et dans le ciel.

Elle était violoncelliste et me parlait de Fauré
Elle fumait
Il n'y avait pas de boue, pas de chair...mais de l'étonnement.

Et je suis un peu ringard, sans doute...

Mais je progresserai peut-être, et descendrai de la fable et du rêve
vers du concret...vers du psychologique, vers de l'émotion, vers du brut et du moderne !

Ou alors je n'y arriverai pas, et ce n'est pas bien grave...

Et resterai sur mon île de Chatham , à attendre Septembre.

Merci

Bonjour ALDO,

Votre écriture est aboutie, je l'apprécie beaucoup et ne suis pas le seul, donc n'accordez pas trop d'importance à mes remarques, qui sont périphériques et qui n'engagent que moi ! Je pense que vous avez déjà sous la main un très beau recueil de poèmes dont l'unité est précieuse, laquelle repose en grande partie sur cette majesté, cette tonalité à la fois auguste et énigmatique qui surgit au gré des images puis s'estompe discrètement, emportant dans la brume une longue traîne blanche que le lecteur poursuit, ensorcelé. Dans son mouvement, son rythme, sa forme, je trouve votre poésie plutôt « moderne », n'en doutez pas ! Et, encore une fois, c'est justement ce côté fabulaire qui est envoûtant dans vos poèmes ; que la mémoire soit fable et la vie image, voilà chose superbe ! Il arrive simplement que certaines imageries ou certaines atmosphères ne soient pas les miennes ou dérivent vers un grandiose que j'aimerais mâtiner d'ordinaire afin de distinguer les événements et les corps derrière les symboles. J'espère que je suis clair et vous remercie une nouvelle fois pour votre littérature !

Vous êtes bien plus clair que je ne le suis, n'en doutez pas...

Et ce que vous me révélez m'enseigne...
Mais ces choses quotidiennes... Elles étaient là pour moi :

Son métier ( le violoncelle , ce n'est pas une vie-image )
Son goût ( Fauré) ..
Pas le mien...

Et Le vent était presque faux , comme cinématographique...d'où son idéal.

Ce n'était pas poésie lyrique, c'était là...

Mais je l'ai dit "19 em siècle" ...Comme un peu la personne Aurore...

J'essaierai...promis

Et merci