Tous mes remerciements vont au CE pour avoir décidé de la publication de mon Théâtre.

ainsi qu’à Polza, Hersen, Provencao, Myndie et Papipoete, qui l’ont si bien accueilli. Mes personnages viennent s’incliner pour le rappel avant de se dé-costumer.

Ce ne sera pas la première fois que je tente de faire entrer un peu de théâtre dans les rayons de la poésie. Pas facile de jongler avec les deux arts, et surtout avec humour – des plus difficile à partager – mais votre accueil pour cet essai m’incite à réitérer un de ces quatre.

Le maniement de la langue française, Polza, est un plaisir pour moi. Ce texte pourtant m’a donné du mal. Je l’avais sur le feu voilà déjà bien longtemps, j’ai dû réécrire et raturer, et aussi détacher la casserole ! Merci à vous.

Molière, rien que ça, Hersen. Je peux être flatté. D’autant que du fond de la classe et agité, je ne l’ai hélas apprécié que d’une oreille distraite. Je craignais que le suranné ne paraisse carrément has been, alors un merci particulier pour la « truculence poético-comique » et les bulles « pétillantes ».

De même, Provencao, vous pointez le désuet sans en faire une critique négative. Merci pour « l’allégresse du mot » et la « grandeur de vision », je n’en attendais pas tant !

Myndie, tu t’es souvenue du nom du costumier, j’ai dû aller sur wiki pour me le rappeler.
Tu as parfaitement cerné le tempérament de Très-Gracieuse, la fessée en effet fait partie de ses obsessions. Je remercie ici les féministes ultra de ne pas s’être insurgé(e)s en envahissant la scène...
Tu as également noté de presque-alexandrins. Sans m’y tenir, je voulais que la rythmique s’entende. Merci pour ton long et généreux commentaire, je m’incline devant ta faculté à disséquer l’écrit.

Papipoete, quel bonheur de vous imaginer sourire, puis rire et penser à votre belle-doche. Bien sur, il y a mille façon d’exposer le théâtre familial. Heureux que cet angle là vous ait évoqué, comme un contrepoint au ton,« Le chat ».

Cristale, un plaisir que ton commentaire si élogieux : « dialogues succulents » et « phrasés délectables ».
Bah oui ma caille, j’ai cuisiné la jactance aux petits oignons, faut bien tout ça pour se mettre dans la poche un nuage de plumes avec les biftons !

À vous relire, vous et les autres, sous les cieux d’oniris qui s’endort un peu dans la canicule estivale.

Merci pour les explications sur la genèse de ton texte, Cyrill.

C'est marrant tu vois : "Tu as parfaitement cerné le tempérament de Très-Gracieuse, la fessée en effet fait partie de ses obsessions."
je ne l'ai pas vu ainsi, j'ai plutôt pensé que LUI avait ce fantasme dela fessée. La preuve que ma faculté à disséquer a des ratés
Quel couple d'enfer quand même! Je leur trouve quelques traits communs avec le Pierrot et la Colombine des quatrains.
Le Pierrot toujours dans l'épate, bien cabotin aussi, pas sur les planches mais au théâtre de la rue. Et Elle, qui ne lâche pas prise, avec ses parures en toc...
Ah! la gouaille, après les mots du dimanche, ya qu'ça de vrai mon bon monsieur!

Allez Myndie, on va dire que tous deux sont des obsessionnels de la fessée.
Et tu as raison, il y a une certaine parenté avec notre couple de gouailleurs.
Le théâtre il est partout quand on veut bien regarder au dessus de son smartphone. ( Ce qui n'est pas compliqué pour moi, je n'ai qu'un portable à clapet, un sénior comme on les appelle, et personne ne m'appelle dessus )

Suffit d'aller au supermarché ou au bar des amis pour prendre un peu l'air et la température de la vraie vie !

Citation :
Eh oui mon lapin, faut bosser dur pour récolter des lauriers... plumes. Kès tu krois ? Mais pour les biftons, c'est quoi ton secret ? Parce que moi je n'en ai pas vu la queue d'un.
Ta compotée de jactance aux oignons fait des miracles

Ah ça la thune c'est pas pour les caves. Faut avoir ses entrées chez les bonzes et graisser la patte à des arsouilles plutôt deux fois qu'une !
Autant dire que les paniers percés se reproduisent plus vite que les pains de la place de la Monnaie, ici.
J'ai bien essayé de recruter la Colombine pour des embrouilles un poil spécieuses mais elle a bien failli calancher chez des cousins d'El Chapo, c'est te dire !

Colombine, elle bosse pas pour deux balles, surtout quand elle a la dalle! Elle est pas contre tiser une bonne bière mais pour ça, elle est pas prête à chouraver n'importe quoi non plus!
Faut pas lui demander de jacter avec les faiseurs de plumes, elle y entrave que dalle; et s'ils veulent de la thune, faut leur dire de se dépatouiller eux-mêmes!
Dans la vie, on partage toujours les emmerdes, jamais le pognon ( celle-là elle n'est pas de moi )

Non mais alors!